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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

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Depuis déjà plusieurs mois, le vendredi est soir de rencontres et d’échanges réels autour d’idées audacieuses, de propositions concrètes.

Mais qui sont donc ces Modérés qui placent le vendredi sous le signe de la rencontre Orange?

 

L’équipe des Modérés de Lyon, s’est constituée depuis au moins 5 ans -déjà ! Dieu que le temps passe vite !- autour de Eric Lafond qui était, rappelons-le quand même, lors des dernières élections municipales de 2008,  la tête de liste du MoDem libre et indépendant, libre de sa gauche et de sa droite et indépendant tant de sa droite que de sa gauche, investi par les instances nationales du Mouvement Démocrate.

Je ne rappellerai pas ici le cocasse voire le grotesque du mouvement démocrate local avec des scènes dignes de tragi-comédie transcrites quotidiennement dans le fameux blog de Robert marmoz, journaliste réputé, pour in fine aboutir à se recroqueviller derrière tel leader de droite ou tel leader de gauche dès le premier tour perdant par là même indépendance, liberté et crédibilité!

Heureusement cette liste libre et indépendante montée en catastrophe dès l’accord des instances nationales le 3 janvier 2008 a pu apparaitre et je veux ici remercier la ténacité de celles et ceux qui se sont rassemblés alors derrière Eric Lafond, leader naturel et légitimé par l’investiture.

 

Cette indépendance et cette liberté sont  à mon sens, essentielles si l’on veut assurer une « visibilité », si l’on veut identifier propositions et  projet et ainsi permettre leur réalisation.

 

Il semblerait que pour les prochaines élections, des tractations liées à la mise en place de « l’Alternative »  (sans débat préalable d’ailleurs auprès des militants respectifs), se fassent avec l’évidence même, toujours liée à un des principes de la Charte, d’une alliance « naturelle » avec la droite dite républicaine. Personnellement je n’ai aucune idée de ce qu’est la droite républicaine, sinon qu’elle me renvoie aux « neo-con » du parti républicain américain.

 

Il eût mieux valu établir une volonté de tendre les mains vers celles et ceux qui souhaitent former ce courant démocrate central tant évoqué lors de la dernière élection présidentielle par le candidat François Bayrou. Ainsi tous les progressistes auraient pu se rejoindre oubliant leurs fossés respectifs.

 

 

Mais revenons à ces petites rencontres Orange du vendredi ouvertes à qui souhaite rejoindre la dynamique portée par la liste Eric Lafond.

Au-delà de l’estime que l’on pourrait nous porter, il  y a ce fait intangible qu’aucun des membres de cette équipe n’est un « salarié de la politique » et je crois que cela rassure bien  sur la sincérité de notre engagement. En effet nul n’est là pour se reconduire un poste ou vouloit en vivre. La pertinence de notre projet se révèle alors pour ce qu’il est simplement, qu’à Lyon, la vie de chacune et chacun de ses habitants soit meilleure demain qu’aujourd’hui et qu’hier.

C’est cela ma conception du progrès, le mouvement pour faciliter la vie quotidienne de chacun!

 

Ce qui apparait aussi, est que ce mouvement qui se dessine autour de Eric Lafond n’est surtout pas porté par les petites phrases, les petits combats des petits chefs avec coups tordus et critiques ad hominem.

La liste Lyon est une chance menée par Eric Lafond se veut simplement porteuse d’un projet construit, et surtout  possible.

 

Alors ces petites rencontres Orange du vendredi ? Et bien c’est tout simplement enthousiasmant de voir l’énergie revenir dans le champ de la politique.

Ce soir, nous avons eu droit à une bande son magnifique ! Pensez donc : Deep Purple ! Led Zep ! Dire Straits  ET  bien sûr « The Rolling Stones » avec un superbe « Start Me Up » (je dois avouer que là je n’ai pas bien suivi la discussion…). Mais ce « Start Me Up » écouté ce soir me semble être d‘heureux présage !

 

Cette journée se terminant sur ces notes d’énergie avait commencé ce matin par une conférence de presse afin de lancer le site internet officiel de la liste « Eric Lafond 2014"         

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Le site est désormais ouvert à tous et je vous invite à venir le découvrir et why not, venir participer pleinement à nos côtés à cette campagne des élections municipales que nous voulons pleine de vrais débats sur telle ou telle vision et sur des propositions concrètes. Le chiffre du  premier tour se construisant maintenant avec tous les progressistes !  La vraie politique quoi !

 

 

http://www.ericlafond2014.com

 

 

jcjos

30-XI-2013

 

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Le Conseil National de l'Ordre des Médecins ce 28 novembre présentait à la Presse la troisième édition des atlas régionaux de démographie médicale.

Il est bien observé une bouderie de la  jeune génération envers la médecine générale exercée en libéral, la préférence allant vers une activité salariée plus conforme au besoin d’un « vivre mieux » du médecin, id est sans être bousculé !.

Il est bien observé ainsi un vieillissement des médecins exerçant en ville et notamment dans les grandes villes. L’exemple de Paris est à ce titre bien significatif avec en exergue des loyers de plus élevés rendant plus difficile l’installation.

Il est bien observé une féminisation du corps médical et il parait plausible que cette constante soit aussi une manière d’exercer la médecine d’autre façon.

Ce qui m’a paru bien est que l’analyse du CNOM souligne le « pourquoi envoyer un médecin à l’installation » dans des territoires que l’Etat a déserté.

Ainsi le Docteur Jean-François RAULT, président de la de la section santé publique et démographie médicale du CNOM a déclaré au cours de cette conférence de presse qu’il fallait s’interroger sur la perception du « désert médical » et de constater :

« Pourquoi vouloir mettre un médecin là où il n’y a plus de services publics, plus d’école, plus de poste ? » (source Jim.fr du 29-11-13)

J’avais lors d’un article souligné effectivement cette différence d’appréciation sur le concept de désert médical. Une étude de l’INSEE avait d’ailleurs montré que tout citoyen se trouvait à moins de 20 minutes d’un médecin !

Il est cependant très clair mais de cela on pouvait aisément s’en douter dès les années 90 qu’i y aura une baisse inquiétante de l’exercice de la médecine générale notamment en mode libéral.

Voici donc  la présentation de cette présentation à la Presse de la troisième édition des atlas régionaux de la démographie médicale.

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins publie la troisième édition des Atlas régionaux de la démographie médicale, réalisé à partir des chiffres du Tableau de l’Ordre au 1er juin 2013. Inspiré du modèle national, ces Atlas déclinent l’ensemble des données à l’échelon régional, départemental et à l’échelle des bassins de vie1. Ces publications de diagnostic et de prospective ont pour objectif d’apporter une aide précieuse selon l’approche spatiale dans le cadre de la mise en place du « pacte territoire santé : pour lutter contre les déserts médicaux », lancé par la Ministre de la Santé  il y a tout juste un an. 

Le CNOM rend publiques les données de la troisième édition de ses Atlas régionaux de la démographie médicale française qui mettent clairement en évidence que la problématique de la démographie médicale est propre à chaque territoire. Cette nouvelle version des atlas régionaux met en perspective l'évolution de l'offre de soins primaires en combinant la variation des effectifs des médecins et celle de la population générale, à l'échelle des bassins de vie.

Un outil au service des élus locaux

En complément de l’Atlas national publié en juin dernier qui mettait en évidence une quasi-stagnation des effectifs, les Atlas régionaux permettent de recenser les disparités départementales et d’anticiper les éventuels besoins à une échelle plus fine. Ainsi, selon l’approche territoriale, les effectifs attendus peuvent être très variables d’un département à l’autre.

