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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

Au premier tour on choisit, au second on élimine !

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Chère Europe, où vas-tu ?

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Mon père m’a avoué un jour que, s’il avait vu passer dans la rue un soldat allemand, il l’aurait tué. Il avait alors 18 ans et vivait dans un déchaînement de violence qui a fait de la Seconde Guerre mondiale la période la plus cruelle de toute l’histoire de l’humanité. Mais des hommes et des femmes de foi se sont levés et ont dit : « Plus jamais cela ! » Nous avons atteint aujourd’hui un nouveau record, celui du temps de paix le plus long des derniers siècles. Il est bon de nous en souvenir en cette période historique d’élections.

Je n’ajouterai pas un commentaire à tous ceux que nous diffusent aujourd’hui les médias. Mais je veux me faire ici l’écho de la parole du pape François dans son discours aux chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne à l’occasion du 60e anniversaire du traité de Rome, le 24 mars dernier.

L’Europe a une âme, et son âme demeure unie parce qu’elle vit selon les mêmes vertus – je préfère ce mot à celui de valeur – chrétiennes et humaines, et qu’elle s’est éloignée des idéologies qui l’ont divisée et ravagée. Je cite : « Dans notre monde multiculturel ces valeurs continueront à trouver plein droit de cité si elles savent maintenir leur lien vital avec la racine qui les a fait naître. Dans la fécondité d’un tel lien se trouve la possibilité de construire des sociétés authentiquement laïques, exemptes d’oppositions idéologiques ».

L’Europe est une vie. Comme toute vie, elle est fragile et peut être tuée. Le risque pour cette vie, c’est l’égoïsme. « Le premier élément de la vitalité européenne est la solidarité ». Que l’Europe se fasse la voix des pauvres, la voix de tous ceux qui souffrent des dérives libérales de la mondialisation. Je cite : « L’Europe n’est pas un ensemble de règles à observer, elle n’est pas un ensemble de protocoles et de procédures à suivre. Elle est une vie, une manière de concevoir l’homme à partir de sa dignité transcendante et inaliénable ».

L’Europe est un chemin d’espérance. Je cite : « L’Europe retrouve l’espérance lorsqu’elle ne s’enferme pas dans la peur et dans de fausses sécurités… ; lorsqu’elle investit dans le développement et la paix ; lorsqu’elle investit dans la famille qui est la première et fondamentale cellule de la société ». Le matérialisme « semble lui avoir rogné les ailes… » J’ose dire avec le pape François que « l’Europe a un patrimoine d’idéaux et de spiritualité unique au monde qui mérite d’être proposé à nouveau avec passion…, meilleur antidote contre le vide de valeurs de notre temps ». Ce vide, ajoute-t-il, est « le terrain fertile pour toute forme d’extrémisme ».

J’aime la France. La France dans une Europe des nations. Avec ferveur, je prie pour mon pays. Avec passion, je vous invite à prier pour la France, à l’édifier et à raviver son âme.

 

+ Christophe DUFOUR

Archevêque d’Aix-en-Provence et Arles

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Luc Besson

J’aime cette Page · 56 min · 

 

(English translation below)

LA GRANDE ILLUSION

Mes chers compatriotes, mes amis, mes frères.

Je m’appelle Luc B, j’ai 57 ans, je suis français, marié et père de cinq beaux enfants.
Je n’appartiens à aucune communauté, aucun parti, aucun syndicat.
Je ne bois pas, je ne fume pas et je ne me suis jamais drogué.
Par contre je travaille, et ce, depuis l’âge de 17 ans.
Je travaille pour ma société, pour ma famille et pour mon pays. 
Je suis, somme toute, un citoyen comme les autres. 
J’ai le sentiment de faire partie du peuple de France et je suis fier de l’être.
Je prends la parole aujourd’hui parce que je me dois de dénoncer la belle arnaque dans laquelle nous nous apprêtons à tomber. 

L’Arnaqué

Les arnaqués c’est nous. 
Foule sentimentale, en mal d’idéal, baladée par les discours, épuisée d’avoir cru, écœurée par les promesses non tenues.
Affaiblis, désabusés, nous sommes une proie facile, comme un animal blessé, abandonné au milieu de la forêt.
Aveuglés par nos larmes, nous sommes la cible parfaite des vendeurs de fleurs à l’entrée des églises et des vendeurs de mouchoirs à la sortie des cimetières.
Notre mal-être nous expose, nous rend vulnérable. Nous sommes prêts à entendre n’importe quoi du moment que ça soulage. C’est le moment idéal pour nous abuser et c’est le créneau choisi par les escrocs pour entrer en piste.

L’arnaqueur

Ils sont deux et travaillent en tenaille : la famille LE PEN et le Front National.

