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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

J'ai toujours aimé ce chant révolutionnaire alliant la sincérité et l'enthousiasme de l'action !


Carmagnole
envoyé par jcjos

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Non, il ne m'était pas imaginable qu'un jour notre pays puisse accueillir durant 5 jours et en grandes pompes le guide suprême de la révolution. Cet homme a été le maître à penser et le coeur d'un système de terrorisme d'état. 

Je veux opposer à cette venue cette affiche qui trône dans mon cabinet face à mes yeux.

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  Ce Huit décembre à Lyon !

Je me souviens de ma curiosité quand arrivant en 1976 à l'ESSA de Lyon, mon regretté parrain de promotion me parla de cette fête lyonnaise, signe de la reconnaissance des lyonnais à Marie.
Je me souviens que nous avions marché de la Boâte qui se trouvait à l’époque avenue Berthelot vers Fourvière. La vue de Lyon illuminée à nos pieds était toute grandiose, magnifiée par la simplicité de cette dévotion populaire.
Je pris naturellement l’habitude, devenu lyonnais d’adoption, chaque huit décembre, de mettre à mes fenêtres ces petits lumignons glissés dans des pots de verre, plus tard peints de toutes les couleurs par mes enfants.
 
Au fur et à mesure des années, le 8 décembre prit une dimension plus païenne, plus commerciale, avec une organisation de festivités dans chaque quartier. Autrefois sur le quartier de Monplaisir, il y avait le défilé des élèves des écoles du quartier. Le caractère spontané et simple a disparu pour faire place à un spectacle de plus en plus technique et professionnel. Cette fête est devenue la fête des lumières et sa durée s’étale désormais sur 3 jours. D’acteur, l’habitant est devenu simple spectateur. Mais le rayonnement de la ville par cette fête des lumières est là !
 
Il me semble utile de rappeler l’origine de cette fête.
Cette fête tire son origine de deux faits qui ont marqué l’histoire de Lyon, l’épidémie de peste avec le vœu des échevins et la guerre contre les prussiens aux portes de Lyon.
En 1643, une épidémie de peste sévissait  en France et notamment sur la région. Le Prévost de Lyon et ses échevins ne pouvant compter sur la médecine, s’en remettent alors  à la Vierge Marie pour protéger la ville.
L’épidémie de peste cesse ! Pour la remercier de ce miracle, les Echevins assistent le jour de la nativité de Marie, le 8 septembre, à une « grand messe » et remettent à l’évêque de Lyon, pièces d’or et cire blanche. Cette  tradition s’est poursuivie et chaque 8 septembre, lors du Vœu traditionnel des Echevins, le Maire remet un écu d’or  et un cierge à l’évêque de Lyon,.
 
Les lyonnais ont l’habitude et notamment depuis le premier Vœu des Echevins, de prier  la Vierge, pour tout drame personnel ou pour la remercier de son intercession. Il suffit pour s’en rendre compte d’aller dans la partie consacrée aux ex-voto, de la Basilique de Fourvière.
En  1848 il est question de refaire le vieux clocher de la petite église qui existe toujours près de la Basilique de Fourvière. En 1852 la restauration du clocher est terminée et l’on va placer sur celui-ci une statue dorée de Marie.
Bien entendu la date choisie sera celle du 8 septembre, jour de la naissance de Marie. Mais surviennent des intempéries d’une rare ampleur avec une crue de la Saône. La cérémonie est ajournée et sera reportée au 8 décembre qui est le jour de l’Immaculée Conception.
Comme par un fait exprès, ce huit décembre 1852, les orages éclatent. Il est encore question de repousser la cérémonie quand une éclaircie se produit. Spontanément, les lyonnais mettent à leurs fenêtres des lumignons. Ce geste populaire se poursuivra.
 
