Réformer l’assurance maladie ?
Absolument nécessaire mais dans quel sens ?
J’ai cru comprendre qu’un groupe d’experts travaillant sur le sujet et soumettant leurs « bonnes idées » au nouveau gouvernement estimait utile de tourner la page ouverte par Pierre Laroque en 45.
Cela m’est proprement insupportable !
Notre solidarité en termes de santé doit continuer dans cette solidarité singulière : celle du bien-portant au malade !
J’ai cru comprendre que le gouvernement explorait la voie d’un financement par la CSG. Mais cela fait depuis 90 qu’est évoqué cette voie plus démocratique. Rappelons-nous aussi le fameux rapport Marceau Long préconisant cette nécessité d’un impôt social.
J’ai toujours été un chaud partisan de cette réforme du financement !
J’ai cru comprendre que le gouvernement voulait s’attaquer au problème des dépassements d’honoraires.
J’ai toujours été par doctrine politique et philosophique été opposé à ce secteur.
Il faut de la clarté : un secteur conventionné et un secteur non conventionné.
J’avais osé dire lors d’un tête à tête avec Raymond Barre que sa plus grosse erreur avait été d’avoir mis en place ce secteur. Il n’avait pas trop apprécié, habitué qu‘il était d’être flatté dans ses actions. Mais deux ans plus tard, il m’avait dit sans façons que j’avais eu raison de lui dire cela et qu’il partageait mon analyse car le concept du secteur 2 avait été dévoyé par ses utilisateurs.
Mais commençons par le début en nous posons quelques questions simples :
Comment procéder à cette réforme indispensable si l’état-major de la gouvernance de l’assurance maladie est le même, sa même direction, ces mêmes experts autoproclamés de ce qu’ils ne prétendre être ?
Comment confier la réforme à des personnes qui ont tout fait depuis leur nomination en 2004 sous le gouvernement Raffarin pour permettre l’irruption des assurances privées au titre balladurien d’assurance maladie supplémentaire ?
Comment imaginer que la solidarité sera améliorée si est maintenu ce système inique des franchises médicales dites sarkozy ?
Est-il possible que ce gouvernement entende ces questions simples et exécute le préalable nécessaire (je me sens subitement robespierrien) en mettant fin aux fonctions des actuels dirigeants de l’assurance-maladie, en abrogeant la loi de 2004, celle de 2007 portant franchise médicale, et cette fumeuse loi dite HPST.
Oui vraiment ceci est un préalable sinon le changement ne sera jamais maintenant. !
jc j