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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

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Hôtel Dieu : le même poids, la même symbolique mais  deux traitements différents !

 

Un article paru ce jour dans le Quotidien du Médecin m'interpelle !

 

Il est bien pour le comité de soutien  des urgences de l’Hôtel Dieu de Paris qu’il ait  pu être reçu par le ministère.

 

Je m’interroge cependant sur la différence de traitement concernant ce dossier similaire à celui qu'avait connu Lyon.

 

En effet, il fût un temps où l’Hôtel Dieu de Lyon menacé par le schéma tripolaire défini lors de la mandature Noir et porté par l’adjoint Dubernard, appelé avec notre délicieuse malice lyonnaise « Plan DuberNoir » avait conduit quelques-uns et une grande partie de nos concitoyens lyonnais à s’y opposer au travers de pétitions, d’actions de sensibilisation etc, et aussi par des demandes expresses d’audience auprès du ministère !

 

Il fût un temps où l’opposition à ce schéma tripolaire vivement critiqué puisque amenant ipso facto la désertification médicale publique en centre-ville (les structures hospitalières publiques  se voyant excentrées) voyait aux côtés de la COMERLY (COordination des MEdicaux de la Région de LYon) que je présidais, le soutien du Professeur Jean-Louis Touraine qui avait lancé à bon escient l’association "Sauvetage et Promotion des HCL" et de l’opposition politique à Michel Noir avec en particulier la faconde de Gérard Collomb.

 

20 ans après .... aurait dit Dumas !

Oui 20 ans se sont écoulés, et que croyez qu’il se passa ?

 

Michel Noir n’est plus maire de Lyon, Raymond Barre lui a succédé et ironie de l’histoire, Gérard Collomb occupe depuis 2001 le fauteuil de maire de Lyon.

 

On aurait pu penser que ce plan vivement critiqué en son temps par celles et ceux qui tiennent désormais les rênes de notre si belle ville auraient eu la décence de rester fidèles à leur propre parole, à leur propre action.

Hélas, trois fois hélas, mille fois hélas, il n’en est rien !

 

Ceux-là même qui s’y étaient opposés ont cédé.

 

Avant qu’il n’y ait ce démantèlement de l'Hôtel Dieu de Lyon, plusieurs courageux et simplement fidèles à l’histoire médicale lyonnaise regroupés en comités ou association de défense de l’Hôtel Dieu de Lyon, le deuxième plus ancien de France et Navarre après celui de Montpellier, ayant vu sous ses toits le célèbre François Rabelais (encore un François !) ont agi avec des petits moyens : pétitions, sensibilisation du peuple lyonnais sans résultat hélas.

 

Mais ce qui leur a été refusé en particulier cette audience auprès du ministre de la santé a été accordée aux parisiens !

 

Ainsi la morale de cette histoire est double :

  •  La cohérence de l’action politique n’est pas souvent permanente et ceux qui s’opposaient hier sont finalement ceux qui mènent le projet DuberNoir en offrant cet Hôtel Dieu d'ordre public aux mannes du profit d'intérêt privé !
  • Selon que l’on soit de Paris ou pas, pour ne pas dire (avec ce mépris si parisien) de « province », l’on est traité ou reçu différemment !

Voici donc l’article du Quotidien qui m’a fait prendre la plume :

 

Hôtel-Dieu : après un mois d’occupation, le comité de soutien est reçu au ministère

Les membres du comité de soutien des urgences de l’Hôtel-Dieu, qui se bat contre la fermeture du service des urgences du plus vieil hôpital de Paris, ont été reçus mardi soir au ministère de la Santé.

« Nous avons demandé à être reçus par Denis Morin, directeur de cabinet de Marisol Touraine, pour obtenir une position claire de la ministre sur l’avenir de l’Hôtel-Dieu et la réintégration du Dr Gérald Kierzec dans ses fonctions, au service d’urgence de l’Hôtel-Dieu », a indiqué le comité de soutien mercredi, lors d’une conférence de presse.

Le comité dénonce un effet d’annonce

Avec la CGT de l’Hôtel-Dieu, le Dr Kierzek mène depuis un mois le mouvement d’occupation symbolique d’une salle désaffectée de l’hôpital pour éviter la fermeture du service d’accueil des urgences, programmée par l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour le mois de novembre mais différée par un moratoire de Marisol Touraine.

Pour le comité, ce moratoire « n’est qu’un effet d’annonce, qui permet à la ministre de gagner du temps et de laisser l’AP-HP faire ce qu’elle veut » avant l’élection municipale de mars 2014.

« Marisol Touraine pense que le projet de Mireille Faugère [directrice de l’AP-HP, NDLR] est un beau projet, a commenté le Dr Kierzek. Je rappelle que cette idée d’hôpital debout est en contradiction avec le rapport du Pr Pierre Carli sur les urgences, pourtant commandé… par la ministre. »

Depuis le week-end dernier, le comité de soutien a lancé une campagne d’information à l’attention de la population par la diffusion de tracts sur les marchés.

 

A.B.-I

 

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Je m'en souviens comme si c'était hier :

Nous sommes un mardi, le  mardi 16 août 1977 !

