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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

vous trouverez ci joint les textes fondateurs de notre mouvement democrate :

les statuts ; à lire ici

la charte des valeurs:  à lire ici

la charte éthique : à lire ici

 

EN RESUME LE MILITANT PEUT SAISIR LES INSTANCES MAIS SOUS CERTAINES CONDITIONS ET NOTAMMENT DE NOMBRE:

EN QUELQUE SORTE :

-     Saisine du congrès par les militants implique le quart des adhérents représentant au moins 10 départements !

-          Saisine de la conférence nationale implique par au moins 1% des adhérents à jour de leurs cotisations.

-          Saisine du Conseil national implique dix adhérents peuvent le saisir.

-          Saisine du CCC implique 20 adhérents à jour de leur cotisation.

Dans le carde de ce que ce qui se passe l'déal serait effectivement la saisine du congrès : ¼ des militants représentants au moins 10 départements !

donc à tous ceux qui se désespèrent regroupons nous et osons réclamer ce congrès extraordinaire !

Voir les commentaires

 

Monsieur le Président, Cher François,

 

J'ai toujours été partisan de l'idéal porté par le CDS, le Centre des Démocrates Sociaux,  cdsce parti politique auquel j'ai adhéré dans les années 80.

Nous ne pouvions plus subir d'être simplement les supplétifs de la droite, soit la molle ou l'arrogante !

Puis il y a cette libération lors du Congrès de 2006 à Lyon où notre UDF devenait enfin libre et indépendante.

Oui libre de sa gauche et de sa droite. Indépendante de sa droite comme de sa gauche.

Rappelez-vous du bonheur qui se lisait sur le visage de tous les militants !

Enfin répétions-nous à l'envi !

Et puis il y a ce moment fort de Villepinte en 2007.

Quel enthousiasme, quelle joie, quelle volonté de la démocratie portions nous alors ?

En fondant ensemble le Mouvement Démocrate, n'avions-nous pas et notamment lors de la rédaction commune des statuts, des chartes rappeler cette nécessité de la transversalité et de l'exercice démocratique simplement pur.

 

Nous avons connu tant de vicissitudes, d'espoirs déçus voire gâchés.

L’avez-vous déjà oublié ?

 

Rappelez-vous les différents gadins (comme vous les appeliez) pris ces dernières échéances. Dois-je les citer une à une et rappeler nos scores globaux ?

 

Comme vous j'espère ce rassemblement des familles désunies à cause de telle ou telle aspiration e tel ou tel à devenir calife à la place du Calife ou de désirs inassouvis de quelques sièges. C'est ainsi que sur ma ville de Lyon, lors des municipales de 2008, certains se sont placés sur des listes de droite ou de gauche et ce dès le premier tour ! Quelle cohérence ? Quel impact sur les électeurs lyonnais par une presse amusée de voir et décrire les modems de droite, les modems de gauche et enfin les modems modems ?

Vous nous aviez le 3 janvier 2008 (et je ne peux que m'en souvenir puisque j'ai subi le soir de cette bonne nouvelle un infarctus du myocarde !) donné quitus pour conduire la seule liste libre et indépendante sur Lyon, menée par Eric Lafond.

Vous aviez eu raison de le faire et même si notre score était faible par rapport aux grosses machines de l'UMP et du PS, notre cohérence et nos certitudes d'idéal étaient respectées.

 

Vous annoncez que le "contrat" d’alliance avec l’UDI est prêt.

Mais le président de cette Union des Désirs Inassouvis n’a-t-il pas lors de sa création même, averti en préalable que naturellement l’allié  serait l’UMP, la droite ?

Je ne l’ai pas encore entendu à ce jour défaire cette assertion, ce « primum movens » de la fondation de son mouvement..

J'ai de même écouté et lu le président du "nouveau centre" comme ils s'appellent, mais le préalable à tout accord est que notre mouvement se mette en opposition à la gauche.

 

Le rassemblement de celles et ceux qui partagent notre vision idéale de société est nécessaire pour la cohérence  et la mise en pratique de notre projet d'espoir.

Nous qui voulons rassembler, être le moteur de ce courant central que vous appeliez de vos voeux lors de la dernière présidentielle, devons nous mettre en opposition à tel ou tel ?

 

Notre but pour mettre en forme notre pays souffrant n'était-il, non pas d'opposer mais de rassembler les énergies d'où qu'elles viennent, respectant d'abord notre philosophie politiqiue fondée sur les messages de Marc Sangnier ou d'Emmanuel Mounier et mettre en place ce fameux projet d'espoir avec la nécessité de ce tryptique que vous proposiez (instruire, produire, construire et permettre notre volonté d'une europe politique).

L'avez-vous donc si vite oublié ?

 

N'y a-t-il pas lieu, parce que nous nous devons d’être d’abord des Démocrates avec cette lourde charge d'être exemplaire dans l'exercice, avant de conclure quoique soit, de provoquer un Congrès extraordinaire et consulter ainsi directement l'ensemble de nos militants?

 

 

La chose est tellement d'importance qu'il vous faut décider ce congrès extraordinaire avec vos militants, vos compagnons d'infortune, toutes celles et tous ceux qui vous ont servi avec tant d’humilité mais aussi tant d’énergie.

 

Nous avons connu trop de trahisons, trop de blessures pour servir in fine "la soupe " à quelques-uns.

 

Provoquez ce Congrès !