Rappelons brièvement ce qu’est la famille LE PEN.
Le père tout d’abord, pour qui la shoah est un détail, le racisme une douce mélodie et l’étranger un nuisible. Il se réclame de race blanche et supérieure, mais plus il parle, plus je rêve d’être noir. 
Il y a une quarantaine d’années, il a monté une petite boutique où tous les articles sur le fascisme, le racisme ou la xénophobie sont en vente libre. 
Il a aussi une maison de disques qui, il n’y a pas si longtemps, éditait encore les droits musicaux de chants nazis. 
La boutique est aussi connue pour ses excès verbaux et physiques et ses dérapages fréquents. Mais les français ont parfois la mémoire courte. Qui se souvient des ratonnades des années 80 ? Qui se souvient de ce jeune arabe jeté dans la seine et qui a succombé à ses blessures ? N’oubliez jamais sinon, un jour, c’est vous qu’on oubliera.

Fatigué par tant d’activités, le père a passé les clés de la boutique à sa fille « Marine », qui aujourd’hui se réclame « la candidate du peuple » « La candidate antisystème »
La bonne blague ! Marine est une héritière, élevée à Saint-Cloud, dans l’aisance et le luxe. 
Elle n’a jamais vraiment travaillé de sa vie, ni en entreprise, ni en usine et encore moins à la ferme. Elle n’a jamais participé à l’essor de la France et n’a jamais créé d’emplois (à part des fictifs apparemment).
Elle est en réalité la parfaite représentante du système qu’elle dénonce. 
Elle vit des allocations de Bruxelles, et se sert de toutes les lois du système pour lui permettre d’améliorer son quotidien. 
Comment peut-on se réclamer « candidate du peuple » quand on n’a jamais travaillé avec lui ni pour lui ? Et comment peut-on se déclarer « antisystème » quand on l’utilise à fond depuis des décennies ?

Le FN maintenant : une Jolie P.M.E qui regroupe, dans ses instances, l’élite du fascisme à la française. 
J’ai lu les 144 points de leur programme pour la présidentielle. Trois ou quatre points sont intéressants, une cinquantaine sont inapplicables, le reste n’est que du racolage électoral. On vous dit tout ce que vous voulez entendre, du moment que vous votez pour eux.
Le Front National nous propose de fermer les frontières et chasser les étrangers, c’est-à-dire vivre petitement, entre nous. De se reproduire en famille en quelque sorte. 
À quelle période de l’histoire et dans quel pays, le repli sur soi-même a-t-il marché ? Jamais. La fermeture entraîne l’isolement. L’isolement amène le totalitarisme. Le totalitarisme mène au fascisme. Le fascisme à la guerre.
Cinq mille ans d’histoire sont là pour le prouver et ce n’est pas la petite héritière de Saint-Cloud qui va changer l’histoire.

L’arnaque 

Comme nous avons affaire à des professionnels, l’arnaque est double.
Régulièrement il y a en France, des élections. Comme les frais de campagne sont remboursés par « le système », il y a du fric à se faire. Le FN présente alors une multitude de candidats inexpérimentés, qui n’ont évidemment aucune chance de gagner, mais qu’importe, la marque FN est suffisamment forte pour passer la barre des 5% et se faire rembourser par « le système ».
On charge alors les frais de campagne et on se fait grassement rembourser. C’est comme ça que le Front National empoche plusieurs millions d’euros à chaque élection.

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Réflexion d'un 27 avril !

Qui suis-je ? Où vais-je ? Et dans quel état j'erre (ha ha).

je me fais figure de la réflexion et de la réaction !

je préfère la réflexion et le regard simple !

je préfère regarder par ce bout de la lorgnette, celui de celles et ceux que je côtoie dans ma vie de tous les jours, celles et ceux qui ne reçoivent rien en échange de leurs euros versés, et non par celui que ceux qui ne jurent que par la macro-économie!

Cela me rappelle un échange des années 90 alors que j'étais le président fondateur de la coordination nationale des médecins face à Douste sur FR3 où déjà j'opposais ces deux façons de voir !

Bien sûr je ne suis qu’un observateur et je regarde !

Je dois regarder ! et me poser alors les questions fondamentales!

Pourquoi nos concitoyens, les sans voix, les ceux d'en bas, les sans dents ont-ils autorisé cela ?

Je me sens subitement humble !

je crois à la capacité de réflexion de toutes et tous de mes compatriotes, de mes concitoyens.

Je me questionne et dieu, que le doute qui m'a toujours Habité (non Jack, please) me tenaille en ces jours.

Je sais que je pourrais malgré mon âge avançant, retrouver l'énergie pour lutter contre toute dictature mais quelles sont mes forces pour que toutes celles et tous ceux de mes compatriotes pour leur permettre cet éclairage-là.

Je ne sais !