Cette année en consultant  le programme épiscopal de la fête du 8 décembre, j’ai noté avec émotion un évènement particulier. En effet à l’occasion du 50e anniversaire de la mort en Inde du Père  Monchanin, lyonnais d’origine, le diocèse de Lyon a invité  Mgr Devotta, évêque de  Tiruchirapalli, plus communément appelée Trichy, ville d’origine d’un de mes oncles maternels. Le Père Monchanin y avait vécu dans un ashram, . Une messe en tamoul a également été célébrée le vendredi 7 décembre. Je ne peux laisser sous silence ce qui unit désormais la communauté catholique tamoule à Lyon. En 2005, Fourvière a accueilli Notre Dame de Velankanni, considérée par le Vatican comme Notre Dame de Lourdes de l’Orient et consacrée également comme Notre Dame de la Santé. Notre Dame de Velankanni est pour ma famille très importante et je me souviens que chaque soir nous devions lui faire une prière. 
 
En ce 8 décembre, SS le Pape Benoit XVI a adressé le message suivant aux lyonnais :  
« Je m’associe aux pèlerins rassemblés dans les sanctuaires mariaux de Lourdes et de Fourvière pour honorer la Vierge Marie, en cette Année jubilaire du 150e anniversaire des apparitions de Notre-Dame à Sainte Bernadette.
Grâce à leur confiance en Marie et à son exemple, ils deviendront de véritables disciples du Sauveur. Par les pèlerinages, ils donnent de nombreux visages d’Église aux personnes qui sont en recherche et qui viennent visiter les sanctuaires. Dans leur chemin spirituel, ils sont appelés à déployer la grâce de leur Baptême, à se nourrir de l’Eucharistie, à puiser dans la prière la force pour le témoignage et la solidarité avec tous leurs frères en humanité. Puissent les sanctuaires développer leur vocation à la prière et à l’accueil des personnes qui veulent, notamment par le sacrement du Pardon, retrouver le chemin de Dieu.
J’adresse aussi mes vœux cordiaux à toutes les personnes, notamment les jeunes, qui célèbrent dans la joie la fête de l’Immaculée Conception, particulièrement les illuminations de la métropole lyonnaise. Je demande à la Vierge Marie de veiller sur les habitants de Lyon et de Lourdes, et je leur accorde à tous, ainsi qu’aux pèlerins qui s’associent aux cérémonies, une affectueuse Bénédiction apostolique. »
 
Ainsi depuis presque dix ans, cette fête de dévotion mariale s’associe à ce qui est devenu la Fête des Lumières. Le retentissement en est devenu national voire international. Ainsi, cette année la ville a accueilli près de 4 millions de visiteurs !
Lyon malgré le froid, les quelques averses et les pannes de métro était vraiment superbe !

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Pour mesurer ce que François Bayrou propose au travers de sa candidature, lisez  son "projet d'espoir" !
 

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Bien entendu, il me faut réagir devant cette manipulation des esprits commune aux deux partis dominants qui sont aujourd’hui menacés dans leurs habitudes de partage des pouvoirs depuis 1981.
 
On le voit bien, tant que François Bayrou était à un certain niveau des sondages, il ne pouvait laisser croire à une menace, à cette révolution des esprits qui gagne le pays.
 
Depuis quelques jours, que se passe-t-il au sein des états-majors du Parti Socialiste et de l'UMP ? Une sorte d'effervescence quant à la stratégie à adopter et la meilleure n'est-ce pas, est de faire croire à ce qui n’est pas et ne peut être. Ces manipulations des esprits au travers du mal dit et du non-dit représentent  de surcroît un mépris profond à l’égard des citoyens que nous sommes. Comme si nous ne savions rien de la marche de nos institutions ! Comme si nous n’étions guère capables de réfléchir plus loin que le bout de notre nez !
 
Depuis quelques semaines tant de la candidate du PS que du candidat de l’UMP, nous parviennent des arguments contestant la démarche de François Bayrou.
Ces arguments sont curieusement largement relayés par les média tant audiovisuel qu’écrit et permettent de laisser croire aux citoyens que nous sommes, que ce qui est avancé par l’UMP et le PS serait vrai.
 