A lire çà et là les réactions dépitées ou coléreuses de certains de nos militants, je crains que notre mouvement ne subisse quelque hémorragie redoutable.

 

Nous sommes déjà si faibles que cette anémie nous emportera alors je le crains définitivement.

 

Monsieur le Président, je vous en conjure,

Provoquez ce Congrès avec vos militants avant de formaliser quoique ce soit !

 

Dr JC JOSEPH (membre du Conseil Départemental du Rhône)

Lyon

www.jcjos.com

 

Avec FB le 16-04-12

 

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Monsieur le Président, Cher François,

 

J'ai toujours été partisan de l'idéal porté par le CDS, le Centre des Démocrates Sociaux,  cdsce parti politique auquel j'ai adhéré dans les années 80.

Nous ne pouvions plus subir d'être simplement les supplétifs de la droite, soit la molle ou l'arrogante !

Puis il y a cette libération lors du Congrès de 2006 à Lyon où notre UDF devenait enfin libre et indépendante.

Oui libre de sa gauche et de sa droite. Indépendante de sa droite comme de sa gauche.

Rappelez-vous du bonheur qui se lisait sur le visage de tous les militants !

Enfin répétions-nous à l'envi !

Et puis il y a ce moment fort de Villepinte en 2007.

Quel enthousiasme, quelle joie, quelle volonté de la démocratie portions nous alors ?

En fondant ensemble le Mouvement Démocrate, n'avions-nous pas et notamment lors de la rédaction commune des statuts, des chartes rappelé cette nécessité de la transversalité et de l'exercice démocratique simplement pur.

 

Nous avons connu tant de vicissitudes, d'espoirs déçus voire gâchés.

L’avez-vous déjà oublié ?

 

Rappelez-vous les différents gadins (comme vous les appeliez) pris ces dernières échéances. Dois-je les citer un à un et rappeler nos scores globaux ?

 

Comme vous j'espère ce rassemblement des familles désunies à cause de telle ou telle aspiration de tel ou tel à devenir calife à la place du Calife ou de désirs inassouvis de quelques sièges. Raymond Barre avait coutume de dire : "Il n'ya pas un fauteuil à occuper, il y a un travail à faire".

C'est ainsi que sur ma ville de Lyon, lors des municipales de 2008, certains se sont placés en position naturellement éligibles sur des listes de droite ou de gauche et ce dès le premier tour afin d'coccuper "enfin" un fauteuil !

Quelle cohérence ? Quel impact sur les électeurs lyonnais par une presse amusée de voir et décrire les modems de droite, les modems de gauche et enfin les modems modems         

Vous nous aviez après moûlt débats, le 3 janvier 2008  (et je ne peux que m'en souvenir puisque j'ai subi le soir de cette bonne nouvelle un infarctus du myocarde !) donné quitus pour conduire la seule liste libre et indépendante sur Lyon, menée par Eric Lafond.

Vous aviez eu raison de le faire et même si notre score était faible par rapport aux grosses machines de l'UMP et du PS, notre cohérence et nos certitudes d'idéal étaient respectés.

 

Vous annoncez que le "contrat" d’alliance avec l’UDI est prêt.

Mais le président de cette Union des Désirs Inassouvis n’a-t-il pas lors de sa création même, averti en préalable que naturellement l’allié  serait l’UMP, la droite ?

Je ne l’ai pas encore entendu à ce jour défaire cette assertion, ce « primum movens » de la fondation de son mouvement..

J'ai de même écouté et lu le président du "nouveau centre" comme ils s'appellent, mais le préalable à tout accord est que notre mouvement se mette en opposition à la gauche.

 

Le rassemblement de celles et ceux qui partagent notre vision idéale de société est nécessaire pour la cohérence  et la mise en pratique de notre projet d'espoir.

Nous qui voulons rassembler, être le moteur de ce courant central que vous appeliez de vos voeux lors de la dernière présidentielle, devons nous nous mettre en opposition à tel ou tel ?

 

Notre but pour mettre en forme notre pays souffrant n'était-il, non pas d'opposer mais de rassembler les énergies d'où qu'elles viennent, respectant d'abord notre philosophie politique fondée sur les messages de Marc Sangnier ou d'Emmanuel Mounier et mettre en place ce fameux projet d'espoir avec la nécessité de ce tryptique que vous proposiez (instruire, produire, construire et aussi permettre notre volonté d'une europe politique).

L'avez-vous donc si vite oublié ?

 

N'y a-t-il pas lieu, parce que nous nous devons d’être d’abord des Démocrates avec cette lourde charge d'être exemplaire dans l'exercice, avant de conclure quoique ce soit, de provoquer un Congrès extraordinaire et consulter ainsi directement l'ensemble de nos militants?

 

 

La chose est tellement d'importance qu'il vous faut décider ce congrès extraordinaire avec vos militants, vos compagnons d'infortune, toutes celles et tous ceux qui vous ont servi avec tant d’humilité mais aussi tant d’énergie.

 

Nous avons connu trop de trahisons, trop de blessures pour servir in fine "la soupe " à quelques-uns.

 

Provoquez ce Congrès !

A lire çà et là les réactions dépitées, de dégoût  ou de colère de certains de nos militants, je crains que notre mouvement ne subisse quelque hémorragie redoutable.

 

Nous sommes déjà si faibles que cette anémie là nous emportera alors je le crains définitivement.

