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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

Deux grandes figures de notre monde politique et intellectuel se sont éclipsées de notre monde terrestre.

 

J’écoute au moment où j’écris ma radio favorite depuis mes années collège où on écoutait assis ou couchés autour du transistor à piles, la fabuleuse émission de Jean-Bernard HEBEY qui insufflait à la France, l’esprit Rocker des années seventies et le voyage spécial  qu’il a organisé avec George Lang et Jean-François  Johann train plus billet d’entrée tarif unique à l’époque, pour ce concert spécial frenchies demandé par les Rolling Stones au Forest de bruxelles en 73. ces Rolling Stones qui étaient interdits de séjour en France depuis 1971... oui tous dans la fosse ! Jusque dans les années 90 d’ailleurs.. Tous dans la fosse ! C’est après, lors de la tournée 94- 95 qu’ils ou plutôt leur staff administratif  se sont dits que les fans avaient vieilli et que certains ne pourraient plus rester longtemps debout et qu’ils ont imaginé ce système des tribunes et après tout cela est confié à des sociétés extérieures qui font le reste  et font flamber les prix (cf les prix pack tout compris pour les quinquas très riches..).

Pour Londres les places de la fosse qui se réduit avec l’âge des fans – il faut bien le savoir- étaient vendues à 40 pounds, je peux vous assurer qu’il y a eu très vite en moins de 10 minutes blocage du site j’y suis arrivé, mais le temps de remplir la première page et d’arriver sur la deuxième page pour valider paf paf blocage… la fosse m’a échappé.. et pourtant je peux vous dire que dès que j’ai su la nouvelle et à l’heure H, j’étais sur le site. Après on peut se dire aussi que les quadras quinquas sont déjà  plus aisés financièrement que les jeunes et que quand on aime on ne compte plus à un certain âge.. surtout quand on a un reste à vivre suffisant pour se payer le luxe  du pack brussels à 2000 euros tout compris (départ de Bruxelles avec jet privé.. , accueil en limousine à l’airport privé avec champagne offert dans la limousine, nuit dans un palace avec suite , repas du soir (et du lendemain midi sans oublier le breakfast)  non disons dîner de prestige  après le concert plus petite soirée privée où les Stones ont sans doute dû faire une courte apparition ou surtout envoyer l’un d’entre eux..histoire de dire  à leur staff administratif « yep man, quand faut y aller, faut y aller on va faire le show.. ils ont payé assez cher pour cela! ».

 Je vois bien Mick y aller, il aime cela..et cela l’amuse vraiment de faire le show (Keith le raconte bien dans son précieux livre Life. Ce n’est pas le style de Keith  qui déteste ce genre de cérémonial, ni de Charlie qui déteste se montrer.. mais Ronnie aime aussi  cela  - d’ailleurs c’est lui qui représentait le groupe pour les Awards remis hier soir 27 -02-2013–double award !

Pour ceux qui peuvent se payer cela ce n’est rien. Il y avait aussi d'autres catégories de prix in fine pour toutes les bourses. A la réaction imbécile en particuler de la presse française, bien vite rédigée, les accusant de vouloir se faire du blé (comme si on oubliait que des artistes comme eux, se sont et toute cette durée durant eu comme seule ambition de donner leur énergie, leur indignation, et se faire plaisir, les Stones ont répondu par leur concert impromptu à Paris au Trabendo. Seule la vérité triomphe.

A ce sujet il me revient qu’une journaliste célèbre aimait à fumer son cigare dont le prix était de 1000 francs (source libé de l’époque). Cela parait énorme. En fait cela l’était vraiment mais quand on convertit en euros d’aujourd’hui. Cela nous fait 150 euros, finalement un havane de grande qualité doit valoir ce genre de prix voire plus aujourd’hui, il faudra que je pense à poser la question à un buraliste qui a une cave à cigares, car j’avoue mon ignorance dans ce domaine.

 

Donc on voit bien que, en dix ans d’euros, il s’est bien passé quelque chose avec la finance …. Et l’embrouillaminis provoqué de manière complice par le couple Jospin-Chirac  lors du passage à l’euro.. Bien sûr pas la première année où les prix n’ont pas bougé, mais l’année d’après et encore suivante où pour « éduquer » les français, ce couple complice et leurs partis respectifs ont décidé d’écouter les «  conseillers » afin de supprimer le double étiquetage et là boum.. les grands de la distribution alimentaire et autres utilités ont sauté sur l’occasion.