En vrac, nous avons pu entendre :
- Bayrou serait le candidat du « ni-ni ».
- Bayrou élu président n’aurait pas de majorité pour gouverner.
- Bayrou président, ce serait ipso facto le retour à la Quatrième République
Et puis aussi la grande question !
Qui Bayrou va-t-il prendre comme premier ministre ? Comme si la personnalisation était l’arme suprême du politique, comme si on ne pouvait avoir de choix que parmi celles et ceux qui gravitent dans les coursives du pouvoir depuis 25 ans. La politique n’a-t-elle donc pas matière dans le débat d’idées ?
 
Je ne m’étendrais pas sur la forme employée par l’UMP et son candidat, ou le PS et sa candidate, pour faire valoir leurs points de vue. Je sais depuis longtemps leur façon de critiquer ceux qui ne sont pas de leur bord, leur ostracisme méprisant à l’égard de toute novation, mais leur attitude est d’une violence inouïe et d’un mépris assez extraordinaire. On peut bien sûr laisser dire que cette violence est naturelle s’agissant d’une « bataille électorale » mais est-ce sain pour la démocratie ?
Avez-vous entendu comme le candidat de l’UMP s’est gaussé du « candidat au tracteur » ? Comme si travailler la terre rendait de facto inapte à la fonction présidentielle. Quel mépris pour les électeurs!
Remarquez-vous comme la seule tactique de la candidate du PS est de diaboliser le candidat de l’UDF et de faire croire aux électeurs que donner leur voix à Bayrou serait la donner à la droite ? Quel mépris pour les électeurs !
 
Ainsi pour eux, Bayrou serait le candidat du « ni-ni ».
Rappelons-nous que cette expression fut magnifiée par François Mitterrand lors du débat entre les deux tours de la présidentielle de 1988 l’opposant à Jacques Chirac. C’était « ni nationalisation – ni privatisation » ! Déjà Chirac évoquant ce « ni-ni » laissait croire que ce serait l’immobilisme. Qu’en est-il advenu ? Honnêtement ? La France a-t-elle été immobile ? Il y eût simplement une autre façon de gouverner sans dogme cette fois.
Aujourd’hui on veut nous faire croire à la nécessité absolue d’une droite identifiée et d’une gauche identifiée. On veut nous faire croire que l’UMP et le PS en sont « naturellement » les représentants ? Mais quand même est-ce oublier ceux qui s’en réclament et qui s’en situent tangentiellement ? On veut nous faire croire que hors de cet affrontement « droite - gauche » il n’y aurait point de salut, mais pour qui, pour quoi ?
Alors quand il est dit que Bayrou n’aurait pas de majorité pour gouverner, la question ne mériterait-elle pas d’être posée aussi au candidat de l’UMP et à la candidate du PS ?
Bien sûr le candidat de l’UMP peut se prévaloir de la majorité qui existe aujourd’hui à l’assemblée nationale. Mais n’est-ce pas un peu court comme argument ? Qui peut croire sincèrement que cette majorité sera reconduite ? Qui a déjà oublié les soubresauts de la vie parlementaire depuis 2002 ? Qui a déjà oublié les évènements qui ont bousculé la cohésion de notre pays depuis deux ans (émeutes des banlieues, rejet du TCE, manifestations d’une jeunesse estimant être la laissée pour compte de la nécessaire cohésion nationale) ?
Et s’agissant du PS et de sa candidate, cette question est encore plus vraie. Pourront-ils continuer les alliances comme autrefois et faire comme si on pouvait tout oublier et notamment les clivages idéologiques en leur sein entre les socio démocrates, les socio libéraux, les étatistes ou souverainistes et encore les alter, les antilibéraux ? Qui a déjà oublié les déchirements au sein du PS avec l’exclusion notamment de Laurent Fabius du Secrétariat national après le référendum ? Qui a déjà oublié les déchirements occasionnés par la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002 ? Pourront-ils échapper au nécessaire aggiornamento de leur mouvement ? A qui peuvent-ils faire croire que tout est résolu sous couvert d’une candidature marquée par le rayonnement de l’image ?
 