Je suis penché au-dessus de l'évier à faire ma petite vaisselle.
Comme d'habitude mon transistor à piles me tient compagnie.
"Elvis Presley est mort !"
J'ai arrêté la vaisselle.
Je me suis "cutté" dans un fauteuil, la tête vide.
"The King is dead !"
J'ai pris ma guitare et j'ai joué "Love me Tender" !
 
 
 
 

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Défaut d’approvisionnement de Levothrox* dans les officines.

 

Depuis quelques semaines, nous savons en tant que professionnels de santé que le laboratoire qui produit le Levothrox n'arrive plus à assurer l'approvisionnemment des officines. Ce médicament est utilisé dans les insuffisances en hormone thyroidienne. Son dosage doit être le précis possible car tout écart amène très rapidement un déséquilibre de la fonction thyroidienne avec des conséquences graves sur la santé du malade.

 

Voici le communiqué de la Direction Générale de la Santé reçu hier :

 

"Compte tenu des tensions d’approvisionnement de Lévothyrox® (lévothyroxine sodique), pour assurer la continuité des traitements de vos patients, le laboratoire Merck Serono met à disposition pour les officines, en accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), un autre médicament l’Eutirox®, présent sur le marché italien et dont la composition est identique à celle du Levothyrox® en principe actif et en excipients.
Dans ce contexte, les patients pourront se voir délivrer plusieurs dosages de Lévothyrox® de façon à atteindre la dose prescrite. L’ANSM autorise par ailleurs les pharmaciens à remplacer le Lévothyrox® par de l’Eutirox, si né
cessaire.
Les premières commandes d’Eutirox® pourront être passées à partir du mercredi 14 août pour le dosage 75µg. La distribution de cette spécialité sera mise en œuvre dès lors qu’aucun stock de Lévothyrox® ne sera disponible pour le dosage recherché. Elle est temporaire et cessera dès la remise à disposition de l’
ensemble des dosages de Lévothyrox®, dans les prochaines semaines.
Les patients seront informés de ce remplacement par leur pharmacien lors de la délivrance d’Eutirox®, laquelle sera accompagnée de la notice du Levothyrox® (la notice d’Eutirox® étant en italien). Leur médecin pourra également les prévenir, à l’occasion d’une consultation, de cette possibilité
de remplacement.
Les modalités pratiques d’approvisionnement en Eutirox® par les pharmaciens d’officine feront l’objet d’un message spé
cifique via le dossier pharmaceutique.
Le laboratoire Merck Serono met en place un numéro vert spécifique pour les patients :
0800 00 86 22
Pour mémoire n° vert spécifique professionnels de santé : 0800 40 80 52.
Informations complémentaires sur
www.ansm.sante.fr"

 

 Voici le point actu sur cette question relevé sur le site de l’ANSM :

 

"Lévothyroxine : mise à disposition de la spécialité italienne Eutirox - Point d'information

13/08/2013

Pour faire face aux tensions apparues depuis plusieurs semaines sur l’approvisionnement en LEVOTHYROX (lévothyroxine) du laboratoire Merck Serono, la spécialité EUTIROX sera disponible à partir du mercredi 14 août 2013 pour les officines. Importée d’Italie, cette spécialité est de composition identique au LEVOTHYROX, en principe actif et en excipients.

Le plan d’actions mis en place depuis plusieurs semaines par l’ANSM, en concertation avec le Laboratoire Merck Serono, les Conseils nationaux de l’Ordre des pharmaciens et des médecins, les sociétés savantes et les associations de patients, pour assurer la continuité des traitements des patients prenant des médicaments à base de lévothyroxine sodique, se poursuit. Dans ce cadre, la spécialité EUTIROX, fabriquée sous licence Merck KGaA, importée d’Italie sera disponible à partir du mercredi 14 août.

La spécialité EUTIROX sera délivrée gratuitement aux patients. Il s’agit d’une mesure temporaire qui cessera dès la remise à disposition de l’ensemble des dosages de LEVOTHYROX, dans les prochaines semaines.

Elle se présente en boites de 50 comprimés non sécables (contrairement aux comprimés de Lévothyrox).

 

L’ANSM rappelle aux patients :

que leur traitement par lévothyroxine doit être pris tous les jours et ne doit pas être arrêté sans avis médical ;

qu’ils sont invités à anticiper de quelques jours le renouvellement de leur ordonnance de LEVOTHYROX afin de permettre aux officines qui n’auraient pas les produits en stock de se les procurer ;

qu’ils peuvent obtenir des informations concernant leur médicament à base de lévothyroxine auprès de leur médecin, de leur pharmacien, sur le site internet de l’ANSM ou en appelant le numéro vert dédié mis en place par le laboratoire Merck Sérono : 0800 00 86 22

 

L’ANSM précise aux pharmaciens qu’en cas d’indisponibilité d’un dosage de LEVOTHYROX dans leur officine, ils doivent :

en vérifier la disponibilité auprès de leurs grossistes répartiteurs ;

en cas d’indisponibilité effective, vérifier si le dosage prescrit peut être obtenu par combinaison de plusieurs comprimés d’autres dosages disponibles ;

si une telle solution ne peut être mise en oeuvre, contacter Merck Serono via le numéro vert réservé aux professionnels qui proposera l’alternative appropriée : modèle ville, modèle hospitalier ou, à défaut, la spécialité importée EUTIROX ;

dans ce dernier cas, la spécialité EUTIROX comportant des mentions et une notice en italien, remettre au patient avec la boite d’EUTIROX, une notice en français (celle du LEVOTHYROX).. Un sticker en français a par ailleurs été apposé sur la boîte d’EUTIROX.