 

En fait, je suis sûr que tout était prêt, un plan était prêt depuis la trahison de l’esprit fédéraliste de Maastricht par l’inversion du calendrier permis par le traité d’Amsterdam. D’ailleurs nos deux vrais souverainistes, je parle des républicains qui se sont respectés lors de la campagne du non, Philippe Seguin et Jean-Pierre Chevènement, l’un à droite, l’autre à gauche, n’ont rien dit lors du traité. Cela signifiait qu’ils savaient dès l’adoption de ce traité que c’était fini pour le rêve des fédéralistes européens et que dire de leur jubilation lors de l’adoption du traité de Nice avec toujours ce couple Jospin-Chirac qui enterre complètement ce rêve fédéraliste puisque on choisit d’élargir plutôt que d’approfondir ; Chirac et l’UMP (les conservateurs) et l’aile gauche que je qualifie de super conservateurs de gauche sous leurs airs révolutionnaires de tribune n’ont jamais accepté l’idée même du progrès social et de l’ascension et donc le mixage progressif social en permettant que la classe moyenne progresse dans son ensemble afin que la génération de demain soit mieux que celle d’hier.

Pour les uns on reste entre soi en se transmettant les codes (j’y inclus sans aucune distinction ceux qui savent tant à droite qu’au PS en son aile dite progressiste) et pour les autres, les révolutionnaires national-populistes tant à droite qu’à gauche, veulent surtout garder leur pré carré et leur quant à soi afin de berner cette classe moyenne qui souffre.

Je pense toujours à un montage ignoble pour supprimer en trente ans tout esprit critique avec la complicité sordide des média ceux qui ont ce quatrième pouvoir, celui qui permet d’éclairer la scène pour mieux comprendre comment on peut avancer ensemble.  

Alors, oui, oui je reviens  à mon euro, en quelques années, tout a flambé  sans que l’on n’y prenne garde. Après on pouvait accuser l’Europe mais qui en Europe ? Après on pouvait accuser la mondialisation ou le mondialisme, mais qui dans ce monde ? Et pourquoi les produits de nécessité courantes ont-ils été  longtemps de manière flagrante moins chers en Italie ou en Espagne.

Même si tout le monde se plaint,  aujourd’hui on ne convertit plus.

Aujourd’hui ceux que je qualifierai de  «conseillers techniques », ces officieux dont la compétence n'est jamais évaluée, du politique volontiers gagné par l’éphémère que la réflexion et l’esprit critique en disant la vérité vraie, celle dont on peut aisément vérifier l’exactitude des chiffres et ainsi que les argumentations avec le concours d’une presse libre et indépendante, donc de journaliste libres de dire l’exactitude des faits et libres de permettent aux uns et autres, lettrés ou non de comprendre.

On n’a pas le droit, je dirais plutôt, nous n’avons pas le droit, nous les instruits, oui tous les instruits de mépriser celles et ceux qui dans leur parcours n’ont pas eu cette chance de la vraie instruction pas du saupoudrage des connaissances permis par ce gros mammouth qu’est l’Education dite nationale mais dont on sait bien qui aura les codes pour posséder l’instruction avec comme corollaire, cette capacité de réflexion critique permise par la Connaissance.

Ainsi, aujourd’hui, faute de repères structurants de notre  société française, on pense euros à défaut de raisonner qualité fédératrice de l’euro et 1000 francs qui représentait une somme il y a dix ans, aujourd’hui je dirais pour provoquer, c’est juste 150 euros et on vous regardera d’un drôle d’air, si dans votre tête vous vous dites d’accord mais cela représente 1000 francs et çà c’est cher en vous rétorquera que un, "on est vraiment des vieux" et, deux et c’est cela qui devrait nous alerter et nous indigner ce « mais c’est pas cher ».

Quel est le prix d’un iPhone ? Je n’en sais rien- je n’en ai pas… mais il me semble que cela coûte plus de 150 euros.. Combien de jeunes ont cet objet magique ?

Et puis pourquoi ces objets et services soumis à concurrence et logiquement de coût à baisse programmée pour in fine devenir presque gratuite puisque amortie largement, ne font qu’augmenter.