Ne peut-on craindre que les législatives ne donnent une majorité claire tant au candidat de l’UMP qu’à la candidate du PS ?
Peut-on croire que les aspects programmatiques en guise de promesse, de l’une ou l’autre, suffiront à résoudre les ressentis, le vécu de chacun d’entre nous  et permettront une majorité claire?
 
Cet aspect de la majorité parlementaire est important, si important que le  PS et l’UMP persistent à faire croire que « naturellement » il ne peut y avoir que ce qui a déjà rythmé la vie politique depuis 25 ans. Un « naturel partage des affaires du pays » entre leurs deux partis.
S’agissant de l’UMP qui se réclame « gaulliste », il me semble curieux qu’il ait volontairement oublié les fondamentaux de la Constitution de la Cinquième République, en laissant croire que ce serait le retour à la quatrième république. S’agissant de celle-ci, c’est oublier assez facilement que sous cette république de nombreuses avancées ont été menées (la reconstruction du pays après guerre, la mise en place de la sécurité sociale inscrite comme droit dans la constitution, le droit de vote des femmes, le début de la décolonisation, la construction de l’Europe avec le traité de Rome entre autres). Mais si la sixième ne sera pas a priori comme la cinquième, la cinquième n’est pas comme la quatrième. En effet la Constitution indique que le président est élu au suffrage universel afin de mener à bien le projet présenté au peuple et pour lequel il a été élu. Notre constitution donne ainsi la primauté au Président de la République. Par ailleurs on peut constater que le peuple marque sa cohérence en donnant une majorité législative au Président nouvellement élu. On voit mal comment ce qui fut vrai pour François Mitterrand ou Jacques Chirac ne pourrait l’être pour François Bayrou. Ou alors doit on envisager que le candidat de l’UMP et la candidate du PS jugent les français incohérents ?
 
On comprend mieux aujourd’hui pourquoi il a été si difficile de modifier le calendrier des élections législatives. Rappelez-vous ! Lors de l’adoption par référendum en l’an 2000 du quinquennat, il est apparu que les élections législatives se produiraient avant l’élection présidentielle. Or cette modification institutionnelle avait été imaginée et proposée pour justement éviter la cohabitation.  Ne pas changer l’ordre des élections était donc un calcul tactique pour le RPR qui allait devenir l’UMP, mais  aussi pour le PS, car ces deux partis pouvaient sans risque continuer de gouverner ou présider, s’arrangeant entre eux, comme avant, comme toujours.
Je me souviens que François Bayrou avait surpris l’opinion en qualifiant ce calendrier de « dingo » suscitant au passage la morgue et le mépris de ceux qui composent la majorité actuelle. Je crois que c’est vraiment à ce moment là qu’il a marqué sa différence en tapant enfin du poing sur la table, en se révoltant contre un ordre établi.
 
Mais devons-nous en rester  à ces calculs, à cette petite cuisine ? Un projet de rassemblement est proposé, rassemblement pour l’ambition de vivre ensemble sans ostracisme, sans dogmatisme.
N’est-il pas temps de se regarder, de se parler, de s’entendre et de nous forger un destin commun ?
Alors plus que le « ni – ni », n’est ce pas le « et – et » ou le « plus – plus » qu’il faut envisager au travers de la candidature de François Bayrou ?
Si l’expression « prendre les meilleurs de chaque camp » me parait un peu simpliste, je crois qu’il est indéniable que face à un projet clairement identifié, face à un intérêt commun, celui de notre cohésion, il est possible et souhaitable de se regarder, de s’entendre, de se parler et d’apporter nos compétences d’où que l’on vienne, à notre destin commun.
Ce que propose François Bayrou est une démarche qui ne se fige pas dans des habitudes, dans un confort d’habitude. La vie est mouvement et cette démarche enfin proposée au peuple bouleverse effectivement nos habitudes, notre petit confort d’habitudes.
Cette démarche est une démarche de progrès en opposition au « conservatisme argumenté » par l’UMP et le PS. Un conservatisme qui se résume à quelques expressions «  ne changeons rien à ce qui se passe depuis 81 » ou encore « gardez les mêmes et faites nous confiance ».
 