 

L’ANSM précise aux médecins prescripteurs qu’il est important, à l’occasion d’une consultation, d’informer le patient sur le possible remplacement par le pharmacien des boites de LEVOTHYROX auxquelles il est habitué par de l’EUTIROX.

L’ANSM rappelle que ces difficultés d’approvisionnement en LEVOTHYROX sont liées à une capacité insuffisante de conditionnement du médicament et que le Laboratoire Merck Serono a engagé les actions nécessaires pour y remédier. L’ANSM, en collaboration avec les professionnels de santé, les associations de patients et le Laboratoire Merck Serono, reste mobilisée et prendra les mesures nécessaires dans l’intérêt des patients jusqu’au retour à un approvisionnement normal pour l’ensemble des dosages de LEVOTHYROX, qui devrait intervenir dans les prochaines semaines.

Ce point d’information complète le point d’information précédemment diffusé le 9 août 2013."

 

Depuis ce matin, la communication grand public s’est mise en marche au niveau de la presse quotidienne générale et nationale ainsi que des media audio-visuels.

 

Outre l’intérêt évident en matière de santé de porter cette information au plus grand nombre, il m’a paru tout aussi intéressant d’analyser cette communication sous un autre angle.

 

Il existe pour ce produit des produits génériques disponibles élaborés notamment dans deux grands labos spécialisés en  génériques.

 

Pourquoi n’est-il pas possible de procédér à la substitution avec la levothyroxine Biogaran ou Ratiopharm, si comme l’affirment la caisse d’assurance maladie et le gouvernement depuis le plan générique (sous l’époque Chirac-Douste-Blazy), c’est vraiment pareil que le produit «princeps ».

Pourquoi n’est-il donc pas alors utile de porter à la main la mention non substituable sur une ordonnance informatisée (idiotie mise en place par la caisse d’assurance maladie en juillet 2012 sous Hollande) pour ce médicament !

Pourquoi l'administration publique s'engage-t-elle à en assurer la gratuité ?

 

Relisons  le communiqué sous un autre angle :

« Compte tenu des tensions d’approvisionnement de Lévothyrox® (lévothyroxine sodique), pour assurer la continuité des traitements de vos patients, le laboratoire Merck Serono met à disposition pour les officines, en accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), un autre médicament l’Eutirox®, présent sur le marché italien et dont la composition est identique à celle du Levothyrox® en principe actif et en excipients

... L’ANSM précise aux médecins prescripteurs qu’il est important, à l’occasion d’une consultation, d’informer le patient sur le possible remplacement par le pharmacien des boites de LEVOTHYROX auxquelles il est habitué par de l’EUTIROX.»

 

Subitement il est admis que les excipients ont un rôle à jouer dans les médicaments !

Tiens donc !

Pourquoi cela ne serait-il pas admis pour les autres médicaments alors ?

 

Subtilement est évoquée la notion d'un traitement habituel

Tiens donc !

Pourquoi cette notion de l'habitude à son comprimé ou gélule ne serait-pas valide et prise en compte pour les autres médicaments ?

 

Et alors .... pourquoi continue-t-on à prendre les citoyens pour des imbéciles ?

 

Le débat sur la pertinence médicale (et non comptable) des génériques devrait pouvoir reprendre non ?

Let's go ?

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REUNION PUBLIQUE A LYON AVEC JEAN LASSALLE

Mardi 13 Août 2013 à la Brasserie de l'Etoile à 20h

Dans le cadre de sa marche à travers la France à la rencontre des citoyens, le député Jean Lassalle est arrivé à Lyon dimanche 11 août.

Il donne rendez-vous à toutes les personnes qui souhaiteraient le retrouver à Lyon le Mardi 13 août à 20 heures à la brasserie de l'Etoile (Ninkasi-Etoile) à l'angle du quai Augagneur - cours Gambetta - Lyon 3éme. Cette réunion ouverte à tous à pour but d’ouvrir le dialogue, de permettre à chacun d’exprimer son ressenti sur la situation actuelle du pays. Jean Lassalle y fera le récit des milliers de kilomètres et de rencontres qui l’ont mené de l’Assemblée Nationale à Lyon, en passant par Dunkerque, Strasbourg, Besançon, Dijon et Mâcon.

Il profitera de son passage à Lyon pour s'entretenir avec des représentants de différentes communautés culturelles et religieuses de la ville.


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J'aime bien les titres des articles de la presse écrite. Car il s'agit d’interpeller le lecteur en seulement  une phrase et l'entrainer  ipso facto à lire l’article.

     

"Soudain, face à François Hollande, une femme donne un visage au chômage"

 L'article du Monde du 10 août interpelle.  