Je prends pour exemple l’informatique. Pourquoi cette boulimie de mises à jour ou de versions nouvelles qui font que votre informatique obsolète rapidement vous empêche de garder un produit d’utilité durant des années. L'exemple des diverses versions du Vidal informatique est à ce sujet édifiante et comme notre logiciel de gestion des gestions de dossiers ne peut souffrir d'aucun raté, ni  s'asseoir sur notre responsabilité et que ne possédant pas de formation en cette matière et donc rendus vulnérables, les médecins payent. Il en est de même pour cette version de microsoft seven pro qui est de fait moins performante que XP Pro. Qu'avons-nous à faire d'une meilleur preformance en matière media alors que cet outil ne devrait avoir qu'une seule ambition : l'efficience !

Et que dire de cette réalité de la limite d’utilisation commerciale qui font que votre appareil a une mort programmée par un petit bidule tel que votre appareil qui marchait si bien la veille tombe subitement en panne et qu’il vaut mieux remplacer que réparer.. Car cela coûte moins cher.

 J’accuse cette course effrénée à plus de consommation sans raison, pour faire marcher soi-disant le commerce donc l’éphémère plutôt que la solidité du bien pour passer à autre chose et avancer en progressant.  j'accuse l'enemble de ceux qui savant dans tel ou tel domaine de constamment rendre prisonniers les citoyens de l'ignorance volontaire afin de pouvoir leur vendre n'importe quoi et surtout du non justifié en permettant un changement du but premier de consommation. Manipulation des uns sur les autres ? Bien sûr ! seule la vérité triomphe !

Pas cher ? Vous avez dit pas cher ? C’est bien sûr ?

Nous n’avons plus l’échelle des prix que nos parents et grands –parents nous avaient transmis avec le franc même quand ils parlaient en anciens francs…on comprenait l’échelle des prix.

 

Aujourd’hui franchement qui se pose la fameuse question de la vérité des prix comme aimait à le dire, à le rabâcher même à l’envi, le regretté Raymond Barre. 

Il avait raison sur toute la ligne et il savait quand il a occupé la fonction de commissaire européen que tout le danger  était dans la prise de pouvoir de la finance sur le politique…

Il me l’a souvent répété..  « Attention à la finance et aux lobbies financiers.. attention ! il faut avoir la vérité des prix.. et c’est le rôle du politique de faire la politique et d’imposer aux financiers et pas l’inverse ! »  

Certains  grands esprits à la tête absurde du genre des "iniitiés" (le secret permet-il le pouvoir ?) ont cru déceler vers la fin de sa vie que dans ses propos de vérité se cachait je ne sais quelconque esprit antisémite.. à dire vrai ceux qui ont osé dire cela sont de manière inconsciente mais réelle de profonds antisémites, de cet antisémitisme qui remonte à la nuit des temps, quand on a donné la qualité de pratiquer l’usure au moyen-âge au juif, tâche vile et basse pour ceux qui ne voulaient pas se salir les mains par la manipulation de l’argent – ainsi ceux là-même qui accusent le sont car ils identifient toujours le juif avec l’argent ! C’était vraiment le salir de manière inutile et perverse -médisez -médisez -il en restera bien quelque chose, alors qu’il était très souffrant et qu’il ne pouvait donc se défendre. Ceux qui ont osé dire cela auraient mieux faire de tourner sept fois leur langue dans leur bouche et d’abord  lire tous les propos et discours y compris le fameux discours de la rue Copernic de la première à la dernière phrase.

Mais pas Raymond Barre, surtout pas Raymond Barre. Ceux qui l’ont connu, pas les courtisans d’un jour ou d’une mandature, savaient à quel point son esprit était aiguisé et son humour redoutable…..

Mais c’est vrai que sur la fin de sa vie il a craché le morceau et je dois dire qu’il jouait sur les mots pour provoquer. Il s’est fait plaisir.