Bouleverser cet « ordre établi et empirique » demande du courage, un courage sincère et personnel.
En laissant croire que cela n’est pas possible, la candidate du PS et le candidat de l’UMP estiment de fait que nous, citoyens de France, n’aurions pas de courage, ce courage là !
En laissant croire que cela n’est pas possible, la candidate du PS et le candidat de l’UMP estiment de fait que nous, citoyens de France, serions incapables de voir plus loin que le bout de notre nez !
En laissant croire que cela n’est pas possible, la candidate du PS et le candidat de l’UMP méprisent de fait ceux qui chaque jour démontrent leur capacité, quelque soit leur « étiquette », à faire des choses ensemble et pour le bien commun.
 
François Bayrou dans sa candidature exprime cette foi dans notre capacité à rompre avec notre confort d’habitudes.
François Bayrou dans sa candidature exprime cette foi dans notre courage, dans notre volonté de dépasser nos anciens clivages pour vivre mieux et ensemble,
Il me semble évident qu’une fois élu,  une majorité se formera autour de lui, une majorité regroupée non pas en fonction d’un quelconque intérêt personnel mais pour permettre au président nouvellement élu de mettre en oeuvre le projet de vie présenté au peuple français et adopté par lui.
 
Mais et c’est ce que redoutent tant le PS et l’UMP, la décomposition de ce qui a été commencera dès les résultats du premier tour. Cela est d’une évidence ! Et je crois que c’est ce qui explique la violence de leurs attaques envers François Bayrou. Ce n’est pas dans un souci de démocratie mais juste dans la préservation de leurs habitudes et de leur petit confort.
Je me dis aussi, en pensant à tous ceux qui, dans ces deux formations ne peuvent s’épanouir, que qualifier Bayrou au second tour, permettra de rendre un signalé service à ces deux formations aujourd’hui en fin de cycle en les obligeant à procéder enfin à leur aggiornamento.
Ainsi la recomposition pourra-t-elle enfin se réaliser en réunissant ceux animés par le Progrès et laissant dans d’autres marques ou étiquettes les conservateurs qu’ils soient de l’ancienne droite républicaine ou de l’ancienne gauche dite de gouvernement.
 
En ce sens la qualification de François Bayrou au second tour est aussi synonyme de Mouvement et de Progrès.
 

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FRANÇOIS BAYROU,

UN PRÉSIDENT QUI NOUS RASSEMBLE

François Bayrou, 55 ans, est marié à Elisabeth, ils ont 6 enfants. Il est né dans le Béarn, où il vit encore aujourd’hui. Jeune professeur agrégé, exploitant agricole et soutien de famille, il s’engage très tôt dans la vie publique. Député, président de Conseil général et ministre, il s’attache à faire vivre et travailler ensemble des gens différents.

Fort de cette expérience politique, François Bayrou a acquis la certitude qu’il faut rassembler toutes les compétences pour redresser la France.

François Bayrou est aujourd’hui le candidat qui peut apporter un vrai changement dans la vie politique française.

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"La seule façon d'empêcher Sarkozy d'être Président de la République c'est Bayrou !"
C'est en quelque sorte le message adressé aujourd'hui par Michel Rocard, un des principaux initiateurs de la social-démocratie française.
Bien sûr il ne peut se permettre de demander aux militants et sympathisants du PS de voter François Bayrou dès le premier tour, mais c'est bien ce qu'il faut comprendre. D'ailleurs la réaction de François Hollande ou de Jean-Louis Bianco a été très significative dans leur violence ou leur mépris.
Dans le Point daté d'hier, un sondage montre cette réalité :
Seul Bayrou peut battre Sarkozy au second tour !
Seul Bayrou peut empêcher Sarkozy d'être élu Président de la République !
en voici les chiffres :
sondage 2eme tour Ipsos-le Point 12 avril 2007
Nicolas Sarkozy
54%
Ségolène Royal
46%
 
 
 