  • A titre d’exemple pour la région Picardie, le département de la Somme a une forte probabilité de voir ses effectifs augmenter de +2,4% entre 2013/2018 tandis que le département de l’Oise enregistrera une diminution des effectifs de -2,1% sur la même période.

Chaque Atlas régional constitue donc une base de données unique permettant aux élus locaux, en collaboration avec les conseils départementaux et régionaux, d’appréhender de manière efficiente la problématique de l’accès aux soins.

Les enseignements essentiels des Atlas régionaux

Des disparités par mode d’exercice

L’Atlas national 2013 montre que les effectifs en médecine générale ont fortement diminué ces six dernières années, tandis que le nombre des autres spécialités augmentait. L’analyse des données des Atlas régionaux met en évidence que ce constat ne s’applique pas nécessairement à l’ensemble des départements.

  • À titre d’exemple, le nombre de généralistes dans les Pyrénées-Atlantiques est en hausse : alors que l’on en dénombrait 1026 en 2007, ils sont 1073 aujourd’hui.

La problématique du renouvellement des générations à l’échelle locale

L’analyse régionale de la répartition par âge permet d’aider les départements à évaluer le manque réel ou à venir des médecins sur leur territoire.

  • L’Atlas régional de la Champagne-Ardenne a par exemple révélé que d’ici à 5 ans, la situation risque d’être critique pour l’offre de soins de cette région. En effet, les médecins potentiellement sortants, âgés de 60 ans et plus, représentent 26% des effectifs tandis que la tranche d’âge des moins de 40 ans représente 14% de l’ensemble des actifs réguliers.
  • Contre toute attente, la région Ile-de-France enregistre pour sa part la plus forte baisse des effectifs en activité : -2,2%, mais aussi la plus forte proportion de médecins généralistes âgés de plus de 60 ans à l’échelle départementale : 33%.

Mais la présence locale d’une faculté de médecine sur le département est un facteur d’inscription non négligeable. En effet, lors de la première inscription à l’Ordre des médecins, les jeunes médecins privilégient nettement le département où ils ont fait leurs études.

  • Il en est par exemple ainsi en région Pays-de-la-Loire, qui possède deux universités de médecine, Nantes et Angers. Or on constate que ces deux départements concentrent 76,6% des nouveaux inscrits dans la région.

L’attrait de l’exercice libéral diverge selon les départements

La déclinaison des modes d’exercice par département et selon les qualifications permet de mieux appréhender la démographie médicale propre à chaque territoire. L’atlas national 2013 a montré une moindre attractivité de l’activité libérale. Mais l’analyse régionale permet de mettre en évidence que l’exercice libéral reste attractif dans certaines régions.

  • C’est notamment le cas en Limousin : parmi les 2 311 médecins inscrits dans un conseil départemental de la région du Limousin, 41,5% exercent en secteur libéral, 43,7% en secteur salarié et 14,8% en mode mixte. Il en est de même en Franche-Comté, où l’on constate une réelle homogénéisation du type d’exercice dans les quatre départements qui composent la région : ils sont 54,60% à exercer en libéral/mixte dans le Doubs, 56,10% en Haute-Saône, 59,50% dans le Jura et 26,90% en Territoire de Belfort.

L’exercice libéral est privilégié après quelques années d’expérience

Depuis plusieurs années déjà, le CNOM observe au niveau national que l’exercice libéral est très peu attractif en première inscription, et ce malgré la mise en place d’aides et de mesures incitatives à l’installation. Pour autant l’analyse d’une cohorte permet d’observer qu’après cinq années de pratique, ils sont bien plus nombreux à exercer en libéral/mixte. Ce constat s’illustre aussi en région, comme par exemple en Picardie : alors que seuls 12,7% des nouveaux inscrits choisissent l’exercice mixte, ils sont 30% à être installés en libéral ou mixte cinq ans plus tard.

Déserts médicaux et déserts de population : des évolutions contrastées

Les Atlas révèlent une densité moyenne de 9,2 médecins généralistes libéraux et mixtes pour 10 000 habitants. Le CNOM note que certains bassins de vie qui enregistrent une baisse des effectifs en médecine générale sont également confrontés à une diminution de la population générale. Il convient de porter un regard attentif sur les bassins de vie où s’observent conjointement une diminution de l’offre et un accroissement de la population.

 

[1] Selon l’INSEE, le bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès à la fois aux équipements et à l'emploi. Il s’agit d’un espace géographique des pratiques spatiales de la vie quotidienne où les populations vivent et se déplacent (hypermarchés, magasins, gendarmerie, bureau de poste, écoles, équipements sportifs…). Les Atlas régionaux analysent la situation démographique médicale de 2 215 bassins de vie.
 
et l'article publié par le journal international de médecine (jim.fr)

JOURNAL INTERNATIONAL DE MEDECINE – JIM.fr

PRO & SOCIETE

Paris se vide de ses généralistes

Publié le 29/11/2013  in JIM.fr

Paris, le vendredi 29 novembre 2013 – L’Ordre des médecins publiait hier ses atlas régionaux de la démographie médicale. Les années se suivent et les constats se ressemblent : derrière la stabilité de l’effectif global (+ 0,9 % entre 2007 et 2013) des disparités fortes existent en fonction des régions, des spécialités et des modes d’exercice.

Première inscription jamais loin de la fac !

Les différences sont d’abord territoriales : on constate ainsi une progression de 4,7 % du nombre de praticiens dans les Pays de Loire, quand l’Ile de France accuse une baisse de 4,2 %. Par ailleurs, au sein d’une même région, les départements ne sont pas tous logés à la même enseigne. D’une manière générale, l’Ordre des médecins insiste sur le fait que les localités qui accueillent une université sont souvent celles qui comptent le plus grand nombre de nouveaux praticiens. Ainsi, dans les Pays-de-la-Loire, les villes de Nantes et d'Angers qui comptent chacune une faculté de médecine enregistrent 76 % des nouveaux inscrits de la région.

Bordeaux plutôt que Paris

Les chiffres publiés par l’Ordre confirment par ailleurs une diminution des effectifs de généralistes au cours des six dernières années, alors que les spécialistes eux sont toujours plus nombreux. Si quelques exceptions confirment la règle (les Pyrénées-Atlantiques ont « recruté » quarante sept omnipraticiens supplémentaires en six ans), certaines situations sont préoccupantes. C’est notamment le cas à Paris où le nombre de généralistes a diminué de 20 % depuis 2007. Les projections réalisées par l’Ordre laissent par ailleurs redouter une baisse de 31 % entre 2008 et 2018. Les loyers très élevés sont la première des raisons qui éloignent les généralistes de la capitale, tandis que plus qu’ailleurs ils ont tendance à privilégier un mode d’exercice particulier (acupuncture, homéopathie…). D’une manière globale, Jean-François Rault, président du Conseil de l’Ordre constate qu’aujourd’hui « ce n’est plus Paris le premier choix des internes, mais Bordeaux ». Enfin, l’Ordre signale une nouvelle fois que si l’exercice libéral reste boudé par les nouveaux inscrits, la tendance s’estompe après quelques années de pratique. L’exemple de la Picardie est à cet égard marquant : lors de la première année, 12,7 % des jeunes médecins choisissent l’exercice libéral, mais ils sont 30 % à avoir fait ce choix cinq ans après leurs débuts.

Et si les patients bougeaient ?