Voilà je crois qu’il s’est vraiment fait plaisir en se lâchant lui raisonnant au second degré et la journaliste restant volontairement au premier degré prenant ainsi le téléspectateur pour un esprit sot! C’était sa vraie heure de vérité…

Il m’avait confié lors d’un repas après la défaite de 88 et la rude campagne du premier tour - j’étais assis tout à côté de lui… qu’un jour, il prendrait (sic) une carabine et qu’il allait tirer le perdreau, de ceux qui font croire que, mais qui retournent veste et chemise pour un siège même éjectable, ou une petite rosette pas de lyon s’entend ! Et qu’il allait tout dire de son écœurement de ce milieu politicien, servile et calculateur de sa seule carrière et dire les noms. J’ai dû écarquiller mes yeux ou le regarder avec un drôle d’air, car il me prit la manche en me disant « mais oui, mon cher Docteur (il m’a toujours appelé ainsi quand je suis devenu médecin alors qu’il m’avait connu étudiant dans les années 80, à refaire le monde sous l’idée libre et indépendante de la politique selon Monsieur Barre, avec quelques-uns à faire nos petites réunions de jeunes barristes dans la cuisine  de sa permanence lyonnaise, il nous a toujours encouragé à finir nos études, avoir un vrai métier, posséder la Connaissance avant de céder aux tentations de carrière politique.) - mais oui.. je vais tirer le perdreau et je donnerai les noms ...."

 Il est devenu à son corps défendant député, mais comme il me l’a confié plus tard quand je l’interrogeais sur le pourquoi de son élection , lui qui détestait tant la ratatouille des partis politiques - méprisant le microcosme- qui détestait tant faire campagne et qui disait chaque fois « on me prend comme je suis ». « Voyez-vous, Cher Docteur J’étais premier ministre mais j’étais le doigt sur la couture de mon pantalon devant le président de la république et c’est ainsi que je suis devenu député du Rhône »  lors des élections législatives de 1978 –renommé au gouvernement c’est son suppléant qui assuré le mandat. 

Cette fameuse quatrième circonscription tellement convoitée aujourd’hui, qu’on disait taillée sur mesure pour Raymond Barre – ce qui est faux- mais facilement acquise car en terre démocrate chrétienne et sociale, et oui le fameux CDS, plus humaniste et progressiste que conservateurs mais pas assez  animé de l’esprit de la révolution liée à la capacité d’indignation, puis de la révolution tranquille de Raymond barre et dont l’analyse sociétale permet de comprendre que c’est l’électorat de la Démocratie Sociale qui fera la bascule de celle-ci, l’esprit du Progrès Social contre le conservatisme étriqué incarné par l’UMP, vrai parti de godillots.

 

Oui, il n’est pas normal qu’aujourd’hui la politique soit confisquée par ceux qui n’ont jamais connu la vraie vie, c’est-à-dire vivre de son métier, d’un vrai métier pas de celui du théâtre des ombres. Demandons aux officieux et à ceux qui les emploient avec l'argent de la république d'indiquer le pourquoi du comment. je n'ai jamais compris pourquoi l'officieux Guaino sous prétexte d'avoir été une bonne plume du candidat Sarkozy, ni cette présence tourne-veste de Minc dont la seule qualité est de s'être chaque fois trompé (faillite de la Générali, imbécilité de calcul concernant la nécessité de renvoyer en retraite anticipée nombre de médecins et la suppression de lits hospitaliers), l'Attali de Mitterrand, le Monod (Pr Monod) et Bernard (Pr Bernard) de Fabius dans l'affaire du sang contaminé, comme en son temps le très officieux couple Juillet-Garaud pour Chirac, pouvait être invité de manière publique pour rendre compte de l'action gouvernementale et du président de la république. Et surtout ne serait-il pas capital qu'en cas d'erreur d'analyse exposant à des catastrophes au long terme (le rendu non attractif de l'exercice libéral afin de mettre en place de manière douce, l'extermination de l'exercice libéral dans sa seule acception de principes de liberté, la nécessité de la filière de soins et de la concentration des services, ce que soustend le mensonge éhonté du désert médical. Je veux dire ici que pour moi, cela, la désertification médicale est une vue de l'esprit avec le gommage de la réalité par le ressenti. L'INSEE nous apprend que chaque citoyen de France est à 15 mn d'un médecin ! Seule la vérité triomphe !

 

Oui je l’avoue très sincèrement, j’ai admiré cet Homme et tout dans ma réflexion d’aujourd’hui est tiré de son enseignement sur la notion de l’esprit critique et la Vérité car elle seule triomphe.