 

Monsieur le Président, je vous en conjure,

Provoquez ce Congrès avec vos militants avant de formaliser quoique ce soit !

 

Dr JC JOSEPH (membre du Conseil Départemental du Rhône)

Lyon

www.jcjos.com

 

Avec FB le 16-04-12

 

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Nos députés dans le cadre du PFLSS viennent d'adopter la taxation des BDE (Boissons dites énergisantes).

Le chef de file de ces boissons est le RedBull*.

Le marketing est très ciblé avec notamment des références aux sports extrêmes (Formule 1, sports de glisse, haute voltige...).

 

Il y a quelques années on se rappellera que la France avait interdit le RedBull sous sa forme vendue dans le monde contenant de la taurine, et un redbull* à destinations des consommateurs français était remplacé par un autre acide aminé que la taurine, en l'occurrence l'arginine.

 

Pour faire court ces bde représentent un danger vrai, notamment chez les sportifs. Elles contiennent beaucoup de Caféine,  de la Taurine,du Glucuronolactone et des Glucides en trop grande quantité et ne peuvent être adaptées à l'effort, bien au contraire !

Par ailleurs ces boissons potentialisent les effets délétères de l'alcool.

On se rappellera le cocktail "naturel" très prisé par les jeunes : le Vodka-Redbull* !

 

Une étude récente a été publiée ce mois-ci justifiant ainsi aux parlementaires leur décision de taxation.

Mais quand même si on reconnait la dangerosité d'un tel produit ne faudrait-il pas tout faire pour le supprimer ?

 

Cette taxe est donc un cache-misère de santé publique au même titre que les taxes sur les boissons gazeuses mises en place sous l'ère Sarkozy ou la proposition de taxe sur le Nutella* (à cause de l'huile de palme) soi-disant pour prévenir l'obésité.

Les taxes sur le tabac et les alcools relèvent du même faux semblant en matière de prévention ou d'action de santé publique.

 

Dans mon activité de médecin de mon club de rugby, j'ai rédigé quelques notes sur ce sujet à destinations de nos joueurs et notre club ne vend pas de telles boissons depuis au moins 2010. (document lisible là )

 

 

 

 

      Je reproduis in extenso l'article publié dans le Journal International de Médecine (JIM)  le 15-10-2013.

 

  Consommation de boissons énergisantes : ça commence tôt !

Publié le 15/10/2013

 

Les boissons énergisantes (BE) ont pour but supposé d’augmenter les performances intellectuelles et physiques. Elles contiennent de la caféine, de la taurine et du guarana qui ont des propriétés stimulantes et une activité cardiotrope sans compter d’autres ingrédients d’action mal connue. Des effets secondaires ont été rapportés, convulsions, diabète, anomalies cardiaques, et troubles de l’humeur et du comportement. Leurs effets à long terme ne sont pas connus. Leur consommation a augmenté de 14 % en 2011. Les jeunes adultes et les adolescents constituent la population cible de la publicité. Néanmoins, enfants et adolescents les plus jeunes en usent également comme le montre une enquête conduite dans la province de Rovigo en Vénétie.

Les auteurs ont sélectionné en 2011-2012 un échantillon de 916 collégiens (garçons 52,5 %) parmi 5 600 âgés de 11 à 13 ans. Ceux-ci ont rempli un questionnaire de 63 items à choix multiples, portant sur les données socio-économiques et environnementales et la fréquence de consommation de ces boissons, éventuellement en association avec le tabac et l’alcool.
La prise de BE augmentait de façon spectaculaire du 6ème au 8ème grade (de la 6ème à la 4ème en France) ; la proportion de ceux qui avaient essayé au moins une fois passait de 17,6 % à 56,2 %. Les garçons étaient les plus concernés, le taux de consommation progressant de 24,8 % à 66,9 % ; la prise de BE se faisait au moins une fois par semaine pour 6,2 des plus jeunes et 16,5 % des plus âgés. Dans l’ensemble de l’échantillon de population des 11-13 ans, 19,9 % buvaient des boissons énergisantes de façon occasionnelle, 6,5 % mensuelle, 5,5 % hebdomadaire et 1,3 % quotidienne.

Les facteurs de risque indépendants d’être un consommateur régulier, au moins une fois par semaine, étaient le tabagisme (Odds Ratio [OR]  3,84, intervalle de confiance à 95 % [IC] 1,3-11,32 P=0,015) et la prise de boissons alcoolisés (OR 3,42, IC 1,36-8,64, P=0,009). La connaissance du caractère potentiellement nocif des BE diminuait le risque de consommation (OR 0,03, IC 0,006-0,16, P<0,001).

Au total, la consommation de ces boissons peut commencer très tôt et augmente régulièrement avec l’âge. D’autres données montrent qu’elle pourrait concerner jusqu’à 31 % des 12-17 ans. La stratégie publicitaire associant ces boissons à la puissance, au danger et à la culture des jeunes a un impact très précoce.

 

Pr Jean-Jacques Baudon

 

Gallimberti L et coll. : Energy drink consumption in children and early adolescents. Eur J Pediatr., 2013;172:1335-40

       

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Il ne faut pas oublier ce qu'a apporté Pierre Mendès-France à la Politique,à ses valeurs et à son éthique.

Ce n'était pas un « politicard » ou un « désireux de gloire et/ou d'avenir ».