Le doute m'habite (please Gerra pas de jeux de mots même si cela me fait chaque fois rire!)

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Les résultats du premier tour étaient prévisibles et déjà mentionnés par différents sondages.

J'ai soutenu Jean Lassalle qui est un homme de cœur et de convictions propres à l'idéal de la Démocratie Sociale.

Si je suis triste de ce petit score, je veux souligner ici le mépris profond des mass-médias vis à vis de ceux qui ont été vite nommés petits candidats et éliminés ainsi du rideau de la visibilité.

Je ne reviendrai pas ici sur la stupidité des primaires ouvertes qui malgré le battage médiatique et monopolistique depuis près d'un an ne reflètent rien de leurs résultats.

Cela étant si l’UMPS est apparemment morte, verra-t-on une nouvelle conception, une recomposition du paysage politique français opposant les progressistes aux conservateurs tant de la gauche que de la droite ?

Quant au second tour, je crois que le pseudo débat que nous concoctent les médias est illusion, notamment sur l’Union Européenne .

En effet, si au premier tour on choisit, au second on élimine!

Je pense ainsi que l’extrême droite a fait globalement le plein de ses voix comme en 2002.

Macron sera élu avec une très large majorité même si je crois que l’abstention sera plus forte qu’en ce premier tour. Quid de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon qui je pense aura plutôt tendance à s’abstenir de choisir.

Tout sera dit après les législatives.

Macron élu président de la République Française, devra alors faire montre d’une audace pour permettre la vraie recomposition en proposant au Peuple des corrections de nos institutions qui amènera ipso facto à un 5+1 id est une nouvelle constitution et donc une nouvelle république.

Je reprends ici la proposition majeure de Jean-Luc Mélenchon proposant la tenue d’une nouvelle constituante à faire adopter par référendum, dissolution de l’Assemblée pour repartir sur de nouvelles bases.

Raymond Barre avait coutume de dire :

« Pour qu’il y ait recomposition, encore faut-il qu’il y ait décomposition ! ».

Nous verrons si décomposition il y aura, lors des prochaines législatives par la mesure du poids des appareils politiques de l’UMPS annoncée comme défunte.

Lyon ce 24-IV-2017

jcj

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Causeur.fr, surtout vous n'êtes pas d'accordMacron: le mirage, jusqu’à quand?

Il est encore temps d’ouvrir les yeux !

Gérard Blua
est écrivain et éditeur.

 

Sorti de nulle part, Emmanuel Macron y retournera-t-il aussi vite ?

La France entière – et pour des raisons diamétralement opposées – retient son souffle devant cet avatar de François Hollande : serait-il consistant ou bien ne serait-il qu’un courant d’air ? Est-il notre futur cauchemar présidentiel ou bien l’un de nos rêves puérils et fugaces ? Il faut dire que le spectacle est bien monté, l’acteur de bonne volonté dans son jeu, le public parfaitement préparé à l’applaudimètre par des commentateurs unanimes à suivre les ordres d’un dramaturge masqué. Bref, une représentation théâtrale fournie clés en main, avec deux dates exclusives de représentations nationales, les 23 avril et 7 mai prochains. Et en prime, la certitude d’une remise d’un César exceptionnel au héros. Un César qui n’aura jamais autant mérité son nom, vu le nombre de Brutus désormais en présence.

Une candidature marquée par la trahison

Car il n’aura échappé à personne que ce qui marque profondément cette candidature tombée du décor céleste, c’est la trahison. De toutes parts. De gauche comme de droite. Sans oublier le centre. Chacun fourbissant les pires ruses, déloyautés et traîtrises. Comme si Emmanuel Macron représentait avant toute chose, un dernier espoir de recyclage pour les seconds couteaux vieillis et les oubliés chroniques de la politique, c’est-à-dire tous ces néo-Judas fabriqués depuis des décennies par un système qui n’arrive plus à maîtriser la médiocrité. Ceux-là même qui, dans les Républiques troisième et quatrième, eussent fait et défait tous les gouvernements. Mais sont réduits depuis de Gaulle à suivre pour survivre, à se fondre dans l’anonymat d’un parti pour exister. Girouettes à l’arrêt sur le bord du chemin du pouvoir, attendant, souvent vainement dans le désert de Buzzati, qu’un Eole présidentiel veuille bien passer par là et leur donner un peu de vie.

Mais à quel Molière adepte des petites combinaisons et des sordides agencements côté cour et côté jardin, doit-on cette tragique comédie qui ramène une élection présidentielle à la pantalonnade la plus mortelle et notre pays au rang des pouvoirs bananiers ? Car il ne faut pas être expert en logique pour déceler dans le déroulement d’horlogerie suisse des événements que nous vivons depuis trois mois, une construction de longue date. Qui peut encore croire que le chœur des « Il est né le divin Macron » ne battrait que d’un élan religieux reconnaissant un esprit supérieur qui, selon Raphaël Stainville dans Valeurs actuelles, « marcherait sur l’eau » ?