 

On a plus parlé de  l'image médiatique et d'une communicatio négative d'un président de la république décontenancé, ne sachant que dire, mis à mal même dans l'écoute attentive de cette dame.

 

Cela m’a renvoyé presque par un réflexe pavlovien  d’une part  à Lionel Jospin qui en 1999 ou en 2000 avait déclaré " l'Etat ne peut pas tout" et d’autre part au "très gaulliste social" Philippe Seguin (maître à penser de François Fillon)  qui déclarait sans « sourciller » qu’il  y avait de toutes façons un volet incompressible du chômage.

 

Les propos de cette femme qui réussit à parler au chef de l’Etat sont pourtant réalités. Combien aujourd’hui ne peuvent plus simplement vivre même en travaillant un peu?

 

Depuis de nombreuses années, nos élites de la macro-économie tant politiques que médiatiques nous disent chiffres à l’appui que le pouvoir d’achat des français a augmenté.

 

Mais qu’est-ce que cela peut faire si dans le même temps des charges qui n’existaient pas se sont rajoutés et ce de manière volontaire par  l’Etat ?

 

J’aimerai tant que ces mêmes élites réfléchissent en termes de reste à charge  et surtout de reste à vivre.

 

J’évoquais ces charges supplémentaires que l’on fait peser sur des ménages fragiles économiquement. Ainsi il faut désormais avoir un numéro de portable donc une ligne de mobile. C’est ainsi que lorsque j’ai refait mon passeport, le seul numéro que l’agent de la mairie m’a demandé était celui de mon portable. J’ai proposé mon fixe. Que nenni : « comme cela vous serez averti par sms ». Bien sûr cela économise le courrier et l’affranchissement qui sont pourtant et encore domaine de l’Etat (les administrations n’auraient-elles plutôt pas intérêt à faire davantage travailler le manuscrit et la lettre postée ?

Que dire aussi de la quasi-nécessité des « sans emploi » d’avoir une ligne internet, disposer d’un équipement informatique pour simplement pouvoir être joint par le Pôle emploi ?

Que dire aussi de la volonté de toutes les administrations de procéder désormais au zéro papier ? Il semblerait même que dans quelques années (deux ans ?) le contribuable français serait obligé de procéder à sa déclaration de revenus par internet.

Ces charges-là sont-elles obligatoires pour mieux vivre ? Je ne le crois pas !

Si elles facilitent le travail des uns, elles alourdissent la facture des autres, ce fameux « reste à charge » diminuant d’autant le « reste à vivre ».

 

On pourrait faire un catalogue de toutes ces petites dépenses qui s’ajoutent et se surajoutent.

 

Mais je crois franchement que si effectivement les français gagnent plus, en fait nous faisons moins avec.

 

Pourquoi ?

Voilà la seule question qui m’intéresse !

 

Et s’agissant de l’emploi que ne propose-t-on de vrais métiers, de l’emploi d’utilité et non d’occupation !

 

Ainsi je veux dénoncer la folie portée par Martine Aubry je crois sous Bérégovoy quand elle a mis en place les CDD avec ces CES (contrat emploi solidarité).

Et depuis 90, cela n’a pas cessé.

Juste des postes souvent simplement occupationnels, créés (contrats jeunes, emplois d’insertion, emplois aidés ou contrats d’avenir  etc.) et validés le temps d’une mandature.

Après juste le retour pour ceux qui occupaient ces postes, à la case départ.

 

Dans l’exemple de cette dame le plus ahurissant est que ce sont les administrations d’état qui usent et abusent des CDD. « …Contrat emploi solidarité comme surveillante de collège (deux ans), poste en maternelle (deux ans), au service municipal de la scolarité (huit mois), à la direction départementale de l'agriculture (huit mois), à la Maison sociale agricole (un an et demi), à l'Urssaf (cinq mois), à la direction départementale des territoires et de la mer (quatre mois), au service pénitentiaire d'insertion (trois mois)... »

 

Que ne revient-on pas clairement à l’emploi utile. Si l’emploi est utile il faut le créer.

Le salarié a besoin de stabilité pour consommer.

Chirac avait raison lors de sa campagne de 1995, dans son petit opus à la pomme. La prise de risque disait Chirac est infime puisqu’elle durerait à peine deux ans, le temps de la stabilité et la sérénité retrouvée et après la capacité d’une consommation plus large.

Que ne l’a-t-il pas mis en place après son élection ?

 

Je me suis souvent interrogé sur cette incapacité, cette aboulie une fois élu de faire et mettre en place les réformes nécessaires ?

Que se passe-t-il donc dans ce pays pourtant démocratique pour que, quel que soit le gouvernement, il y ait soudain cette incapacité ?

  

Je reviens sur mon antienne favorite portée depuis l’élection de François Hollande.

 

Qui in fine tient les rênes de la gouvernance ?  

 

Surement pas le politique qui croit que …Il ne s’agit pas comme le dit un sénateur PS de Côte d’Or de faire de la pédagogie. Les français ne sont pas sots et comprennent bien vite à leurs dépens ce qui se passe !

 

Mais en fait ne  s’agit-il pas de savoir si on veut vraiment provoquer le changement en France ?