La présentation de ces atlas régionaux par les responsables de l’Ordre a été l’occasion pour eux de s’interroger sur notre perception du désert médical. Ils ont par exemple souhaité rappeler que la diminution des effectifs s’observait parfois dans des localités également marquées par une baisse de la population. Plus généralement, Jean-François Rault a constaté : « Pourquoi vouloir mettre un médecin là où il n’y a plus de services publics, plus d’école, plus de poste ? Il ne faut pas à tout prix vouloir sa maison de santé (…) : organisons nous différemment, sur des modes différents. Sans doute faudra-t-il également que les patients se déplacent davantage » a-t-il considéré, loin des déclarations habituelles sur ce thème.

AH



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Peace and Love ! le 29  novembre 2001 George Harrison disait au-revoir au monde vivant.

Plus que des mots cette vidéo issue de Youtube

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Il est bien de se souvenir.

En effet pour savoir où l’on va, il faut se souvenir d’où l’on vient !

Le passé permettant le présent et présageant de l’avenir. On me dit souvent qu’il ne me faut pas regarder dans le rétroviseur mais je persiste à croire que c’est utile voire nécessaire.

Ce matin, se bousculaient dans ma tête des images, des phrases, des mots.

Ouvrant mon ordinateur, je tombe sur la page d’accueil de Google qui fête l’anniversaire de Claude Lévi-Strauss.  Un doute ! Ma mémoire me ferait-elle défaut ? Moi qui le croyais mort ! Effectivement il s’est éteint en 2009 !

J’ai beaucoup lu cet écrivain et un titre me vient soudain à l’esprit «  Race et Histoire » ! A l’heure où le mélange des singes de sexe femelle et des bananes s’amplifie, il serait intéressant de relire Claude Lévi-Strauss. « Les cultures n’ont-elles pas la même force et la même dignité ? »

Et puis ce matin,  la belle intervention de Eric Lafond sur Lyon Capitale (media qui persiste de manière imbécile à croire ou faire croire que le monde est divisé en deux ou qu’il n’y a que deux camps en politique en lui clouant une étiquette de « centre droit ») qui portera le projet des "Modérés de Lyon" au travers de la liste "Lyon est une chance".

Et c’est là où ma pensée dérive vers cette droite, notamment sur Lyon où les affichages ont déjà commencé afin de familiariser les lyonnais au visage de leur candidat tête de liste.

Mais quand même, je ne peux oublier le mutisme édifiant de cette future tête de liste de la droite lyonnaise devant l’insulte proférée à l’encontre d’Anne-Marie Comparini à qui je pense souvent et qui a été présidente du conseil de la région rhone alpes et député de Lyon, par le secrétaire général de l’UMP d’alors.

A sa place, j’aurais eu une réaction saine et aurais taclé ce mufle. Mais il ne l’a surtout pas fait tout heureux de sa petite victoire.

Puisse cette vidéo raviver la mémoire, les mémoires !


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Changer de Premier Ministre ? Mais pourquoi faire ?

Il est entendu çà et là qu’il faudrait changer de premier ministre !

 

D’accord mais franchement pour quoi faire ?

 

Malek Boutih député de l’Essonne et appartenant au parti socialiste, ancien président du « mouvement  SOS racisme », demande un tel changement, comme beaucoup d’autres et selon le dernier coup de sonde (sondage) par une très grande majorité de français.

 

Effectivement le poste de premier ministre a été prévu dans l’article 8 de la Constitution et sert en général de "fusible".

 

Or en l’an 2000, notre Constitution a été modifiée et a porté la durée du mandat du président de la république à 5 ans, le mandat des députés étant lui,  resté fixé  à 5 ans !

 

Par définition, un changement de premier ministre n’aurait alors de sens que si le premier ministre  se retrouvait incapable d’accomplir la volonté du président de la république.

 

La Constitution initiale de 1958 avait dans son essence, amené une réponse en définissant le mandat de la législature à 5 ans et le mandat présidentiel à 7 !

 

Ainsi se posent depuis l’an 2000, le sens et la réalité du premier ministre !

 Je précise avec malice au lecteur que personnellement j’avais voté non à ce référendum préférant de loin un septennat non renouvelable !

 

Si le président préside, il gouverne en conséquence de cette réforme de l’an 2000, aussi. Il se retrouve ainsi en première ligne, sa fonction n’est plus préservée et, le premier ministre souvent  surnommé le « fusible » ne peut plus « sauter » !

 

Alors un changement de premier ministre ? D’accord  mais pour faire quoi ? Sur quelle majorité pourrait-il s’asseoir ?

 

C’est ainsi qu’il nous faut relire notre Constitution !

 

Elle stipule à son article 2 que son principe est le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » !

 

Peut-on aujourd’hui dire que la gouvernance reste « du peuple, par le peuple et pour le peuple » ?

 

La réponse semble très évidente : NON !

 

Alors plutôt que de proposer ce qui avait du sens avant l’an 2000, il revient dans le sens le plus pur de la démocratie, au président de la république de redonner au peuple les clés du choix !

 

Je propose ainsi que le président de la république française use de l’article 11 de  nôtre Constitution !

 

Cet article 11, tant réfléchi depuis 1958, permet au président de proposer au peuple un projet portant réforme de l’organisation des pouvoirs publics !

 

En l’état, cette réforme de la constitution ne pourrait être admise par l’application de l’article 89 (réunion du Congrès).

 

Voici donc la réforme que je proposerai au président de la république de reformuler et présenter au peuple de France réformant ainsi l’article 25 de la constitution.

Les principaux points de cette réforme constitutionnelle porteraient ainsi sur 5 points :

 

                1. Le mandat présidentiel

 

                2. Le mode d’élection des représentants du peule

 

                3. La durée de mandats des représentants du peuple (locaux et nationaux)

 

                4. La non possibilité du cumul tant des mandats que des fonctions

 

                5. Le relèvement du seuil d’éligibilité

 

Projet de loi portant réforme de l'article 25 de la constitution française,

présenté au peuple français par voie référendaire!

 

1. le mandat présidentiel est porté à 7 ans et n’est pas renouvelable

 

2. la durée de mandat des représentants du peuple, locaux et nationaux est fixée  à 5 ans.

 

3. le mode d’élection des sénateurs est réformé et relève d’un mode électoral au suffrage direct.

 

4. les mandats ne peuvent se cumuler

 

5. il ne peut y avoir de cumul de fonctions liées à la portée des mandats

 

6. les mandats ne sont renouvelables qu’une fois  (exception faite du mandat présidentiel qui lui n’est pas renouvelable)

 

7. toutes les élections (municipale, territoriale : départementale et régionale, législative et sénatoriale) participent du même mode électoral à savoir le mode existant au niveau municipal !

Le mode de scrutin alors applicable est le scrutin de liste à deux tours, avec dépôt de listes complètes, sans adjonction ni suppression et sans modification de l'ordre de présentation possibles lors du vote

 

8. le seuil d’éligibilité est porté à 20% au lieu des 12,5% actuels !

 

Ainsi si ce projet de loi est adopté, le président pourrait selon l’article 12 dissoudre les deux chambres parlementaires et provoquer alors un renouvellement complet et juste des représentations du peuple.

 

Je suggérerai à toutes celles et tous ceux qui souhaitent un changement de gouvernance de s’inspirer de ma proposition de réforme constitutionnelle  en la faisant  adopter par voie référendaire afin de respecter l’article 2 de notre constitution  dont le principe est « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple! »

jcj

12-XI-2013

 

 

 Télécharger la Constitution Française

 

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La presse s’était largement émue de la volonté du B&B, désormais nommé par eux-mêmes,«plan B » de rassembler les familles dites du Centre !
Et heureusement car les militants du Mouvement Démocrate ont pu ainsi s’informer, même si cela avait été évoqué lors de l’Université de Rentrée de Guidel .
Je m’étais personnellement ému de cette absence de débat interne au sein de chacune des instances du MoDem et notamment dans ce souci particulier de l’exercice transversal de la démocratie, l’Université de rentrée ne pouvant accueillir tous les militants !
C’est ainsi que les étapes et la teneur de ce rapprochement nous étaient plus volontiers rapportées par la presse.
Plus qu’un programme commun, il serait présenté lors d’une conférence de presse commune, sous les « sunlights » de tous nos mass-média, «une charte » avec annonce officielle de ce rapprochement et cerise sur le gâteau, le même jour, le B&B  en show sur le plateau du 20 heures de TF1 !
 