Serait alors supérieur celui qui jette son pays dans les mains du Tribunal international pour « crimes contre l’humanité » commis en Algérie. Oublieux du calvaire et du massacre des Pieds-Noirs et des Harkis.

Serait alors supérieur celui qui, récemment, voit la Guyane comme une île dérivant on ne sait où. Peut-être entre l’Atlantique et l’Oural.

Serait alors supérieur celui qui peuple le département de Guadeloupe d’expatriés. Et pourquoi pas de colonisateurs.

Serait alors supérieur celui qui affirme sans rire qu’il n’y a pas de culture française. Notre héros serait-il inculte ou bien aurait-il honte de ses fondations et de son éducation ?

Serait alors supérieur celui qui, dans un récent débat télévisé présidentiel, comme on chasse le papillon, ramasse avec aplomb, chez ses adversaires de droite comme de gauche, les idées les plus consensuelles pour en faire, d’un tour de passe-passe, son programme. S’empêtrant dans les 35 heures, supprimées sans qu’on les supprime, conservées sans qu’on les conserve. Et surtout, qu’on ne l’ennuie plus avec ces petits détails vulgaires ! L’acteur reprend sans cesse le dessus sur le penseur !

Une image virtuelle flottant dans le néant

Car c’est cela Emmanuel Macron : une image virtuelle flottant dans le néant. Certains parlent de télé-réalité. D’autres font référence à un télé-évangéliste. Mais ce qui a prévalu à mon sens dans la délivrance des rôles, c’est son aplomb et son ambition. Le vide ambiant importe peu puisque le texte lui est fourni. C’est uniquement pour cela qu’il fut choisi et choyé dans les langes élyséens. Puis envoyé dans l’urgence d’un délitement quinquennal sur les routes du pouvoir. Mais l’élocution – dont, comme Démosthène, il fut instruit – n’est pas l’éloquence, et le sophisme n’est pas la philosophie. Ce qui tend à démontrer que le théâtre n’est pas la vie. Enfin, la vie quotidienne de tous nos concitoyens. Pas celle qui illumine les magazines people où, il faut le reconnaître, notre candidat-comédien excelle. Comment s’étonner dès lors du puzzle d’affirmations qui marque ses interventions agitées et criardes : « On se fout des programmes ! » « Je revendique l’immaturité en politique ! » « Il faut penser printemps ! » « Je ne suis pas socialiste ! », ce parti dont il fut, pour bien engager sa course à l’échalote. Le meilleur est pour la fin. Ecoutez-le dérouler son véritable programme à Marseille : « Je soutiens l’OM ! » Ah bon. Quid de son prochain meeting à Paris ?

Ce qui m’inquiète le plus en l’occurrence, ce n’est donc pas le personnage lui-même, mais ceux qui se rallient à son panache d’accessoires de théâtre. Il y a, bien sûr, l’ensemble des assoiffés qui suivraient Panurge jusqu’au fond des océans pour un petit éclat politicien, juste leur nom une dernière fois sur une liste. Certes, il y a un peu de dégoût à voir ces encartés antagonistes se presser au guichet et démontrer ainsi au « Un pour tous, tous pourris » de Coluche qu’il était tout simplement visionnaire. Mais il y a tous les autres, nos voisins de palier, de bureau, les anonymes de la rue, qui n’ont pas encore compris que derrière le spectacle brillant de l’artiste, il faudra gouverner un pays, le sixième mondial, avec une majorité qui devra prendre des décisions, laquelle ? Majorité qui aura alors le doigt sur le bouton atomique. Grands dieux ! Donne-t-on des allumettes à un enfant si près d’un dépôt d’essence ? Le général de la gendarmerie Bertrand Soubelet, avec beaucoup de sagesse, vient de dire : « Sans moi » et quitte l’esquif d’Emmanuel Macron. Une décision qui rassure l’intelligence et remet un peu d’ordre dans l’incroyable foutoir qui guide nos pas depuis des mois. Mais les autres ? Ceux qui de droite à gauche tendent leur sébile pour recueillir l’onction du prophète, comment pourront-ils accepter de faire ce qu’ils refusaient dans leurs partis originels ? Et ceux qui se pressent sur les gradins pour se nourrir des mots du prédicateur, quelle sera leur réaction lorsqu’ils vérifieront qu’ils ne recouvrent rien ? Il reste deux semaines devant nous pour voir la réalité et non les sept voiles qui la vêtent. Il reste deux semaines devant nous pour ne pas donner le coup de pied de l’âne au lion France, bien malade il est vrai.

Gérard Blua

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