Comment espérer un changement quand les mêmes qui tiennent les rênes des rouages de l’Etat sont présents depuis tant et tant d’années sous toutes les présidences sans que l’on mît fin jamais à leurs fonctions ?

 

La seule méthode pour provoquer un changement et la réforme est de commencer par un préalable :

 

Le renouvellement des directions et sous directions de tous nos ministères, de toutes nos administrations d’Etat et « para-publiques »

 

Ainsi rappelons tout de même que l’actuel directeur de l’UNCAM a bien été nommé sous Chirac par Raffarin, conservé sous Sarkozy et gardé par Hollande !

 

Comment pouvoir espérer un changement si celles et ceux qui tiennent l’Administration ne sont pas renouvelés ?

Comment espérer ne serait-ce qu’une autre vision de notre société en changement simplement de bout de la lorgnette si ceux qui la tiennent sont les mêmes ?

 

Je pense qu’il est nécessaire au politique de se tenir humble. Rien ne pourra se faire sans sa haute administration en place depuis tant d’années !

  

On pourra me taxer d’utopiste révolutionnaire, coupeur de têtes. Pourquoi pas ? J’accepte et je dirais même plus, j’aime ce qualificatif !

 

Mais quand même pourquoi ce qui peut se faire dans la plus grande démocratie du Monde, les Etats Unis d’Amérique, ne pourrait-il pas se faire en France ?

Oui pourquoi ?

 

ce 12-08-13

jcj 

    

le texte de l'article à télécharger!

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Jean Lassalle est désormais aux portes de Lyon.
Ce dimanche, il va effectuer le trajet de Collonges au Mont D’Or vers Lyon.
 
Il me semblait utile de rédiger ce court article pour indiquer qui est Jean Lassalle.
 
J’avais reçu comme sans doute nombre de militants et sympathisants du Mouvement Démocrate ce mail de sa part début avril.
 
« Chers amis,
 
Dans le contexte de crise économique et politique qui secoue actuellement notre pays, et face aux questions qui inquiètent les Français, j’ai décidé de me rendre à pieds à la rencontre de ceux que l’on n’écoute plus.
 
J’estime qu’il y a beaucoup à faire hors de l’hémicycle et qu’un énorme travail doit être entrepris pour essayer de répondre aux aspirations de nos concitoyens.
 
C’est dans cet esprit que je suis parti le mercredi 10 avril 2013 de mon bureau de l’Assemblée nationale afin d’effectuer une marche à travers la France et de tenter de recueillir les souhaits de ceux dont on n’entend plus la voix.
 
Cette démarche, humble mais déterminée, est guidée par le souci d’entendre les souffrances, les doutes, mais aussi les espoirs des Français. Ce blog me permettra de partager avec à vous cette expérience à la rencontre de mes concitoyens. J’invite chacun à faire ce qu’il pourra, ce qu’il osera, pour m’aider à vaincre l’indifférence du monde qui nous entoure.
 
Jean Lassalle »
 
 
Cela fait donc déjà quatre mois, jour pour jour, que le député Lassalle parcourt le pays, notre pays, à la rencontre des citoyens, ceux que l’on n’entend jamais et qui espèrent tant que leur voix puisse être entendue.
 
Elu député de la 4ème circonscription des Pyrénées Atlantiques, lors des élections législatives de 2002, il a été réélu depuis et représente désormais à la place 323 de l’Assemblée Nationale la voix du Mouvement Démocrate, sans oublier celle de Thierry Robert, député de la 7ème de la Réunion.
 
Jean Lassalle se fit connaitre en 2003 quand de sa belle voix de berger il poussa dans l’hémicycle le  « se canto ».
 
  
 
 
Nombre de députés de la droite offusqués de voir le ministre Sarkozy interrompu, s'étaient levés indignés, certains de la gauche riaient, et le président de l'assemblée nationale de l'époque se demandait à haute voix "mais qui est-ce ?
Cette interruption hors du commun, des questions au gouvernement par cette puissante voix avait fait le tour des radios et chaines.
Mais qui était donc ce personnage pour oser ainsi dans le très sérieux hémicycle pousser la chansonnette ? Un berger ! Le berger des Pyrénées !
Ah là, là, coalition de l’homme à la campagne présidentielle sur son tracteur et du berger  ou  encore la Navarre et ses béarnais qui faisait encore parler d’elle ! ( voir l'article de juin 2003 in LIBE) 
 
En 2006 et je peux dire que nous avions eu très peur pour lui, il fit une grève de la faim redoutable pour s’opposer à la délocalisation d’une entreprise.Il fût d'ailleurs hospitalisé ayant perdu plus d'une vingtaine de kilos, dans un état grave ! Le président Chirac intervint alors et il n'y eut pas délocalisation. L'emploi dans cette région fragile avait pu être sauvé !
 
Je l’ai rencontré plusieurs fois dans  divers meetings ou réunions nationales de l'UDF puis du MoDem. J’ai chaque fois, été impressionné non par sa stature (quoique !), mais par sa simplicité et sa disponibilité, totalement à l’écoute.
 
Au fil des années, Jean est vite devenue une référence pour notre parti et ses militants.
 