J’avais en date du 24 Octobre écrit une adresse à François Bayrou, président du Mouvement Démocrate. Ce texte sans prétention conjurait le président de mon parti à organiser un Congrès Extraordinaire pour que débat ait lieu avec les militants et notamment ceux de toujours avant la présentation de cette charte!
Il m’avait paru évident en rédigeant cette adresse au président du MoDem que ma proposition ne serait pas entendue mais comme je le dis souvent, qui n’ose rien ou ne tente rien, ne peut rien espérer en retour.
 
Mardi 5 novembre, chacun des militants et cadres du parti recevaient un courriel de François Bayrou. (copie du courriel reçu ci-dessous)
Il tenait à nous informer du processus  envisagé avant la conférence commune qu’il allait tenir avec Jean-Louis Borloo dans l’après-midi. J’ai retenu de son courriel le mot «proposition ».
J’ai aussi bien lu cette phrase « Vous jugerez le texte qui vous sera soumis et, étant donné le soin que nous avons mis à le rédiger, je ne doute pas que vous lui apporterez votre soutien. Vous pourrez aussi vérifier que les inquiétudes exprimées ici ou là étaient vaines. C'est un texte de bonne foi et qui respecte nos valeurs ».
Cet effort de communication directe m’a paru louable mais quand même, la messe n’était-elle pas déjà dite ?
 
Je n’avais pas encore appris le nom donné à cette opération de rassemblement des familles dites du Centre !
J’en ai pris connaissance le soir en écoutant mon poste de radio (je ne regarde plus la tévé)!
« L’alternative !»
 
En entendant ce mot,  il m’est revenu spontanément le vague souvenir d’une des définitions de ce mot au travers de quelques images, les arènes de Nîmes, ma ville natale et l’allure de Marie Sara recevant l’Alternative dans les années 90 !
Ainsi l’alternative en tauromachie est une cérémonie au cours de laquelle le novillero, matador débutant va recevoir du matador le plus ancien, épée, muleta et premier taureau !
Cette association de définitions différentes de l’alternative m’a paru amusante.
Ainsi si je voulais être mauvaise langue, je pourrais poser la question de savoir qui est le novillero, qui est le matador le plus ancien et quel sera le premier taureau !
 
Mais il nous faut avancer et faire que l’idée de progrès puisse être un moteur  pour notre pays et permettre que  l’ensemble de ses habitants et en particulier cette « drôle de classe moyenne » puisse en voir les résultats et avoir une vie meilleure que celle d’hier  et ce de manière durable et permanente.
En effet, comment ne pas prendre en compte pour cette classe moyenne un "reste à charge" qui ne cesse de croître, avec notamment tous ces frais qui s'ajoutent de par l'incitation forte voire presque l'obligation des administrations à user de l'informatique, de l'outil internet, de la possession d'un téléphone portable, dernier exemple en date ces fameux sms envoyés   par Pôle Emploi mais jamais reçus à cause d'une panne de SFR et qui ont de fait pénalisé les réceptionnaires par une punition immédiate, se faire sortir des chiffres du chômage et ne pas percevoir d'indemnités durant deux mois.        
Ainsi si cela est source certaine d'économie pour l'administration, cela se traduit ipso facto par des frais supplémentaires (sont-ils vraiment nécessaires) pour l'usager !
Ce Reste A Charge ne cessant de croître  entraine un "Reste A Vivre" de plus en plus amoindri. Ainsi il n'est pas rare d'entendre des personnes s'exclamer que même si leur salaire a pu augmenter, et bien ils font moins de choses qu'avant !
Il convient et je pense que cela devrait être une préoccupation constante de nos politiques d'engager une action permanente pour renforcer la classe moyenne.
C'est ce qu'a d'ailleurs engagé le président des Etats Unis Barak Obama tout dernièrement!
 
Je l’avais déjà exprimé çà et là ! Qu’est-ce que la gauche, qu’est-ce que la droite ? Je n’en sais rien !
 
Je sais par contre où je me situe, ce camp de la volonté progressiste, élément dynamique et porteur de la Réforme permettant la cohésion du peuple et faire que pour chacun d’entre nous demain soit meilleur qu’hier, conception sous tendue par les idéaux portés tant par Marc Sangnier au travers du « Sillon», que Emmanuel Mounier par le "Personnalisme Communautaire" ,  auxquels je veux sans cesse me référer.
C’est bien pour cela que je ne peux comprendre ce qu’est le centre-droit ou le centre-gauche !
 
Il y a pour moi le camp du progrès et de la réforme versus le camp des conservateurs.
Dans chacun de ces camps peuvent sans problème se retrouver des personnes issues de partis divers tant de ce que l’on nomme la droite ou ce que l’on nomme la gauche.
 
Mon engagement politique a toujours été dans cette vision de la dynamique du progrès et de la réforme permettant l’épanouissement durable de chacun d’entre nous.
Le présupposé de cette volonté de progrès implique une volonté permanente de «partager les codes » afin que chacun puisse continuer de s’élever et vivre mieux.
L’instruction plus que l’éducation est ainsi le premier chantier. C’est bien ce que proposait François Bayrou lors de sa campagne présidentielle.
 
La situation actuelle du pays avec les "à peu près" de la gouvernance quel qu’en soient les domaines, la résignation de certains, la colère d’autres, le repli sur soi et le refuge vers les extrêmes est préoccupante.
Au travers de mon activité de médecin de quartier, je ne peux que saisir l’angoisse des lendemains, qu’entendre les colères ou les interrogations.
Cela va crescendo depuis plus de dix ans et cela atteint, je le crains, un seuil inacceptable.
 
La Marche de Jean Lassalle, au travers de ses rencontres et des cahiers de l’espoir est à ce titre un éclairage très précieux !
J’avais évoqué lors de son passage sur Lyon, le fait qu’un pays dont la classe moyenne s’affaiblit, se paupérise, se résigne, ne peut que se tourner vers les dictatures. L’Histoire nous l’a montré maintes fois !
 
Alors j’ai écouté et lu et relu les interventions de Jean-Louis Borloo et de François Bayrou tant lors de leur conférence de presse commune que sur le plateau de TF1.
J'ai lu également avec beaucoup d'attention le communiqué de Jean Lassalle, le député qui marche !
 
J’ai lu et relu les quatre pages de la Charte UDI-MoDem, « l’Alternative » !
 
Que dire sinon que ce texte est juste et qu’il amène un éclairage nouveau de la volonté politique et le réveil du camp du progrès et de la réforme pour permettre l’équité pour les citoyens d’un pays en crispation, en colère, en résignation !
 
Un petit détail cependant de cette charte dans la notion des partenariats et qui seul a intéressé la presse, est cette expression de  « droite républicaine » ! Qu’est-ce que c’est ? Je ne sais !
S’il s’agit de « la maison bleue », ses membres ont-ils tourné la page du « sarkozisme » triomphant et méprisant ?
Je crois que la prise de champ est nécessaire et qu’il ne faut surtout pas s’enfermer dans le simplisme des étiquettes.
Bien sûr s’annoncent des élections, locales et européennes en 2014, puis territoriales (métropoles ?) en 2015 et dans le viseur la présidentielle de 2017 !
La campagne des municipales a déjà commencé et sur Lyon en particulier l’UMP est la première à se mettre en mouvement par affiches et tracts afin de permettre la notoriété de celui qui aura à charge de conduire leur liste.
 