Son intransigeance était fondée sur des convictions profondes et une pensée politique réelle, construite et sincère.

Il n'y avait pas chez lui ces petits calculs de nos politiciens (de carrière) actuels que sont ces faux-compromis aboutissant aux compromissions, cette mauvaise façon de penser à l'élection d'après en se forgeant des alliances aujourd'hui comme cela va sans doute être le cas entre le modem et l'union des désirs inassouvis par le B&B (l’un va se coucher et l’autre va déjeuner !).

Je n’étais guère de son bord, ne comprenant pas encore aujourd'hui, son refus de signer le traité de Rome en 1957 ! Cette méfiance vis à vis de la construction européenne lui vaudra alors la défection du MRP.

Mais j'ai retrouvé lors de mon apprentissage à la réflexion politique, avec Raymond Barre dans les années 80-90, cette même volonté, cette même intransigeance, cette exigence de rester fidèle à ses principes et à ses idées !

Et je garde bien en mémoire ces petites leçons : rester fidèle malgré tout et ne pas céder sur ses principes et son idéal pour un « petit ou grand siège ».

C’est ainsi, bien que n'étant pas socialiste,  j’ai toujours respecté Pierre Mendès France pour ces qualités d’homme droit, sincère et intègre.

Il serait bien et utile que nos politiciens et ceux qui aspirent à l'être (qui vont être bien nombreux ces temps-ci avec les municipales dont certains visent déjà 2020 -le coup d'après !, puis les européennes et sans doute les « territoriales » ) relisent PMF et Raymond Barre pour garder quelque cohérence dans leur action et quelque sincérité dans leur engagement !

-          Œuvres complètes de Pierre Mendès France et notamment ses livres « La Politique et la Vérité » et « Dire la vérité ».

140 PMF


-          Œuvres de Raymond Barre et en particulier « Réflexions pour demain » et « Questions de confiance ».

refl demain Raymond Barre1 questions-de-confiance-entretiens-avec-jean-marie-colombani

Je n'ai pu m'empêcher de mettre la reproduction d'une des affiches de Barre lors d'une des campagnes aux législatives !

"il n'y a pas un fauteuil à occuper. Il y a un travail à faire !"

Cette importance de la vérité en politique, est aussi fondamentale pour François Bayrou comme le souligne l'un de ses derniers livres :

de la vérité en politique


Et enfin, je reproduis in extenso l'article publié dans le Point.fr à son sujet :

Il y a 31 ans disparaissait Pierre Mendès France...

Homme de la IVe République, PMF, décédé le 18 octobre 1982, est toujours resté fidèle à ses idées au point de se retrouver souvent seul contre tous.

 Par Jérémy Mazoyer

À la une du Point.fr

Dans une IVe République instable où les présidents du Conseil et les ministres se sont succédé en masse, Pierre Mendès France a su marquer de son nom le paysage politique français. Président du Conseil pendant seulement sept mois et demi sur l'année 1954, PMF, comme on l'appelait souvent, faisait pourtant partie de ces hommes qui ont longuement critiqué la faiblesse de cette Constitution. La popularité de Mendès France ne s'est pas simplement arrêtée aux frontières françaises. Le politicien, économiste ou encore politologue a su se faire apprécier et reconnaître par les plus grands de ce monde. Les accords de Genève en sont l'illustration la plus parfaite. La France, engluée dans la guerre d'Indochine, ne peut que s'en remettre à PMF. Ce dernier se donne trente jours pour mettre un terme à un conflit coûteux en argent, mais également en énergie, selon lui. Le succès de ces accords fait partie intégrante de sa renommée nationale et internationale.

Cependant, sa popularité va plus loin que ses simples compétences diplomatiques. La multiplication de ses apparitions médiatiques via la télévision qui se développe et la presse écrite y contribue également. La relation entre Mendès France et L'Express y est notamment pour beaucoup. Fondé en 1953, cet hebdomadaire français a pour mission de rallier les Français à la politique de PMF. S'il y parvient, cela n'empêche pas Mendès France de devoir démissionner sous la pression parlementaire le 20 janvier 1955 sur la question algérienne.

L'homme de tous les combats

La décolonisation du Maghreb n'est qu'un des nombreux combats qui ont fait de Pierre Mendès France un homme à la fois adulé et dénigré. Il a combattu sur tous les fronts, à commencer sur celui de la Seconde Guerre mondiale. Arrêté par Vichy pour désertion, PMF est parvenu à rejoindre Charles de Gaulle à Londres afin de continuer un combat qui n'est pas resté vain. De retour sur le territoire français, on a pu le voir se lever contre la IVe République, la guerre en Indochine, la colonisation en Tunisie et au Maroc, la guerre en Algérie, puis contre la Ve République, le conflit israélo-palestinien.
L'un des grands combats de Mendès France lors de sa présidence du Conseil est de moins grande envergure, mais d'une importance qui marque cette période. C'est contre l'alcoolisme qui ronge les Français qu'il se dresse. Les nombreuses images du président du Conseil un verre de lait à la main marquent une lutte fructueuse. Des mesures sont prises pour augmenter les taxes autour de l'alcool ou encore limiter la production des bouilleurs de cru, producteurs d'eau de vie.