 
Nicolas Sarkozy
46,5%
François Bayrou
53,5%
Il faut noter que depuis le début de la campagne et semaine après semaine chaque sondage effectué dans le cadre du 2ème tour est identique.
Ségolène Royal ne peut l'emporter mais François Bayrou bat chaque fois Nicolas Sarkozy.
Ainsi se dessine ce qu'il faut bien nommer le vote utile et c'est bien en filigrane ce que laisse entendre Michel Rocard, comme d'ailleurs il y a quelques semaines Daniel Cohn-Bendit, membre éminent et historique des Verts.
Voulez -vous , oui ou non que Nicolas Sarkozy devienne le prochain président de la République Française ?
Si vous ne le souhaitez pas, il n'y a pas trente six façons d'y arriver, mais juste une, oui une seule !
Le 22 avril seul le bulletin Bayrou pourra éviter cela car lui seul peut battre Nicolas Sarkozy au second tour.

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La Philosophie s'est invitée à la table électorale !
 
Dans le numéro 8 de "Philosophie Magazine", le candidat de l'UMP conversant avec Michel Onfray a une sorte d'aveu stupéfiant ! J'emploie ce mot d'aveu à dessein, car jamais il ne me serait venu à l'esprit qu'il aurait pu penser ainsi.
Au travers de cette notion de l’Inné et des progrès de la Science se dessine aussi la notion du déterminisme génétique. Et là pour vous comme pour moi doivent vous revenir en mémoire tous ces sujets de philosophie que nous avions à traiter : Science et Conscience … Science et Raison … de l’Inné et de l’Acquis … Du déterminisme et du rôle de l’environnement social, etc.. etc.. lors de notre année de Terminale.
Sujets que nous considérions souvent parce qu’ils nous étaient imposés dans un cadre scolaire comme des « sujets- bateau » en philosophie qu'il nous fallait bien traiter sans forcément en mesurer la portée ou même l'intérêt.
 
Et voilà que comme par magie la Philosophie s’invite à la table de la campagne électorale.
 
Au début en lisant cet article, je me suis dit comme beaucoup sans doute, que le candidat de l'UMP, s’était fait piéger tout naturellement par le redoutable Michel Onfray.
Mais je me suis dit aussi que si piège il y avait, la capacité d’un homme aspirant à la charge la plus élevée de notre pays, impliquant en quelque sorte d’être le meneur et l’élément fédérateur de tous ceux qui y vivent, ne pouvait et  n’aurait pas dû l’entraîner vers ce qu’il a dit. Bien sûr j’entends déjà certains minimiser la portée de ces propos et penser que « je grossis le tableau ».
Afin d’éviter toute manipulation je vous mets en clair cette conversation et aussi le lien vers « Philosophie magazine » dont j’espère qu’il continuera d’être opérationnel longtemps.
 
 
Extrait de la conversation entre Nicolas Sarkozy et Michel Onfray parue dans Philosophie magazine n°8
Nicolas Sarkozy et Michel Onfray -  CONFIDENCES ENTRE ENNEMIS
Voici un court extrait du dialogue publié intégralement (sur 8 pages) dans Philosophie magazine n°8. Il s'agit de la fin du premier entretien entre les deux hommes (qui se sont ensuite revus pour prolonger la discussion). Après une première demi-heure extrêmement tendue, la conversation a pris une tournure existentielle, et deux visions de l'homme s'opposent.

(...)

Nicolas Sarkozy : Je me suis rendu récemment à la prison pour femmes de Rennes. J'ai demandé à rencontrer une détenue qui purgeait une lourde peine. Cette femme-là m'a parue tout à fait normale. Si on lui avait dit dans sa jeunesse qu'un jour, elle tuerait son mari, elle aurait protesté : « Mais ça va pas, non ! » Et pourtant, elle l'a fait.

Michel Onfray : Qu'en concluez-vous ?

N. S. : Que l'être humain peut être dangereux. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons tant besoin de la culture, de la civilisation. Il n'y a pas d'un côté des individus dangereux et de l'autre des innocents. Non, chaque homme est en lui-même porteur de beaucoup d'innocence et de dangers.