Localement en ce qui concerne les démocrates, il n’est pas faux de dire que les discussions de cuisine ont bien commencé et que s’affrontent déjà  non pas des porteurs de projets mais des projections existentielles et d’ego. Et qu’avant que la campagne du premier tour portée par une liste de démocrates libres et indépendants, ne démarre vraiment  les caciques fédéraux évoquent des petits calculs afin d’avoir des sièges ou des strapontins ou pour se projeter déjà sur 2020 !
Comme le disait si justement Raymond Barre, «  il n’y a pas un fauteuil à occuper mais un travail à faire » basé sur un projet réaliste, clair, audible et lisible sous-tendu par les idéaux et la philosophie de notre mouvement.
 
Si on éloigne le spectre des élections prochaines, je dois dire, hormis cette allusion à une droite républicaine (il eût mieux valu évoquer une droite progressiste), cette proposition de texte, de charte,  de cette alternative est une chance à saisir pour toutes celles et ceux qui souhaitent que demain soit mieux qu’hier !
 
A la fin de ce mois se tiendra un Conseil National.
Puissent être nombreux les courageux qui oseront alors demander et provoquer la tenue d’un Congrès extraordinaire dont le seul ordre du jour serait  l’analyse de tous les éléments de ce texte et évacuer ainsi de manière démocratique les arrière-pensées, les sous-entendus et autres querelles d’ego.
 
En effet, je persiste à croire que parler de cette charte lors d’un congrès statutaire ordinaire serait de fait, en minimiser la portée.
 
Ce serait alors non pas de « juger d’une proposition » , mais  bien donner un simple quitus et
«ite, missa est » !
 
 Ce 8 novembre 2013
jcj        
 
5 Novembre 2013
Message de François Bayrou avant la conférence de presse avec Jean-Louis Borloo
À tous les cadres et militants,
 
Cet après-midi, nous officialiserons la proposition de rapprochement que Jean-Louis Borloo et moi-même, en tant que présidents de l'UDI et du MoDem, ferons à nos mouvements.
 
Vous pourrez suivre cet événement en direct en vidéo sur notre site internet et sur les chaînes de télévision LCP AN, LCI et BFM TV.
 
Le texte de cette charte a été négocié avec grand soin, de manière à prendre en compte le plus largement possible toutes les attentes exprimées, au sein des deux mouvements.
 
Car évidemment, il s'agit d'un rapprochement, d'une entente, d'une coopération, et pas d'une fusion. Chacun des deux mouvements, le MoDem et l'Udi, garde ses structures et sa vie interne : nous avons choisi un rapprochement qui nous entraîne à travailler ensemble pour relever les défis si impressionnants de la situation de notre pays.
 
Tel quel, ce texte répond à deux impératifs : d'abord vaincre l'isolement qui empêche d'être entendu. Le PS au pouvoir a obstinément refusé toute évolution de nos institutions qui était la condition d'un changement de la pratique politique. Dès lors, il s'est enfermé dans des appareils politiques porteurs d'une vision du monde fausse et dépassée, et les décisions qu'il a prises, aussi bien que les décisions qu'il a refusé de prendre, conduisent la France à l'échec et les Français à la désespérance. Ce désenchantement est devenu si profond qu'un grand nombre de Français en est réduit à tourner ses regards vers l'extrémisme ! Découragement et montée de l'extrémisme, cette dérive, que rien de paraît devoir enrayer, nous ne devons pas et ne pouvons pas l'accepter. Pour cela, il faut que les mouvements dont les idées sont proches se rassemblent et avancent ensemble pour offrir une alternative.
 
Ensuite, il fallait que l'histoire et la pleine responsabilité de chacun de nos deux mouvements soit prise en compte et consacrée, au sein de la construction commune. Dans ses valeurs, dans ses idées, dans son ADN.
 
Vous jugerez le texte qui vous sera soumis et, étant donné le soin que nous avons mis à le rédiger, je ne doute pas que vous lui apporterez votre soutien. Vous pourrez aussi vérifier que les inquiétudes exprimées ici ou là étaient vaines. C'est un texte de bonne foi et qui respecte nos valeurs.
 
Nous aurons un Conseil national qui examinera ce texte d'ici à la fin du mois de novembre et nous aurons aussi notre congrès ordinaire au mois de janvier.
 
Rarement, dans ce contexte de rejet et de véritable sécession, la responsabilité des femmes et hommes politiques aura été aussi grande. Il leur appartient de tourner le dos aux rancunes et aux incompréhensions pour construire ensemble et éviter les dérives. Il est vrai que cela demande une certaine abnégation, un dépassement de soi. Cela demande de tourner la page sur des incompréhensions et des frustrations. Mais cet effort est nécessaire et il montre notre bonne foi. Et les Français le comprennent. Je vous rappelle que dans le dernier sondage publié, 70 % des sympathisants des deux mouvements approuvent leur rapprochement, et que l'UDI et le MoDem ont désormais, et de loin, la meilleure image de tous les mouvements politiques français. C'est un encouragement à bouger, et non pas à se replier sur soi.
 
Je vous adresserai le texte de la Charte que nous proposons dès ce soir, bien entendu.
 
Je n'ai aucun doute sur le chemin que nous devons suivre pour que la France retrouve la confiance perdue. Et que nous devenions les acteurs centraux de sa reconstruction.
Je vous dis mon amitié et mon engagement à vos côtés.
 
François Bayrou
 
 
 

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La presse s’était largement émue de la volonté du B&B, désormais nommé par eux-mêmes,
«plan B » de rassembler les familles dites du Centre !
Et heureusement car les militants du Mouvement Démocrate ont pu ainsi s’informer, même si cela avait évoqué lors de l’Université de Rentrée de Guidel .
Je m’étais personnellement ému de cette absence de débat interne au sein de chacune des instances du MoDem et notamment dans ce souci particulier de l’exercice transversal de la démocratie, l’Université de rentrée ne pouvant accueillir tous les militants !
C’est ainsi que les étapes et la teneur de ce rapprochement nous étaient plus volontiers rapportés par la presse.
Plus qu’un programme commun, il serait présenté lors d’une conférence de presse commune, sous les « sunlights » de tous nos mass-média, «une charte » avec annonce officielle de ce rapprochement et cerise sur le gâteau, le même jour, le B&B  en show sur le plateau du 20 heures de TF1 !
 
J’avais en date du 24 Octobre écrit une adresse à François Bayrou, président du Mouvement Démocrate. Ce texte sans prétention conjurait le président de mon parti à organiser un Congrès Extraordinaire pour que débat ait lieu avec les militants et notamment ceux de toujours avant la présentation de cette charte!
Il m’avait paru évident en rédigeant cette adresse au président du MoDem que ma proposition ne serait pas entendue mais comme je le dis souvent, qui n’ose rien ou ne tente rien, ne peut rien espérer en retour.
 
Mardi 5 novembre, chacun des militants et cadres du parti recevaient un courriel de François Bayrou. (copie du courriel reçu ci-dessous)
Il tenait à nous informer du processus  envisagé avant la conférence commune qu’il allait tenir avec Jean-Louis Borloo dans l’après-midi. J’ai retenu de son courriel le mot «proposition ».
J’ai aussi bien lu cette phrase « Vous jugerez le texte qui vous sera soumis et, étant donné le soin que nous avons mis à le rédiger, je ne doute pas que vous lui apporterez votre soutien. Vous pourrez aussi vérifier que les inquiétudes exprimées ici ou là étaient vaines. C'est un texte de bonne foi et qui respecte nos valeurs ».
Cet effort de communication directe m’a paru louable mais quand même, la messe n’était-elle pas déjà dite ?
 