La Ve République n'a pas laissé indifférent Mendès France. Connu pour être critique envers "le désordre et l'impuissance et la stérilité de la IVe République", comme il ose le dire, PMF n'en est pas moins vif envers une Ve République qu'il dénonce avec vigueur. Son opposition à cette nouvelle Constitution le pousse à la désigner comme une "monarchie absolue". Compagnons de guerre, le général de Gaulle et Mendès se retrouvent donc adversaires dans un paysage politique donnant la part belle au gaullisme, qui prend largement le pas sur le mendésisme.

De Mendès France au mendésisme

Pierre Mendès France est plus qu'une grande figure populaire de la première moitié du XXe siècle. Ses idées ont convaincu bon nombre de politiciens au point que le mot mendésisme est entré dans le langage politique de cette période. Les radicaux de gauche de la fin de la IVe République se réclament, pour la plupart, de ce mouvement d'idées inspiré de PMF. Ainsi, lorsque Guy Mollet est appelé par René Coty à la présidence du Conseil, les médias parlent du retour des mendésistes au pouvoir. Le mendésisme est cependant une idéologie qui ne parvient pas à trouver sa place dans les institutions, à l'image de son fondateur. Trop moderne pour la IVe République, ce mouvement radical ne trouve pas sa place dans la Ve République et ne survit pas à PMF. Les mendésistes tendent à s'engouffrer dans les nouveautés de cette Constitution ou entrent en désaccord avec leur leader, le laissant seul, comme il l'a souvent été.

Un homme politique en marge ? L'image qu'a toujours véhiculée PMF est celle d'un homme politique différent. Différent dans ses paroles, se voulant toujours en accord avec ses principes et ses idées, différent dans son parcours international unique en France à cette période, différent dans sa recherche de modernité, différent dans sa difficulté à s'adapter aux institutions. Mendès n'est pas parvenu à devenir l'homme fort de la nation au même titre que De Gaulle en 1958. Parlementaire respecté, il n'a pu se plier aux exigences des institutions pour devenir un élément fort du paysage politique français afin d'éviter des drames comme la guerre d'Algérie. La fin de sa carrière sous la Ve République illustre parfaitement cette incapacité d'adaptation à une Constitution éloignée de ses idées. Campé sur ses positions, PMF n'évolue pas en parallèle du paysage politique français. L'intransigeance dont il fait preuve tout au long de sa carrière reste sa marque de fabrique, cela lui vaut des attaques plus féroces les unes que les autres de la part de ses détracteurs. Les membres de l'extrême droite se fendent de propos antisémites contre lui, lui, l'athée d'ascendance judéo-portugaise.

En marge, PMF sait aussi s'y mettre de lui-même. En soutenant les tumultes de Mai 1968, il se met à dos une majorité de la classe politique qui voit en lui un possible leader de ce mouvement. Même s'il n'en est rien, il est finalement expulsé de l'Assemblée nationale où il ne remet plus les pieds jusqu'à sa mort en 1982. Cela contribue à l'idée d'un homme politique qui agit d'abord par et pour ses principes avant de penser aux conséquences de ses actes et de ses prises de décision. Lâché par le MRP, mis en échec aux législatives de 1968, Pierre Mendès France disparaît peu à peu d'un milieu qu'il a écumé pendant de longues années sous la IVe, puis la Ve République. Sa dernière apparition contribue à son image. On le voit serrant la main d'un François Mitterrand qui salue ses compagnons de route au moment de son investiture présidentielle en 1981, bouleversé, ému d'une victoire qu'il n'a jamais pu obtenir, mais une victoire à laquelle il tenait plus que n'importe quelle autre

Je concluerai cet article par cette chère devise de l'Union Indienne :

"Satyameva Jayaté"

"Seule la Vérité Triomphe" 

 

Puisse-t-elle triompher aussi dans notre microcosme politique !

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GO, GO, GO JOHNNY GO !

"No Particular Place to Go - Come On - Hoochie Coochie Man - Around and Around - C.C. Rider - Route 66 - Louis to Frisco – Maybellene  - Sweet Little Sixteen - Driftin’ Blues - Hail, Hail Rock & Roll - My Ding-A-Ling - Roll over Beethoven - Carol - Rock & Roll Music - Little Queenie - Johnny B. Goode…"

Un son, une voix, un doigté inégalable, et une gestuelle hors du commun avec ce fameux « duckwalk » !

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Qui n’a pas  joué ou du moins essayé de jouer Johnny B Goode ?

Pour ma part j’ai commencé par jouer Rock and Roll Music (qui avait été repris par les Beatles), Route 66 (repris par les Rolling Stones) ,  Maybellene,  puis ce fut Carol, Little Queenie (repris classiquement par les Stones) et tout de même Johnny B Good !

De qui parlé-je ainsi ? Avec le dernier titre la réponse est donnée.

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mon premier 33 de Chuck Berry conservé bien précieusement 

 

En effet je parle d’un mythe du Rock and Roll né  à Saint-Louis le 18 octobre 1926.

Il s’agit bien sûr de Charles Edward Anderson Berry dit Chuck Berry !

Il a on peut le dire sans aucune hésitation inspiré la plupart des groupes de rock, des grands groupes de rock, que ce soit les Beatles, ACDC et bien entendu mes chers Rolling Stones.Il me revient ce que disait Keith Richards à son sujet. Il en était dingue et le jour où ils se sont rencontrés pour la première fois, il n’a pu décocher un seul mot ! C’est dire le mythe qu’il est !