Oui j'attendais qu'il dise, tout dire, tout ce qui l’écœurait dans les partis politiques, les calculs, la ratatouille ou le salmigondis… il n’a pas osé donner les noms, comme Aimé Jacquet qui s’était promis de le faire après avoir subi, comme on ne s’en rappelle plus, insultes et quolibets vexatoires, lancés par ces petits journaleux qui croient savoir alors qu’ils ne savent rien, ne l'a pas fait -idem pour Marc Lièvremont honteusement traité comme il a été traité lors de la fabuleuse Coupe du Monde 2011 par le XV français, par ces mêmes journaleux subitement choqués par son langage viril, oubliant eux-mêmes leur grossièreté vulgaire quotidienne quand la caméra ou le micro ne sont plus branchés. 

Journaleux devenez journalistes, de ces journalistes qui forçaient le respect par leur connaissance, leur esprit critique et qui obligeaient à avancer dans le débat avec de vrais arguments, de vraies « billes ».

J’en profite pour rendre hommage ici, à une journaliste qui m’avait suivi dans les années 90 avec l’aventure de la COMERLY dont j’étais le président, et qui avait lancé le grand mouvement de mécontentement des médecins pour faire respecter notre liberté, notre liberté d’exercer la médecine, un art dit-on et non un livre de recettes de cuisine comme on voudrait qu’on les utilisent avec le respect imbécile et strict d’une AMM qui n’a de vérité que sa notion de mise sur le marché.  Oui, je veux rendre ici hommage à cette grande journaliste que j‘ai revue récemment avec beaucoup de plaisir et aussi beaucoup de respect pour sa qualité et son honnêteté intellectuelle. Elle se reconnaitra si elle me lit.

 

Pourquoi évoqué-je soudain Raymond Barre. Je ne sais ou sans doute si, car dans cet accès à l’esprit critique et son affûtage permanent, c’est garder cette capacité d’indignation et donc cette volonté constante d’action en permettant l’instruction, en l’autorisant à tous, oui à tous afin que notre société prospère et progresse ensemble !

Cette capacité-là devrait alors se manifester par une classe moyenne solide et en progrès constant pour s’élargir davantage, encore et encore. La classe moyenne est la force d’un pays qui avance, qui progresse. L’Union Indienne l’a bien compris depuis le travail considérable mais permanent et constant depuis 1948 tant du Mahatma Gandhi et le Congrès Party incarné par Nehru.  

Interrogé un jour en conférence de presse par ces journalistes plus prompts à comparer l’instantané que comprendre l’évolution structurelle d’un pays, un ministre du gouvernement indien à répondu ainsi quand il a été question de comparer la Chine à l’Union Indienne et effectivement cette pauvreté, cette misère difficilement supportable à voir, à comprendre, à admettre au regard des différents taux de croissance et le défi démographique posé par ces deux grandes nations au Monde, et qualifiées avec cette condescendance toute occidentale avec notamment l’arrogance française et l’orgueil britannique protégé par son insularité et sa puissance au travers du Commonwealth toujours présent – je disais dans ce blog mon acquiescement à la proposition qualifiée de folle du Premier Ministre anglais.

 

Revenons à cette conférence de presse donnée dans les salons du conseil européen.

A cette comparaison qui irrite depuis toujours le subcontinent indien, ce ministre répondit ainsi :

"Effectivement notre population est importante : un milliard de personnes !

Oui vous avez raison nous avons à peu près un tiers qui est pauvre, voire très pauvre où très misérable et vous ne pouvez imaginer le degré de cette misère !

Il est vrai aussi que nous avons un autre tiers qui est très riche, voire immensément riche et vous ne pouvez imaginer le degré de cette richesse !

Mais nous avons aujourd’hui un troisième tiers, une « middle-class ».

Voyez-vous nous avons deux tiers de notre population qui est instruite et qui fait donc avancer notre pays depuis 1948.

Voilà la réalité de notre Union indienne : deux tiers de gens instruits - la connaissance seule permet le progrès comme Satyameva Jayaté" 

(seule la vérité triomphe : devise de l’union indienne!) ; il s’est alors levé et a salué l’assemblée des journalistes !

Terminer son intervention par la devise de l’union indienne : j’ai trouvé cela admirable et la démonstration est imparable.    

C’est l’instruction qui permet le progrès et la croissance économique d’un pays ; et c’est cela qui fera de l’Inde un grand pays de progrès, le grand pays du progrès, la plus grande démocratie du progrès.

 

C’est pourquoi, je pense qu’il faut revenir au principe simple de l’instruction.

N’ayons pas peur de partager le savoir. C’est cela l’esprit de la démocratie, le souffle de la démocratie ; accepter que l’autre soit, et se révèle un jour plus compétent et faire que cette compétence s’exerce de manière transparente et sincère, car seule la vérité triomphe.