Je n’avais pas encore appris le nom donné à cette opération de rassemblement des familles dites du Centre !
J’en ai pris connaissance le soir en écoutant mon poste de radio (je ne regarde plus la tévé)!
« L’alternative !»
 
En entendant ce mot,  il m’est revenu spontanément le vague souvenir d’une des définitions de ce mot au travers de quelques images, les arènes de Nîmes, ma ville natale et l’allure de Marie Sara recevant l’Alternative dans les années 90 !
Ainsi l’alternative en tauromachie est une cérémonie au cours de laquelle le novillero, matador débutant va recevoir du matador le plus ancien, épée, muleta et premier taureau !
Cette association de définitions différentes de l’alternative m’a paru amusante.
Ainsi si je voulais être mauvaise langue, je pourrais poser la question de savoir qui est le novillero, qui est le matador le plus ancien et quel sera le premier taureau !
 
Mais il nous faut avancer et faire que l’idée de progrès puisse être un moteur  pour notre pays et permettre que  l’ensemble de ses habitants et en particulier cette « drôle de classe moyenne » puisse en voir les résultats et avoir une vie meilleure que celle d’hier  et ce de manière durable et permanente.
En effet, comment ne pas prendre en compte pour cette classe moyenne un "reste à charge" qui ne cesse de croître, avec notamment tous ces frais qui s'ajoutent de par l'incitation forte voire presque l'obligation des administrations à user de l'informatique, de l'outil internet, de la possession d'un téléphone portable, dernier exemple en date les fameux sms envoyés jamais  par Pôle Emploi mais jamais reçu à cause d'une panne de SFR et qui ont de fait pénalisé les réceptionnaires par une punition immédiate, se faire sortir des chiffres du chômage et ne pas percevoir d'indemnités.
Ainsi si cela est source certaine d'économie pour l'administration, cela se traduit ipso facto par des frais supplémentaires (sont-ils vraiment nécessaires) pour l'usager !
 
Je l’avais déjà exprimé çà et là ! Qu’est-ce que la gauche, qu’est-ce que la droite ? Je n’en sais rien !
 
Je sais par contre où je me situe, ce camp de la volonté progressiste, élément dynamique et porteur de la Réforme permettant la cohésion du peuple et faire que pour chacun d’entre nous demain soit meilleur qu’hier, conception sous tendue par les idéaux portés tant par Marc Sangnier au travers du « Sillon», que Emmanuel Mounier par le "Personnalisme Communautaire" ,  auxquels je veux sans cesse me référer.
C’est bien pour cela que je ne peux comprendre ce qu’est le centre-droit ou le centre-gauche !
 
Il y a pour moi le camp du progrès et de la réforme versus le camp des conservateurs.
Dans chacun de ces camps peuvent sans problème se retrouver des personnes issues de partis divers tant de ce que l’on nomme la droite ou ce que l’on nomme la gauche.
 
Mon engagement politique a toujours été dans cette vision de la dynamique du progrès et de la réforme permettant l’épanouissement durable de chacun d’entre nous.
Le présupposé de cette volonté de progrès implique une volonté permanente de « distribuer les codes » afin que chacun puisse continuer de s’élever et vivre mieux.
L’instruction plus que l’éducation est ainsi le premier chantier. C’est bien ce que proposait François Bayrou lors de sa campagne présidentielle.
 
La situation actuelle du pays avec les "à peu près" de la gouvernance quel qu’en soient les domaines, la résignation de certains, la colère d’autres, le repli sur soi et le refuge vers les extrêmes est préoccupante.
Au travers de mon activité de médecin de quartier, je ne peux que saisir l’angoisse des lendemains, qu’entendre les colères ou les interrogations.
Cela va crescendo depuis plus de dix ans et atteint, je le crains, un seuil inacceptable.
 
La Marche de Jean Lassalle, au travers de ses rencontres et des cahiers de l’espoir est à ce titre un éclairage très précieux !
J’avais évoqué lors de son passage sur Lyon, le fait qu’un pays dont la classe moyenne s’affaiblit, se paupérise, se résigne, ne peut que se tourner vers les dictatures. L’Histoire nous l’a montré maintes fois !
 
Alors j’ai écouté et lu et relu les interventions de Jean-Louis Borloo et de François Bayrou tant lors de leur conférence de presse commune que sur le plateau de TF1.
J'ai lu également avec beaucoup d'attention le communiqué de Jean Lassalle, le député qui marche !
 
J’ai lu et relu les quatre pages de la Charte UDI-MoDem, « l’Alternative » !
 
Que dire sinon que ce texte est juste et qu’il amène un éclairage nouveau de la volonté politique et le réveil du camp du progrès et de la réforme pour permettre l’équité pour les citoyens d’un pays en crispation, en colère, en résignation !
 
Un petit détail cependant de cette charte dans la notion des partenariats et qui seul a intéressé la presse, est cette expression de  « droite républicaine » ! Qu’est-ce que c’est ? Je ne sais !
S’il s’agit de « la maison bleue », ses membres ont-ils tourné la page du « sarkozisme » triomphant et méprisant ?
Je crois que la prise de champ est nécessaire et qu’il ne faut surtout pas s’enfermer dans le simplisme des étiquettes.
Bien sûr s’annoncent des élections, locales et européennes en 2014, puis territoriales (métropoles ?) en 2015 et dans le viseur la présidentielle de 2017 !
La campagne des municipales a déjà commencé et sur Lyon en particulier l’UMP est la première à se mettre en mouvement par affiches et tracts afin de permettre la notoriété de celui qui aura à charge de conduire leur liste.
 
Localement en ce qui concerne les démocrates, il n’est pas faux de dire que les discussions de cuisine ont bien commencé et que s’affrontent déjà  non pas des porteurs de projets mais des projections existentielles et d’ego. Et qu’avant que la campagne du premier tour portée par une liste de démocrates libres et indépendants, ne démarre vraiment  les caciques évoquent les petits calculs afin d’avoir des sièges ou des strapontins.
Comme le disait si justement Raymond Barre, «  il n’y a pas un fauteuil à occuper mais un travail à faire » basé sur un projet réaliste, clair, audible et lisible sous-tendu par les idéaux et la philosophie de notre mouvement.
 
Si on éloigne le spectre des élections prochaines, je dois dire, hormis cette allusion à une droite républicaine (il eût mieux valu évoquer une droite progressiste), cette proposition de texte, de charte,  de cette alternative est une chance à saisir pour toutes celles et ceux qui souhaitent que demain soit mieux qu’hier !
 
A la fin de ce mois se tiendra un Conseil National.
Puissent être nombreux les courageux qui oseront alors demander et provoquer la tenue d’un Congrès extraordinaire dont le seul ordre du jour serait  l’analyse de tous les éléments de ce texte et évacuer ainsi de manière démocratique les arrière-pensées, sous-entendus et querelles d’ego.
 
En effet, je persiste à croire que parler de cette charte lors d’un congrès statutaire ordinaire serait de fait, en minimiser la portée.
 
Ce serait alors non pas de « juger d’une proposition » , mais  bien donner un simple quitus et
«ite, missa est » !
 
 Ce 8 novembre 2013
jcj        
 
5 Novembre 2013
Message de François Bayrou avant la conférence de presse avec Jean-Louis Borloo
À tous les cadres et militants,
 
Cet après-midi, nous officialiserons la proposition de rapprochement que Jean-Louis Borloo et moi-même, en tant que présidents de l'UDI et du MoDem, ferons à nos mouvements.
 