Je le considère vraiment comme quelqu’un de vrai, d’authentique, parlant avec ce bel accent rocailleux et malgré la portée possible de sa voix, dont on mesure immédiatement la force, une vraie douceur.
 
J’aurais volontiers aimé discuter avec lui plus avant, plus en face en face des heures durant, de tout … de rien. Je n’ai pas eu cette occasion. Un de mes trois frères, oui ! (Ils étaient assis l’un à côté de l’autre dans un petit restaurant parisien et se sont donc parlés tout simplement comme deux voisins de table)
De quoi ont-ils parlé? De tout … de rien !
 
J’ai pu échanger quelques mots la dernière fois en 2012, mais bien sûr sans pouvoir vraiment discuter « bugne à bugne ».
A propos de cette expression proprement  « rugbystique », son fils joue au poste de deuxième ligne à Oyonnax qui évoluera cette saison prochaine au Top 14. Je ne peux m’empêcher de féliciter ce club de l’Ain, non par chauvinisme de « territoire du lyonnais » mais par simple esprit sportif pour leur splendide parcours la saison passée, ne laissant que peu de chances aux autres équipes et notamment au Lou.
 
J’ai deux ou trois fois écrit à Jean Lassalle, lui renvoyant ma sempiternelle inquiétude et mes réflexions  sur la désorganisation de notre système de solidarité et de santé mettant à bas le principe de répartition défini par Pierre Laroque et le CNR, ossature de notre sécurité sociale.
 
Alors quand j’ai reçu ce mail en avril, je dois dire que ma curiosité s’est bien sûr aiguisée. Qu’allait donc t-il faire encore ? Quelle forme cela allait-il prendre ? Comment cette « démarche » allait-elle être transmise et comprise ?
 
 
 
Heureusement très vite un blog a été mis en ligne et tout le monde désormais peut suivre cette marche peu commune.
 
Certains pourraient dire que le nombre d’articles de presse ou de reportages sur le sens de cette marche reste faible, mais en même temps que dire avant que la synthèse de toutes ces centaines de témoignages, de toutes ces rencontres sur le sol de France ne soit faite.
 
J’attends avec impatience cette synthèse.
Mais déjà, il y a de quoi lire et réfléchir sur les témoignages et participations qui sont en ligne grâce à ce « blog de la marche ».
 
Jean Lassalle est désormais aux portes de la capitale des Gaules.
 
Plus que l’entendre, il faut dire les choses, sans forme, simplement et sans calcul.
 
La parole doit appartenir à celles et ceux qui ne peuvent jamais la prendre et se faire entendre.
Mais nul doute, que ces « sans voix » se feront entendre par le berger béarnais à la si belle voix rocailleuse.
 
Une réunion publique est prévue mardi soir (13-08-13) à Lyon dans un café de la « Fosse aux Ours ».(aucune allusion bien sûr à sa petite phrase bien oubliée mais sans doute pas des écolos : "l'ours, il me fait chi-er, mais je n'ai rien contre lui !")
 
 

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Bien sûr le haut niveau est au centre des préoccupations, et des protocoles de "traque" ont été établis depuis quelques années avec notamment la localisation et le suivi biologique ou le passeport médical.

Le dopage me semble être une course poursuite entre chat et souris ou gendarmes et  voleurs. Certains seront toujours en avance sur les autres !

Il se pose toutefois quelques questions :

 

Pourquoi avoir attendu presque cinq ans pour mettre à la vindicte tel ou tel sportif de haut niveau ? Qui ou que gênait-on ?

Pourquoi ne pas prendre en compte l'augmentation du nombre de prestations compétitives globalement demandés par les media retransmettant ces épreuves et les gros financeurs des équipes pour garantir un retour sur investissement ?

L’Etat ne  peut-il pas  exiger un allègement  des calendriers sportifs  et mettre un frein à l’irruption de la finance dans le sport ? A cet égard, l’Etat n’a-t-il pas le devoir de mettre un terme aux paris dits sportifs ?

L'article publié par le JIM de ce jour et retranscrit ci-dessous  me semble bien pertinent.

Se pose comme il l'indique le dopage en milieu sportif  amateur !

Quand cela commence ? Par quelle suggestion ? Quid des compléments ?  Quid des « prot » ?

Au sujet de ces protéines un œil curieux peut juste regarder la composition de ces gros pots vendus dans les magasins de sport ! Quelle est la provenance de ces protéines, leur traçabilité, OGM ou pas ? On y trouve ainsi, à côté d’autres,  de la taurine, produit retrouvé dans les boissons dites énergisantes dont on sait bien que le fer de lance est le principal sponsor de sports dits extrêmes comme les courses automobiles ou les compétitions de ski extrême !

Il est certain de dire que dans de nombreuses salles de musculation des produits pour améliorer la prise de masse musculaire sont proposés y compris des dérivés stéroïdes.  Un jeune  voulant se développer rapidement et usant de la salle de musculation s'est retrouvé à prendre de son plein gré sans doute (mais en savait-il les conséquences possibles ?), des stéroïdes. Il a un jour fait en suite de banale infection, une insuffisance surrénale aigue et en est mort. J'ai appris cette douloureuse  histoire  par ses parents qui sont mes patients ! Quel  contrôle instaure-t-on dans ces salles ?