M. O. : Je ne suis pas rousseauiste et ne soutiendrais pas que l'homme est naturellement bon. À mon sens, on ne naît ni bon ni mauvais.
On le devient, car ce sont les circonstances qui fabriquent l'homme.

N. S. : Mais que faites-vous de nos choix, de la liberté de chacun ?

M. O. : Je ne leur donnerais pas une importance exagérée. Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n'avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus. Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants. Pour autant, on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons.

N. S. : Je ne suis pas d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.

M. O. : Puisque notre entrevue touche à sa fin, je voudrais vous offrir quelques cadeaux utiles avant que nous nous quittions.

[Michel Onfray tend à Nicolas Sarkozy ses
quatre paquets.]

N. S. [amusé] : Vous croyez que ma situation est si grave ?

[Nicolas Sarkozy déballe ses livres tandis que Michel Onfray commente ses choix.]

M. O. : Totem et Tabou, je vous l'offre parce que Sigmund Freud y traite du meurtre du père et de l'exercice du pouvoir dans la horde. L'Antéchrist de Friedrich Nietzsche, pour la question de la religion, la critique radicale de la morale chrétienne à vous qui, parfois, allez à la messe en famille. Michel Foucault, c'est une lecture que je recommande plus particulièrement au ministre de l'Intérieur, adepte des solutions disciplinaires. Dans Surveiller et punir, Michel Foucault analyse le rôle du système carcéral et de l'emprisonnement, puis de leur relation avec la norme libérale. Pierre-Joseph Proudhon, enfin, car il montre qu'on peut ne pas être libéral sans pour autant être communiste.

N. S. : Ai-je prétendu une chose pareille ?

M. O. [se référant à ses notes] : Oui, dans votre livre Témoignage, page 237 : « Le communisme, l'autre mot de l'antilibéralisme ».... la suite dans Philosophie Magazine de ce mois.
 
Nicolas Sarkozy croit ainsi que l’on naît pédophile, que les 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident sont « marqués » génétiquement. Et comme pour étayer sa conviction de cette croyance dans ce déterminisme génétique évoque le fait que certains fumeurs meurent de leur tabac et d’autres pas.
Et  il assène enfin «  les circonstances ne font pas tout, la part de l’Inné est immense »
Ita missa est ! n’est-ce-pas ?
J’en suis resté estomaqué. Pour moi malgré les divergences, les différences, les orientations, les situations qui à un moment ou un autre nous tourmentent tellement que la seule solution peut en être le « départ vers l’autre rive », tout cela mérite qu’on s’y interesse avec attention et sérennité.
Evoquer la part immense de l’Inné revient aussi à se défausser de toute volonté du mieux, à se dire que finalement les gens sont ce qu’ils sont et dans certains cas tant pis pour eux. La société ne peut rien à moins de jouer dans le charity business ou la simple compassion. Qu’un prétendant à la charge du pays dise cela c’est en quelque sorte affirmer que lui président, il ne pourrait donner aucun sens à la Vie, aucune espérance.
Tout serait finalement déjà écrit et s’accomplirait !
 
J’espérais une cascade de réactions de tous et de manière immédiate.
Le premier des candidats qui a réagi fut François Bayrou qualifiant cela de « propos glaçants » au sens où cela est terrifiant. L’Eglise catholique a aussi réagi immédiatement en soulevant que cette assertion enlevait du sens à la Vie, ôtait tout espoir du Mieux. Plus tard d'autres se sont élevés aussi contre ces propos.
J’avais espéré une même réaction dans la spontanéité et l’immédiateté de la candidate du PS. Cela n’est pas venu, ou alors juste pour dire que si elle avait dit cela "quelle volée de bois vert aurait-elle reçue!", comme cela n’est venu que tardivement d'autres candidats dits de la gauche, de cette gauche qui a pourtant dans son essence philosophique le rôle essentiel dans l’amélioration de la société, la transformation de l'Etre par l’Acquis.
 