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Et oui Chuck Berry fête aujourd’hui ses 87 ans !

Et toujours une pêche d’enfer !

Ne va-t-il pas donner quelques dates notamment en Russie et en Italie. Puisse-t-il venir en France et why not à Lyon !

Chuck Berry est et sera toujours pour moi une référence. 

Alors très sincèrement un très joyeux anniversaire et surtout mille merci pour cette mise en place du « Rock and Roll » !

 

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C'était donc le grand jour que ce  6 septembre 2013 pour tous les élèves nouvellement intégrés qui allaient être présentés à leur Drapeau, celui de l'Ecole de Santé des Armées.

Je me souviens moi-même de mon propre  6 septembre.

C’était en 1976 et un lundi !

Nous avions pris à quelques-uns, le train de nuit de Paris à Lyon. En gare de Perrache, le petit groupe s’est étoffé de ceux qui venaient du sud.

Je ne connaissais pas cette ville de Lyon sauf pour y avoir fait en juillet de la même année du stop à un endroit improbable juste à l’entrée du tunnel de Fourvière (je ne sais comment on a été pris sans attendre trop longtemps !).

De mémoire nous étions 5 ou 6 (Djong, Djezmaul, le Longus, Rocco et moi-même), peut-être un de plus.

Nous nous sommes donc rendus de la gare de Perrache vers la Boâte sise au 14 avenue Berthelot. Ce trajet me parut extrêmement sombre. Cette ville ne rayonnait pas forcément comme aujourd’hui ! Façades tristes et sombres ! Un pont Gallieni sans charme !

Mais nous étions tous très heureux de nous revoir même si notre séparation n’avait duré que deux mois. Fraternité Brutionne !

Je crois que c’est moi qui ai estimé que nous étions trop en avance et qu’on avait bien le temps de pénétrer dans ce lieu.

On opta pour le plus simple et on s’attabla au café « le Touring » qui faisait l’angle entre l’avenue Berthelot et le quai Claude Bernard. (Pour la petite histoire, il y avait ceux qui fréquentaient le « Touring », ceux qui fréquentaient le « Quartier Latin » à cause du billard français, d’autres quand se retrouvant en couple chez « Franquie », et enfin pour la plus grande majorité des élèves au café du Midi où ils faisaient des œufs au plat démentiels !)

Nous n’avions rien perdu de nos habitudes brutionnes, toujours affamés comme il se doit !

Nous avons donc éclusé au moins trois grands cafés et dévoré le contenu de trois panières de croissants, l'oeil rieur et joyeux.

Mais l’heure tournait !

Et c’est ainsi que nous sommes arrivés en retard pour le premier rapport alors que nous aurions dû être en toute logique les premiers arrivés !

La remarque de ce cher adjudant major « Lemo…» fut celle-ci quand il prit note de nos patronymes vérifiant sur son calepin nos provenances !

«  Et voilà on est complet… les Brutions sont là ! … à vos ordres mon commandant ! »

On ne pouvait faire entrée plus remarquable !

Il me revient aussi cette cérémonie de présentation au drapeau !

Toute l’école sur la place d’Armes. Tous les grands anciens, les élèves qui logeaient à Villemanzy ou en fin de cursus à Desgenettes avec des cheveux bien plus que « tangents pour malgré tout être sécants ».

Il y avait aussi les "officiels", les familles et les curieux en tout genre. J’eusse aimé y voir mes parents mais sans doute avaient-ils eu mieux à faire.

Cela faisait du monde !

Et il pleuvait, il pleuvait. L’eau avait imbibé ma casquette qui  prit alors une fonction de gouttière, l’eau rentrant directos dans mon cou.

Trempé, plus que cela même, il me fallait rester stoïque, droit comme un « i », ayant les yeux rivés sur la ligne bleue des Vosges, étant de surcroît vu ma taille "désigné d’office" comme homme de base. Et que dire quant à la manip du "présentez armes", l'eau prenant un malin plaisir à passer dans l'emmanchure de la veste et de la chemise et allant chatouiller le creux axilaire.

Mais quelle fierté et quelle responsabilité prenions-nous lors de cet acte majeur pour tout intégrant à une grande école militaire !

Alors voilà pourquoi j’éprouve sans doute comme tous ces jeunes intégrants, ce même pincement, cette même fierté que d’avoir été présenté à ce drapeau chargé d’histoire  et recevant la devise que je ne pourrais jamais oublier !

« PRO PATRIA ET HUMANITATE »

les discours peuvent être téléchargés ici !

 

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Mais quel scoop !

Les journaleux en sont sur leurs petites dents aiguisées !

Après tout c'est bien normal puisque ce n'est pas la gestion catastrophique du pays depuis l’élection de mai 2012 ou la surenchère droitiste de la « maison bleue »  (à noter pour celles et ceux qui l’avaient oublié : c’était le nom voulu par le comte de Bordeaux alors secrétaire général du RPR de Chirac pour ce qui deviendra  l’Union Machiavélique Personnelle alias UMP en 2002) qui leur feraient sortir les crayons.

Ainsi ne voilà-t-il pas que le prétendant de Navarre se déclare favorable à une tactique de rapprochement avec  l’Union des Désirs  Inassouvis créé de novo pour permettre l’apport supplétif  à l’UMP, dixit son président !

Alors quoi, que se passe-t-il dans la maison orange celle des Démocrates ayant rejoint François Bayrou après le score d’avril 2007 ?