 

 Alors :

Quelle pédagogie faut-il instaurer auprès des sportifs évoluant en amateur, pour qu’ils assimilent bien le danger lié à l’usage de tous ces produits et qu'ils s'en éloignent définitivement y compris en pensée ?

Mais aussi  peut-être, voire surtout, quelle pédagogie et quelle action mener,  auprès des dirigeants et des coaches qui, pour certains d’entre eux semble-t-il, seule la course à la performance entrainant l’évolution du club devient critère de qualité afin d’attirer au club  plus  de financement ?

Comment empêcher alors que l’argent soit le moteur du sport ?

Comment permettre alors que les luttes contre tout dopage soient le leitmotiv commun et partagé de toutes les nations de notre monde sportif ?

 

La santé des joueurs de tous niveaux et de tout âge devrait être une préoccupation fondamentale de toutes les personnes qui les encadrent.

Le débat est ouvert !

JcJ

25-07-2013

Journal International de Médecine (JIM)

 

Tous dopés ! Les amateurs encore plus que les professionnels !

Publié le 25-07-2013

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Paris, le jeudi 25 juillet 2013 – Après 5 mois d’investigations, 65 auditions, 86 personnes entendues dont 11 à huis clos, la commission d’enquête du Sénat sur le dopage a rendu public hier un rapport très attendu. Si le fait d’apprendre officiellement que certains sportifs professionnels en particulier les cyclistes, se sont dopés à l’EPO en 1998 n’est pas vraiment une surprise, en revanche, les révélations sur le dopage des amateurs et du trafic qu’il génère dans les salles de sport sont édifiantes.

Tous les sports sont concernés par le dopage et EPO, stéroïdiens, anabolisants sont les produits les plus couramment utilisés comme en témoignent les  bordereaux de prélèvements concernant les Tours de France 1998 et 1999, publiés dans le rapport. La commission se refuse à donner des noms mais personne n’est dupe sur ces années-là. Qu’en a-t-il été du dernier tour au cours duquel la performance de Froome assis sur sa selle au Ventoux en a laissé plus d’un songeur.  Le tennis et le football sont également suspectés, les calendriers sportifs surchargés  inciteraient au dopage, entre autres causes invoquées.

Seulement voilà,  la recherche de la performance n’est plus l’apanage des sportifs professionnels.

Salles de musculation  accusées d’être des plaques tournantes

D’après l’état des lieux exhaustif réalisé par la commission, la pratique du dopage se développerait de plus en plus chez les sportifs amateurs, principalement dans les salles de musculation, de fitness ou de remise en forme. « En effet, d’après les renseignements que nous avons reçus ces salles appelées EAPS (établissements d’activité physiques et sportives) sont souvent des plaques tournantes de la consommation et du trafic, or actuellement rien n’y est fait » a indiqué Jean-Jacques Lozach, le rapporteur. Y circuleraient sous le maillot EPO et stéroïdiens mais pas seulement. Selon Gérard Dine, médecin biologiste, membre de la commission interviewé ce matin sur RMC : «On y trouve une protéine améliorée avec des engrais de contrefaçon ! Le dopage du sportif de tous les jours est facile et se fait avec des vieux produits, d’ex Europe de l’Est, qu’il est très facile de se procurer. Ils sont moins chers, souvent de contrefaçon. Les sportifs high-tech savent qu’il ne faut pas prendre ces produits, qui sont des molécules biologiques et sont donc très facilement repérables ». 

Par ailleurs, si l’on veut être plus discret, il  est très facile de se procurer des produis dopants sur Internet où 300 sites fournisseurs sont identifiés. De nombreux jeunes se dopent peu conscients des risques qu’ils encourent pour leur santé. Heureusement la parole semble se libérer avec le temps.

60 propositions anti-dopage

Constituée depuis le 27 février 2013, la commission d'enquête ne s’est pas contenté de dresser un  état des lieux précis et circonstancié des pratiques dopantes et des politiques publiques en matière de lutte contre ce phénomène, mais aussi de dégager des propositions pour en renforcer l’efficacité. La commission a présenté son  plan de lutte en 60 propositions pouvant être mises en œuvre rapidement.

Pour ce qui concerne les salles de sport « une action choc ciblée est impérative, a rapporté Jacques Lozach, l’incrimination pénale de la détention de produits dopants  doit être élargie à l’encontre des personnes pratiquant un dopage dans le  cadre d’un établissement d’activités physiques et sportives. Ainsi, pourrait-il y avoir obligation d’afficher dans tous les EAPS  une charte concernant la lutte contre le dopage que  bien évidemment chaque usager de ce type d’équipement public ou privé devra respecter. »

Les 60 propositions ont été classées en sept catégories : connaître, prévenir, contrôler, analyser, sanctionner, pénaliser et coopérer. Parmi elles, la création d'une commission «vérité et réconciliation », un financement « d'études plus efficaces dans la lutte contre le dopage au sein du ministère des Sports », « un travail sur les calendriers sportifs surchargés» ou encore «la mise en place de huit responsables régionaux à temps plein ».

L’Espagne serait l’exemple à suivre selon la commission.