 

Cette capacité d’instruction permettra la capacité constante de l’indignation et donc de l’action.

 

Voilà c’était ma façon de saluer celui qui disait attendre la mort comme une gourmandise et qui na eu de cesse de caresser ce dispositif qui commence par la vie !

Cet homme était d’une discrétion redoutable.

Il a cru mourir plus rapidement sous la forme de cet opus vite écrit, qui l’a rendu trop célèbre en conseil posthume à une jeunesse rendue autiste par un système éducatif qui ne donne plus l'instruction mais fait juste croire que... au travers du mot global "éducation" et il ne supportait pas cela, comme il lui était insupportable d'être mis en lumière alors que son seul message d'évidence pour lui était de garder l'esprit critique par la connaissance, le savoir, la réflexion personnelle, l'analyse des faits et non la cnfrontation d'impressions, au travers de cet opus vite écrit, afin de faire un choix éclairé. Son choix lors de la dernière guerre était ainsi évident ! par sa connaissance des la promulgation des lois "Pétain" en juillet 40 sur la discrimination des citoyens de confession juive. Ce que n'avait pas fait mitterrand alors que lui aussi- forcément - savait puisque instruit et lisant les journaux ! Il fallait juste donner un message à la jeunesse, la force vive d’un pays afin de permettre à la Raison de l'emporter et ainsi le choix éclairé.

http://www.liberation.fr/societe/2013/02/27/stephane-hessel-est-mort_884958

Je pense que Stéphane Hessel n’aurait pas apprécié que son nom et son opus soit récupérés à des fins politiques ou commerciales dans cet afflux de sentiments attristées avec ce curieux regroupement à la Bastille !

 

L’autre grande figure disparue cette semaine, incarnation réelle du savoir et de l’esprit critique associées à un esprit subtil, vraiment subtil est Henri Caillavet !

 Je veux surtout me souvenir de cet esprit intellectuel propre à Henri Caillavet qui imprègne la loi dite Caillavet ( un exemple majeur du genre de loi qu'il faut faire..) avec la notion subtile qui fait que le don volontaire de son corps à la science ou pour prélèvement est stérile... puisque en fait seul importe de signaler de son vivant, son refus de tout prélèvement post mortem. Ainsi cette stupidité de carte de donneur en post-mortem est stupide (alimentant alors des associations jouant la grande cause et le pathos pour vivre personnellement sans nécessité réelle). Seule la vérité triomphe !

Question subsidiaire : alors à quoi servent l’argent récolté et les associations d'appel au don avec une remise sympolique de carte de donnneur jouant sur les mots et les ignorances d’une éventuelle campagne est la possibilité du don en étant et en restant vivant soit en donnant de son vivant un organe pair!

Ainsi de toutes façons, on prélève s'il n'y a pas eu refus exprimé de son vivant dans le registre national sauf pour les mineurs où il faut l'accord des parents (j'ai eu à annoncer ce genre de choses quand j'étais externe en greffes et je me rappelle de ma difficulté et mon émotion pour demander s'ils étaient ok pour....)

En regardant les campagne de pubs pour offrir son corps à la science et pour dire oui au prélèvement post-mortem , Henri Caillavet devait bien se marrer.. mais je regrette qu'il n'ait rien dit pour rappeler le sens de sa loi .. et ne pas confondre le don de son vivant avec le don à sa mort.

C'est cela subtilité de la loi Caillavet .. donc à reprendre et à méditer .. le texte est très court dans sa version de 76 et il est devenu un vrai marécage avec les textes de 94, de 2004, mais l'esprit de la loi de 76 persiste même si la forme est plus ampoulée sur la notion du refus de son vivant...

Alors oui pour un appel au prélèvement de ses organes pour signifier son accord de son vivant pour le don  d’un organe pair (rein en particulier et en général)... mais cela était déjà inscrit ... il faut relire la loi de 76 . C'est extrêmement court mais tout est dit !

Caillavet ? Un sacré bonhomme et encore je n'évoque ici que la loi qui porte son nom et que dire de son combat pour mourir dans la dignité ? Et tout ce qu'il a fait comme travaux  divers et variés mais toujours argumentés et aiguisés.

 

De la vraie politique comme on l'aime.

Oui ! Car Seule la Vérité triomphe !

 

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