Mais par contre et de manière magnifiquement réactive, sur la « Toile » et par "les anonymes" que de réactions, d’interrogations, de mise en perspective de la Réflexion sur ce vieux débat entre l’Inné et l’Acquis, sur le sens donné à l’environnement social, éducatif pour améliorer la nature humaine, pour permettre et améliorer  la cohésion de chacun vers le Tout.
 
Pour en revenir au candidat de l’UMP, je me suis alors dit que sans doute, (vous devinez bien là ma nature extrême de centriste qui accorde toujours à l’autre un intérêt non partisan dénué d’ostracisme, qui ne peut car ne sait pratiquer le sectarisme et jeter l’opprobre), Nicolas Sarkozy sans doute stressé par Michel Onfray avait dû répondre un peu vite afin de se débarrasser au plus vite de cette conversation. Mais  deux jours après dans une interview accordée au journal Libération (refusant d’ailleurs d’en être rédacteur en chef d’un jour pour signifier son esprit rancunier) il reprenait  ces propos qui glacent le sang. Et dans la foulée, il évoque sa « naturelle hétérosexualité » comme s’il fallait aussi raccrocher cela à l’ensemble, image subliminale de l’accrochage de certains wagons comme il en a l’habitude, comme il avait accroché ensemble le wagon de l’immigration et le wagon de l’Identité Nationale.
Ainsi pour lui l’homme est prédestiné génétiquement. Ainsi finalement l’homme politique qu’il est,  peut se défausser de toute responsabilité. Il suffirait de dépister, de manier une sorte de médecine prédictive.
C’est alors que m’est subitement revenu ce qu’il avait souhaité il y a quelques années s’agissant de dépister dès la maternelle les enfants qui « porteraient » le gêne de la délinquance, pour peu qu’il soit existant et  identifiable. Ainsi dès la naissance ou mieux in utero il faudrait pour lui, s’engager vers une batterie de tests, vers la mise en place d’une cartographie génétique et  puisqu’il faut aller au bout de cette logique, puisque il n’y a pas de traitement adapté pour peu que l’on considère ces déviances, ces natures différentes de la norme, procéder comme l’on dit s’agissant de virus, à leur éradication.
Cette croyance en ce déterminisme génétiqu cette part immense de l’Inné, ne pourrait in fine, et dans ce seul but qu’il s’accorde, d’éviter la souffrance des « normés » face aux « déviants », que conduire à une pratique d’éradication !  Eugénisme tranquille et justifiable scientifiquement !
Ou alors comme à la fin des années 80, quand nous avons enfin disposé d’un test fiable de dépistage du VIH, lors du débat sur la généralisation et l’obligation du test, la seule vraie question s’était posée. « Certes on va « en » dépister, mais sans traitement, qu’en faisons nous ? ». La réponse nous était venue rapidement de la part de l’extrême droite , lors de l’émission « l’Heure de Vérité » sur la deuxième chaine : « il faut les mettre dans des sidatoriums, des ghettos sanitaires ».
Cela peut être une vision du vivre ensemble.
Elle semble bien, finalement et naturellement,  être la vision du vivre ensemble du candidat de l’UMP.
Je n’osais le croire, imaginer cela de sa part. Mais comment ne pas l’admettre quand il le répète désormais publiquement dans certains de ses meetings ? Il s’agit d’une de ses convictions fortes qu’il veut porter comme il le dit souvent « sans complexe ».
 
Je souhaite que chacun en son âme et conscience réfléchisse sereinement à la portée des propos de Nicolas Sarkozy.
Je souhaite également que chacun en son âme et conscience apprécie le silence spontané et naturel de Ségolène Royal, la candidate du PS, qui n’a réagi sur le fond que de trop longs et lourds jours après et semble – t-il  parce qu’il y avait d’autres priorités que cela (justification apportée par  son staff  de campagne dans plusieurs journaux) et sans doute, voire surtout parce que le  mouvement des anonymes s’était déjà ému, exprimé et amplifié au travers de la Toile.
 
Ces deux attitudes ne peuvent pour moi que justifier l’impératif de glisser dans l’urne le bulletin François Bayrou le 22 avril 2007 dès le premier tour.

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