Dominique Thibaud

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auld lang syne (Ce n'est qu'un au-revoir

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Les mots à cette heure ne viennent pas et c'est normal. Sidération de tout mon être après cet évènement incroyable.

 

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Aussi loin qu'il m'en souvienne ? 
C'était en 1967... Nous étions à Pondichéry, revenus début Juin sous le ciel indien de France.
J'étais, comment dire, abreuvé de musique dite anglo-saxonne, surtout grâce à l'influence de mon cousin que j'appelais "mathin".
Les Bee Gees, les Shadows, les Ventures, les Doors, les Who avec l'opposition Mods-Rockers, les Beatles bien sûr mais surtout la révélation : The Rolling Stones.
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le single de satisfaction encore en ma possession !
 
Non pas que ce choix avait le don de mettre mes parents hors d'eux, mais parce qu'il y avait et qu'il y a toujours dès la première note des Stones, cette énergie fabuleuse qui m'envahissait déjà et m'envahit toujours.
Peu de temps après, quand mon père pourtant très hostile à l'idée même de la guitare, instrument pour voyou selon lui, revint en Inde avec pour moi le "cadeau" tant espéré : une guitare !
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J'apprenais assez vite, tellement passionné par l’instrument. J'ai encore la méthode signée Zurfluh qui était livrée avec.
 
J'en avais les doigts qui saignaient, mais c'était tellement bon !On fonda alors notre premier groupe de rock avec mon frère. "The Red Tigers".
Rentré en France, ma chambre s’est naturellement ornée des posters offerts dans le magazine Best ! Nombre de ces posters étaient vite arrachés par mon cher père. On me mit alors  au conservatoire et au classique… cela ne fut pas pour moi une punition, bien au contraire. J’ai appris à maitriser ma nonchalance, mes explosivités et garder le rythme. Cet apprentissage de la guitare classique me permettait aussi d’apprendre une certaine technicité. Je me rappelle que souvent lors des temps de repos entre les cours, je me lançais en cachette du professeur sur certaines improvisations rock and roll en reprenant quelques riffs de mes dieux : les Rolling Stones.
Au collège, il y avait deux groupes d’élèves : les fans des Stones et les autres.
Mon meilleur ami de cette époque avait le look de Brian Jones, même coupe de cheveux, blond comme lui. Je gardais ostensiblement la dégaine de Keith ne pouvant m’empêcher quand je chantais de prendre les mimiques de la bouche de Mick.
Les Stones étaient globalement interdits de séjour en France depuis 1971 (la période d’Exile). Est-ce la raison pour laquelle je n’ai eu d’affection particulière pour Pompidou et consorts ? Sans aucun doute !
En 1973, année à marquer d’une pierre particulière, il y eût ce fameux concert réservé aux frenchies au Forest Hill de Bruxelles. Périple organisé par la radio RTL  avec un billet comprenant train et concert.
Et puis de mon côté dès 1972, j’ai reformé des groupes, soit à Brest et surtout à la Flèche, à partir de 1974 où mon alter ego était et le reste toujours un maître en guitare et musique. Il jouait plus volontiers à la manière de Mick Taylor, très posé, très sourcilleux, m’empêchant souvent de partir en live dans des envolées improvisées. Nos concerts étaient essentiellement composés des morceaux des Stones.
Sur Lyon, il fut pour moi très difficile de former un groupe en raison de ces études de médecine. Mais j’allais souvent avec ma guitare jouer dans quelques restaurants, m’étonnant toujours que l’on applaudisse et que l’on me donnât quelque pièce.. Je ne venais guère pour cela !
Avec la vie de couple, cette passion bohème a dû brutalement cesser. Incompatibilité majeure !
Et si 1982 a été l’année de mon mariage, 1982 a été le grand retour des Stones en France.
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Ils ont joué à Gerland !
Mick  a commencé le concert ainsi en parlant français : « Dix ans c’est long ! »
J’en ai pleuré !
Je suis resté plus d’une heure après le concert, allongé sur la pelouse de Gerland en me répétant : je les ai vus.. je les ai vus .. merci mon Dieu !
Les Stones sont revenus en France avec la Tournée de Steel Wheels et puis en 1995, en 1998, en 2003, en 2006, en 2007 !
 
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 The Voodoo Longe Tour : 1995  Bridges to Babylone Tour : 1998  The Licks World Tour : 2003  A Bigger Band Tour : 2006-2007
  
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Mes moyens s’agrandissant, j’ai pu aller alors à ces derniers concerts avec mes enfants et pour les derniers concerts « faire » les dates françaises avec la secrète espérance, qu’un jour viendrait où je pourrais comme un « roadie » faire toute une tournée européenne.
Pour les concerts de 1982 (Still Life) se repasser le disque éponyme !
« 2012 – 2013 » marque les cinquante ans  d’existence du groupe.
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Je n’ai pu me rendre à Londres à l’O2 Arena, ni saisir l’opportunité pourtant jouable du gig au Trabendo à Paris.
Puissé-je désormais saisir toutes les opportunités de la probable tournée européenne et m’enivrer encore et encore de leur énergie.
J’aime les Stones, tout simplement !
 jcj
 
 
 
 

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