Bien sûr, que d’un côté ou de l’autre les idéaux militants restent les mêmes !

Je pense notamment à celles et ceux qui choqués en 2007, par la non décision du berger s’en sont allés grossir et former les rangs de ce néologisme « nouveau centre » présidé par un de nos braves lieutenants qui soudain perdant quelque neurones s’en est allé déclarer que de ses propres yeux il avait vu le débarquement en Normandie !

Il est vrai que notre socle d’idéal reste commun et que nous gravitons dans des chapelles différenciées.

Il est vrai aussi que les militants, frères d’armes d’hier ont vraiment le désir de se réunir après ces années de séparation voulue par leurs chefs respectifs !

Mais quand même n’y a-t-il pas quelques questions à poser au préalable ?

Ce rapprochement, cette alliance, n’est-elle donc que factice et manipulatrice afin de sauver quelques « pas soldats Ryan » du feu européen et de permettre alors leurs réélection tranquille ?

Et en corollaire n’est-ce pas aussi et en simple retour d’ascenseur, un moyen pour l’Union des Désirs inassouvis de faire réélire leurs sortants lors du feu municipal, celles et ceux qui dès le premier tour s’étaient enrôlés sous la bannière de l’UMP (bien mal en point aujourd’hui) ?

Il me revient la voix étranglée d’Hervé Morin annonçant les résultats du congrès de Lyon en janvier 2006.

"La nouvelle UDF : Une UDF libre et indépendante !

Oui vous avez bien lu !

 Libre de sa droite comme de sa gauche !

Indépendante de sa gauche comme de sa  droite!"

Mais voilà en 2012, le berger du MoDem appela à contrer le sortant !

Mais voilà que le « patron » du néo-parti centriste appelé pompeusement « Union des Désirs Inassouvis », déclarait que de toute façon, son écurie serait ipso facto le supplétif de l’UMP regroupant les conservateurs de droite.

Franchement, l’interrogation est forte !

Cette Union des Désirs Inassouvis coupera-t-elle le cordon ombilical d’avec l’UMP ? La réponse n'a pas été donnée à ce jour !

Et alors , comment moi le militant de toujours ayant foi dans cette nécessité d’indépendance et de liberté tant de ma gauche que de ma droite, puis je donner quitus à ce rapprochement décidé par quelques-uns seulement ?

Je suis un démocrate et entends bien le rester.

J’ai ainsi signé un appel à la saisine du mouvement afin de comprendre la manœuvre de ces quelques-uns !

Je pense que si ce mouvement auquel  j’appartiens, se veut démocrate, il doit provoquer un congrès extraordinaire !

L’université de rentrée ne peut être le lieu adéquat pour ce genre d’exercices d’ordre statutaire et doit rester comme son nom l’indique un moyen de formation de nos jeunes, même si effet de tribune il y a eu !

J’ai écouté le président de l’union des désirs inassouvis et tout dernièrement celui qui a vu de ses propres yeux le débarquement en Normandie !

Je comprends mieux la tactique qui est, en court terme, de sauver des têtes posées sur des fauteuils acquis en 2008 ou en 2009 (municipales versus européennes)!

Tant pis pour la cohérence du mouvement démocrate ayant vu le jour en décembre 2007 à Villepinte !

Tant pis pour celles et ceux qui croyaient à cet idéal d’indépendance et de liberté résumé sous cette idiotie sémantique du « faire de la politique autrement » !

Hélas, mille fois hélas, ce milieu reste bien ce "microcosme" tant honni par Raymond Barre !

Il nous appartient à nous militants actifs de toujours de provoquer le réveil des consciences au-delà des arrière-pensées et petits calculs carriéristes !

Il nous appartient encore de provoquer ce congrès extraordinaire pour en débattre !

Franchement et j’ose le dire ici, je me fiche du sort des sortants tant du Modem que de l’UDI !

Ce qui m’importe avant tout est la crédibilité de l’engagement de tous les obscurs, de tous les sans-grades, celles et ceux qui font tourner malgré tout et ce depuis 2007, le Mouvement Démocrate en France et Navarre !

Je crois que pour garder cette crédibilité et cette reconnaissance de la volonté de liberté et d’indépendance tant de notre droite que de notre gauche, chaque ville lors des municipales se doit de présenter une telle liste identifiée, libre et indépendante et reposant sur ce socle de la démocratie sociale. Il ne pourrait en être autrement lors des Européennes !

Ce sera le cas sur  Lyon, en ce qui concerne les municipales de 2014, avec la liste qui sera conduite par Eric Lafond et les modérés soustendu par un vrai projet !

En ce qui concerne les Européennes, quel sera le projet porté par nos listes ?

Si d’aventure une communauté de vues et d’ambitions pour une union européenne remise d’aplomb par une mise en œuvre d’institutions permettant une union politique, celle voulues par le traité de Maastricht de 92 et le Traité portant Constitution Européenne de 2005 , peut être acquise, alors oui et sans hésitation aucune, allons-y, d’autant que cette élection se jouera à un tour !

Il serait bien que partout en France se lèvent de telles listes !

Libres et Indépendantes !

Indépendantes et libres !

Tant de leur droite que de leur gauche !

Tant de leur gauche que de leur droite !

Libres et indépendants !