Vous pourrez suivre cet événement en direct en vidéo sur notre site internet et sur les chaînes de télévision LCP AN, LCI et BFM TV.
 
Le texte de cette charte a été négocié avec grand soin, de manière à prendre en compte le plus largement possible toutes les attentes exprimées, au sein des deux mouvements.
 
Car évidemment, il s'agit d'un rapprochement, d'une entente, d'une coopération, et pas d'une fusion. Chacun des deux mouvements, le MoDem et l'Udi, garde ses structures et sa vie interne : nous avons choisi un rapprochement qui nous entraîne à travailler ensemble pour relever les défis si impressionnants de la situation de notre pays.
 
Tel quel, ce texte répond à deux impératifs : d'abord vaincre l'isolement qui empêche d'être entendu. Le PS au pouvoir a obstinément refusé toute évolution de nos institutions qui était la condition d'un changement de la pratique politique. Dès lors, il s'est enfermé dans des appareils politiques porteurs d'une vision du monde fausse et dépassée, et les décisions qu'il a prises, aussi bien que les décisions qu'il a refusé de prendre, conduisent la France à l'échec et les Français à la désespérance. Ce désenchantement est devenu si profond qu'un grand nombre de Français en est réduit à tourner ses regards vers l'extrémisme ! Découragement et montée de l'extrémisme, cette dérive, que rien de paraît devoir enrayer, nous ne devons pas et ne pouvons pas l'accepter. Pour cela, il faut que les mouvements dont les idées sont proches se rassemblent et avancent ensemble pour offrir une alternative.
 
Ensuite, il fallait que l'histoire et la pleine responsabilité de chacun de nos deux mouvements soit prise en compte et consacrée, au sein de la construction commune. Dans ses valeurs, dans ses idées, dans son ADN.
 
Vous jugerez le texte qui vous sera soumis et, étant donné le soin que nous avons mis à le rédiger, je ne doute pas que vous lui apporterez votre soutien. Vous pourrez aussi vérifier que les inquiétudes exprimées ici ou là étaient vaines. C'est un texte de bonne foi et qui respecte nos valeurs.
 
Nous aurons un Conseil national qui examinera ce texte d'ici à la fin du mois de novembre et nous aurons aussi notre congrès ordinaire au mois de janvier.
 
Rarement, dans ce contexte de rejet et de véritable sécession, la responsabilité des femmes et hommes politiques aura été aussi grande. Il leur appartient de tourner le dos aux rancunes et aux incompréhensions pour construire ensemble et éviter les dérives. Il est vrai que cela demande une certaine abnégation, un dépassement de soi. Cela demande de tourner la page sur des incompréhensions et des frustrations. Mais cet effort est nécessaire et il montre notre bonne foi. Et les Français le comprennent. Je vous rappelle que dans le dernier sondage publié, 70 % des sympathisants des deux mouvements approuvent leur rapprochement, et que l'UDI et le MoDem ont désormais, et de loin, la meilleure image de tous les mouvements politiques français. C'est un encouragement à bouger, et non pas à se replier sur soi.
 
Je vous adresserai le texte de la Charte que nous proposons dès ce soir, bien entendu.
 
Je n'ai aucun doute sur le chemin que nous devons suivre pour que la France retrouve la confiance perdue. Et que nous devenions les acteurs centraux de sa reconstruction.
Je vous dis mon amitié et mon engagement à vos côtés.
 
François Bayrou
 
 
 

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Il paraitra bien curieux au lecteur habituel de me voir remercier l’assurance-maladie.

Mais il est des actes qui sans publicité aucune méritent bien qu’on s’y attarde et que "merci" soit dit.

 

En effet et je crois que cette action a été menée dès l’année dernière ou deux ans peut-être, l’assurance-maladie soucieuse de la bonne santé de ses médecins leur adresse une prise en charge pour la vaccination anti-grippale saisonnière.

 

Par ces simples mots je souhaite ainsi remercier cette action de prévention menée par l’Assurance Maladie auprès des professionnels, et fort de cette prise en charge du vaccin anti-grippal je me vaccinerai moi-même comme un grand.

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La disparition de Lou Reed, ce 27 Octobre 2013  provoque en moi au-delà de la tristesse, une sorte de flash-back sur ces années si particulières : la fin des Sixties et le début des Seventies.

J’avais découvert à Pondy le rock et commencé à me familiariser à la guitare rapportée par mon cher Père à qui je pense très fort au moment où j’écris, m’essayant aussi de chanter.

Notre répertoire en ces années 67 à 69 était plutôt boogie, avec les influences des Shadows  et des Ventures sans oublier Bill Haley ou Little Richard et bien sûr Elvis Presley.

Je pense que quelque chose se produisit surtout pour mon frère aîné, quand nous avons pour la première fois écouté les Beatles avec notamment Rock and Roll Music jusqu’à Let it Be !

Quant à moi ma révolution survint mais ne l’ai-je trop souvent dit ou écrit quand jaillit «Satisfaction » de mes chers Rolling Stones.

Rentrés en France, nous nous sommes très vite distingués de nos camarades de classe par nos connaissances en Pop – Rock, d’autant que nous jouions et étions les seuls d’ailleurs à jouer de cet instrument miraculeux. Mes parents pour me distraire de cette « musique de voyou et de débauchés » m’avaient inscrit au conservatoire en section de guitare classique. Je ne leur en veux pas, bien au contraire !

Nous nous retrouvions après les cours à quelques-uns tous animés de ce désir d’émancipation, de rébellion à cet ordre pompidolien dérivé de la monarchie gaullienne. On s’écoutait des disques presque achetés sous le manteau et on écoutait l’émission de Jean-Bernard Hebey, presque religieusement, allongés par terre en étoile autour de l’électrophone et du poste de radio.

C’est ainsi que je découvris « The Velvet Underground »  avec le look aux fameuses lunettes noires de Lou Reed en même temps que David Bowie !

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Le nom même du groupe était évocateur ! La musique apparaissait simple mais pas tant que cela et cette façon de chanter si particulière à Lou Reed et ces mots qui avaient du sens, soit brutal soit tout en finesse, à comprendre entre les lignes.

Le premier morceau que j’ai écouté du Velvet a été « Sweet Jane ». C’était absolument dingue. Une simplicité d’accords mais qui donnait le frisson et puis quand même une façon de jouer peu banale avec quelques contretemps que je loupais régulièrement. J’ai toujours adoré jouer ce morceau. Il n'est pas faux de dire qu'à cette époque particulièrement riche sur le plan musical, les artistes se cotoyaient beaucoup et échangeaient leurs ressentis, trouvant parfois l'inspiration ainsi. 

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A côté du Velvet un autre personnage qui m’a beaucoup marqué dans ces années était David Bowie.

Je me souviens que dans ma chambre partagée avec mon frère aîné, mon mur était couvert de posters : les Stones bien sûr et notamment ce poster datant de 70 que j’ai toujours accroché au-dessus de ma tête, de Keith Richards jouant clope au bec !


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Mais aussi les posters des Who avec le saut, jambes écartées, de Pete Townsend, et un magnifique poster de David Bowie dans sa période Ziggie où au travers de son micro-short, une "masse ovalaire" pouvait se distinguer !

Dans ma construction d’adolescent volontiers rebelle dans l’âme, par malice et par provocation  j’avais aussi orné mon pan de mur de quelques couvertures de Charlie Hebdo, en format glacé que me rapportait un camarade de classe dont le père travaillait à l’imprimerie dont une qui me fait toujours autant rire bien sûr accolée à côté de la fameuse couverture de Hara Kiri annonçant le décès du général de Gaulle.... Mais cela n'avait pas du tout fait rire mon père ....!