Provoquons chez nous au Mouvement Démocrate, ce congrès extraordinaire afin de voter l’utilité du rapprochement voulu par des caciques pour à première vue, juste sauver quelques têtes, celles de ces « pas soldats Ryan » !

l'analye de ce raBiBochage (es deux B !) dans l'émission présentée sur France 5 par Yves Calvi (un anicen de TLM):

 

 

Ce 3 Octobre 2013

jcj

 

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Hôtel Dieu : le même poids, la même symbolique mais  deux traitements différents !

 

Un article paru ce jour dans le Quotidien du Médecin m'interpelle !

 

Il est bien pour le comité de soutien  des urgences de l’Hôtel Dieu de Paris qu’il ait  pu être reçu par le ministère.

 

Je m’interroge cependant sur la différence de traitement concernant ce dossier similaire à celui qu'avait connu Lyon.

 

En effet, il fût un temps où l’Hôtel Dieu de Lyon menacé par le schéma tripolaire défini lors de la mandature Noir et porté par l’adjoint Dubernard, appelé avec notre délicieuse malice lyonnaise « Plan DuberNoir » avait conduit quelques-uns et une grande partie de nos concitoyens lyonnais à s’y opposer au travers de pétitions, d’actions de sensibilisation etc, et aussi par des demandes expresses d’audience auprès du ministère !

 

Il fût un temps où l’opposition à ce schéma tripolaire vivement critiqué puisque amenant ipso facto la désertification médicale publique en centre-ville (les structures hospitalières publiques  se voyant excentrées) voyait aux côtés de la COMERLY (COordination des MEdicaux de la Région de LYon) que je présidais, le soutien du Professeur Jean-Louis Touraine qui avait lancé à bon escient l’association "Sauvetage et Promotion des HCL" et de l’opposition politique à Michel Noir avec en particulier la faconde de Gérard Collomb.

 

20 ans après .... aurait dit Dumas !

Oui 20 ans se sont écoulés, et que croyez qu’il se passa ?

 

Michel Noir n’est plus maire de Lyon, Raymond Barre lui a succédé et ironie de l’histoire, Gérard Collomb occupe depuis 2001 le fauteuil de maire de Lyon.

 

On aurait pu penser que ce plan vivement critiqué en son temps par celles et ceux qui tiennent désormais les rênes de notre si belle ville auraient eu la décence de rester fidèles à leur propre parole, à leur propre action.

Hélas, trois fois hélas, mille fois hélas, il n’en est rien !

 

Ceux-là même qui s’y étaient opposés ont cédé.

 

Avant qu’il n’y ait ce démantèlement de l'Hôtel Dieu de Lyon, plusieurs courageux et simplement fidèles à l’histoire médicale lyonnaise regroupés en comités ou association de défense de l’Hôtel Dieu de Lyon, le deuxième plus ancien de France et Navarre après celui de Montpellier, ayant vu sous ses toits le célèbre François Rabelais (encore un François !) ont agi avec des petits moyens : pétitions, sensibilisation du peuple lyonnais sans résultat hélas.

 

Mais ce qui leur a été refusé en particulier cette audience auprès du ministre de la santé a été accordée aux parisiens !

 

Ainsi la morale de cette histoire est double :

  •  La cohérence de l’action politique n’est pas souvent permanente et ceux qui s’opposaient hier sont finalement ceux qui mènent le projet DuberNoir en offrant cet Hôtel Dieu d'ordre public aux mannes du profit d'intérêt privé !
  • Selon que l’on soit de Paris ou pas, pour ne pas dire (avec ce mépris si parisien) de « province », l’on est traité ou reçu différemment !

Voici donc l’article du Quotidien qui m’a fait prendre la plume :

 

Hôtel-Dieu : après un mois d’occupation, le comité de soutien est reçu au ministère

Les membres du comité de soutien des urgences de l’Hôtel-Dieu, qui se bat contre la fermeture du service des urgences du plus vieil hôpital de Paris, ont été reçus mardi soir au ministère de la Santé.

« Nous avons demandé à être reçus par Denis Morin, directeur de cabinet de Marisol Touraine, pour obtenir une position claire de la ministre sur l’avenir de l’Hôtel-Dieu et la réintégration du Dr Gérald Kierzec dans ses fonctions, au service d’urgence de l’Hôtel-Dieu », a indiqué le comité de soutien mercredi, lors d’une conférence de presse.

Le comité dénonce un effet d’annonce

Avec la CGT de l’Hôtel-Dieu, le Dr Kierzek mène depuis un mois le mouvement d’occupation symbolique d’une salle désaffectée de l’hôpital pour éviter la fermeture du service d’accueil des urgences, programmée par l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour le mois de novembre mais différée par un moratoire de Marisol Touraine.

Pour le comité, ce moratoire « n’est qu’un effet d’annonce, qui permet à la ministre de gagner du temps et de laisser l’AP-HP faire ce qu’elle veut » avant l’élection municipale de mars 2014.

« Marisol Touraine pense que le projet de Mireille Faugère [directrice de l’AP-HP, NDLR] est un beau projet, a commenté le Dr Kierzek. Je rappelle que cette idée d’hôpital debout est en contradiction avec le rapport du Pr Pierre Carli sur les urgences, pourtant commandé… par la ministre. »

Depuis le week-end dernier, le comité de soutien a lancé une campagne d’information à l’attention de la population par la diffusion de tracts sur les marchés.

 

A.B.-I

 

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