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Ainsi au cours de ce tout début des seventies, mes années collège en quelque sorte, nous nous forgions du caractère, une personnalité, écoutant les derniers disques pop ramenés çà et là par tel ou tel, dissertant sur des ouvrages comme « les Enfants de Summerhill », regrettant le « non jusqu’au boutisme » de ceux qui avaient eu, disions-nous,  cette chance de participer aux évènements de mai 68, refaisant déjà le monde. Mais quand commençait l’émission de JBH, c’était silence total : la seule émission de Pop-Rock sur les ondes qui fut suivie en 1973 par la fabuleuse émission de Georges Lang sur RTL et que j’écoute toujours avec autant d’attention, quarante ans après !

Au Collège Naval, je continuais d’écouter mes disques préférés mais dois-je le dire, un peu bien seul. Mes camarades ne partageaient pas forcément mes goûts pour ces groupes de pop et rock, un peu, parfois beaucoup déjantés et pour certains au look androgyne qui leur faisait dire des âneries. Je leur rendais bien grâce m'enveloppant dans une dégaine un peu froissée bien volontairement, une certaine nonchalance, un sens du non conformisme dans un milieu militaire mais  toujours dès qu’un moment de libre apparaissait, ma guitare à la main, je pouvais alors, enfin m’envoler. Je dois dire que dès ces instants une certaine réputation de rebelle à l’ordre établi m’a collé aux basques, mais « tellement souriant » comme la « strasse » et les professeurs l’écrivaient sur mes bulletins scolaires. Il en fut ainsi jusqu’à l’Ecole de santé des Armées !

Au Prytanée, même si l’ambiance générale était plus austère, sans doute parce-que nous avions en classe de Rhéto tellement de parcours singuliers, notre cohésion était sans faille et nous aimions tous je crois cette musique pop, cette musique rock, ce goût de la provocation et la volonté de ne jamais suivre bêtement l'ordre établi !

Notre groupe de rock se forma bien vite et dans notre répertoire figuraient naturellement « Sweet Jane », Vicious » et bien sûr le célèbre  « Walk on the Wild Side ». J’assurais sur ce morceau la ligne de basse  et je dois dire que  malgré sa simplicité, c’est toujours quelque chose de magnifique à jouer.

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Au travers de la disparition de Lou Reed me sont revenues toutes ces images en flash-back, attentif dans mon apprentissage rapide à la vie d’adulte, au poids des mots de ces chansons, conscients de l’état du monde de l’époque, de ses interdits et des espérances pour que la vie soit meilleure, plus aimante, sans pour autant être simplement « Peace and Love » de manière sirupeuse mais bien dans l’esprit rebelle et d’indignation à l’injustice.

Les chansons de Lou Reed m’ont beaucoup donné, m’ont aussi construit tant en musique que dans mes apprentissages à la Réflexion.

Qu’il en soit remercié à jamais et paix à son âme !

2-XI-2013

jcj

Place à Lou Reed !

 

Sweet Jane

Standing on the corner, suitcase in my hand
Jack is in his corset, Jane is in her vest
And me, I'm in a rock'n'roll band
Ridin'a stutz bearcat, Jim
You know, those were different times
Oh, all the poets, they studied rules of verse
And those ladies, they rolled their eyes
Sweet Jane, sweet Jane, sweet Jane

Jack, he is a banker
And Jane, she is a clerk
And both of them save their monies
when they come home from work
Ooh, they be sittin' down by the fire
Oh, the radio does play
The classical music, said Jim, the 'march of the wooden soldiers'
All you protest kids, you can hear Jack say, get ready
Sweet Jane, come on, baby
Sweet Jane, sweet Jane

Some people, they like to go out dancing
Other peoples, they have to work
Just watch me now
And there's some evil mothers
Well they're gonna tell you that everything is just dirt
You know, that women never really faint
And that villains always blink their eyes
And that, you know, children are the only ones who blush
And that life is just to die
But anyone who ever had a heart
Oh, they wouldn't turn around and break it
And anyone who's ever played a part
Oh, they wouldn't turn around and hate it

Sweet Jane, sweet Jane, sweet Jane ...

 

 

 

Walk On The Wild Side

Holly came from Miami, F.L.A.
Hitch-hiked her way across the U.S.A.
Plucked her eyebrows on the way
Shaved her legs and then he was a she
She says, "Hey, babe,
Take a walk on the wild side."
Said, "Hey, honey,
Take a walk on the wild side."

Candy came from out on the Island
In the back room she was everybody's darling
But she never lost her head
Even when she was giving head
She says, "Hey, babe,
Take a walk on the wild side."
Said, "Hey, babe,
Take a walk on the wild side."
And the colored girls go
"Doo do doo do doo do do doo..."

Little Joe never once gave it away
Everybody had to pay and pay
A hustle here and a hustle there
New York City's the place
Where they said, "Hey, babe,
Take a walk on the wild side."
I said, "Hey, Joe,
Take a walk on the wild side."

Sugar Plum Fairy came and hit the streets
Looking for soul food and a place to eat
Went to the Apollo
You should've seen them go, go, go
They said, "Hey, sugar,
Take a walk on the wild side."
I said, "Hey, babe,
Take a walk on the wild side."
All right, huh

Jackie is just speeding away
Thought she was James Dean for a day
Then I guess she had to crash
Valium would have helped that bash
Said, "Hey, babe,
Take a walk on the wild side."
I said, "Hey, honey,
Take a walk on the wild side."
And the colored girls say,
"Doo do doo do doo do do doo..."

 

 

Vicious

Vicious, you hit me with a flower
You do it every hour
Oh, baby you're so vicious
Vicious, you want me to hit you with a stick
But all I've got is a guitar pick
Oh baby, you're so vicious

When I watch you come, baby, I just want to run far away
You're not the kind of person around I want to stay
When I see you walking down the street
I step on your hands and I mangle your feet
You're not the kind of person that I want to meet
Baby, oh you're so vicious, you're so vicious

Vicious, you hit me with a flower
You do it every hour
Oh, baby you're so vicious
Vicious, hey why don't you swallow razor blades
You must think that I'm some kind of gay blade
But baby, you're so vicious

When I see you coming I just have to run
You're not good and you certainly aren't very much fun
When I see you walking down the street
I step on your hand and I mangle your feet
You're not the kind of person that I'd even want to meet
'Cause you're so vicious, baby, you're so vicious
Vicious, vicious...

 

 

Lou Reed : 2 mars 1942 – 27 octobre 2013

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Son Altesse Sérénissime, Malko Linge, le Prince aux yeux d’or est désormais orphelin !

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Son créateur Gérard de Villiers s’est éteint ce 31 Octobre 2013.

Au Collège Naval comme au Bahut, nous nous repassions entre élèves et en douce bien sûr (sinon c’était la confiscation immédiate de « l’ouvrage ») ces petits bouquins de qualité très moyenne, très vite lus mais dont le  soupçon d'érotisme  nous entrainait, comment dirais-je dans la joie et la bonne humeur vers des rivages encore inconnus.

Bien sûr il y avait toujours dans ces bouquins une trame d’espionnage assez d’actualité ma foi, toujours prétexte à quelque qualité en termes de polar et d’espionnage, mais les certaines pages cornées ne laissaient aucune illusion sur l’intérêt que nous portions vraiment à ces bouquins dont les couvertures faut-il le dire étaient toujours bien suggestives.

La série des SAS va donc s’arrêter…elle aura bercé durant quelques années mon éveil adolescent.

Un ange passa !

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