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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

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la sante : un droit pour tous !

Nous avons in fine un président qui n'oubliant pas ses classiques se prend pour Sganarelle !

Le remède trouvé est naturellement à base de purge !

 

 

Sganarelle !

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Il y a dix ans jour pour jour était promulguée une loi qui allait transformer radicalement l’organisation du mode de distribution de notre système de soins.

Deux articles méritent d’être rappelés.

L’article 7 qui met en place le dispositif dit du « médecin traitant » et l’article 20 qui met en place « une participation forfaitaire aux soins » de l’assuré. belle expression pour annoncer les franchises médicales.

Je me souviens aussi qu’en juillet 2004, l’architecture de l’assurance-maladie allait être modifiée avec la création de l’UNCAM et que fut nommé en conseil des ministres pour en occuper la direction, le directeur de cabinet du ministre de la santé d’alors Philippe Douste-Blazy, Frédéric Van Roekeghem (qui avant d’occuper cette fonction œuvrait chez AXA : CQFD ?).

Nous étions sous le gouvernement Raffarin et Chirac était président de la République.

Nous avions été peu nombreux à réagir.

Après tout cela est bien normal puisque au mois d’Août les « forces vives » sont en vacances.

Remarquons toutefois que les grandes réformes accouchées au forceps sans discussion ou débat ou les mesures impopulaires surviennent à cette période dite de vacances.

En janvier 2005, la convention nationale entre l’assurance maladie et les médecins allait être signée. Ce n’est qu’alors que nombre d’organisations de salariés et d’organisations professionnelles commencèrent à entrevoir la signification profonde de cette réforme. Une grande manifestation eût même lieu fin janvier à Paris.

Mais on nous expliquait avec la foi du charbonnier que grâce à cette fabuleuse loi, le déficit de la sécurité sociale ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Dépenser moins pour soigner mieux était alors le slogan retenu !

En analysant ce texte plus avant et notamment sur les deux articles rappelés, il était pourtant facile de penser que le médecin de famille allait subir une lourde charge administrative et de secrétariat qui de fait entamerait le temps nécessaire aux soins de ses patients.

Il était avec un peu plus d’acuité, imaginable également que notre système de protection sanitaire basé sur le principe de la répartition tel que défini en 1945 par Pierre Laroque, (créateur de la sécurité sociale) allait en prendre un coup avec l’écriture de l’article 20 permettant de fait une franchise telle qu’elle existe dans n'importe quel système assurantiel.

En 2007, Nicolas Sarkozy est président de la République et comme il l’avait annoncé au cours de sa campagne, le principe de franchises était adopté par voie législative. La porte était donc désormais ouverte en toute légalité aux désirs de profit des assurances privées. Et l'ancien employé du groupe d'assurances AXA était naturellement aux commandes.

Tout au long de ces périodes (de Raffarin à Sarkozy), la gauche d’alors n’eût de cesse à dénoncer ce glissement de notre système de solidarité basé sur le principe de répartition vers un système ouvert aux assurances privées.

Le candidat de cette gauche n’avait lui de cesse à s’époumoner : « le changement... c’est maintenant ! »

Et pourtant Rocky est toujours aux manettes et ces lois tant celle de 2004, que de 2007 ou encore celle dite HPST concoctée par Roselyne Bachelot, ministre des affaires sociales de Sarkozy, n’ont pas été abrogées.

Ainsi peut continuer tranquillement le glissement vers une autre forme de prise en charge du soin où le malade continuera à payer de plus en plus parce qu’il est malade.

Je veux rappeler que le principe de la répartition concernant la maladie indiquait que le bien portant cotise pour le souffrant !

Dix ans après, rien n’a été résolu et je le crois rien ne sera résolu tant que ne sera pas mis à plat notre système de santé tant dans son financement que dans son mode de distribution.

En effet, il me semble que tant que les recettes resteront basées pour l’essentiel sur l’emploi et que tant que notre taux de chômage sera si élevé, le déficit perdurera.

Il me semble que l’outil au travers de la CSG qui touche tous les revenus est le meilleur moyen pour permettre le changement de financement.

C’est un impôt ?

Et bien oui. L’impôt est pour moi le meilleur outil pour assurer l’équité entre tous.

Par ailleurs il serait peut-être temps afin de garantir un meilleur accès aux soins (et cela n’en déplaise à l’actuelle ministre et ses technocrates conseillers, ne passe pas par une généralisation du tiers payant), de repenser le rôle et les missions des différents acteurs et notamment médecins.

Il me semble juste de dire que la médecine générale doit être la charpente du système de distribution de soins. Cela impliquerait naturellement un autre mode de rétribution qui ne devrait plus être fondé sur le paiement à l’acte. Celui-ci garderait du sens pour les médecins exerçant une spécialité puisqu’ils interviennent en général en deuxième intention.

Dix ans après nous en sommes toujours au même stade et avec les mêmes questions.

Alors le changement c’est maintenant ?

Mais encore, c’est pour quand, vraiment?

Et peut-on aboutir au changement quand les mêmes sont gardés depuis déjà dix ans ?

13-08-2014

jcj

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Le Moustique Tigre s’implante en Métropole !

Article tiré du site de l’ARS Rhône-Alpes !

 

1er mai 2014 : entrée en vigueur du dispositif de lutte contre la dissémination de la dengue et du chikungunya en métropole : campagne de surveillance entomologique de l'implantation du moustique Aedes albopictus et surveillance épidémiologique renforcée des cas de dengue et de chikungunya.

Le moustique Aedes albopictus, dit "moustique tigre" en France

L’Aedes albopictus est en expansion mondiale, favorisée par le développement des transports internationaux en particulier terrestre. Ses caractéristiques biologiques lui permettent de s’adapter aux climats tempérés.

L’Aedes albopictus est aujourd’hui implanté dans les 18 départements métropolitains suivants : Alpes-Maritimes (06), Haute-Corse (2B), Corse du Sud (2A), Var (83), Bouches-du-Rhône (13), Alpes-de-Haute-Provence (04), Gard (30), Hérault (34), Vaucluse (84), Lot-et-Garonne (47), Pyrénées orientales (66), Aude (11), Haute-Garonne (31), Ardèche (07), Drôme (26), Isère (38), Rhône (69) et la Gironde (33).

Le moustique se propage notamment par les transports routiers et ferroviaires.

Le moustique "tigre" s'implante en Rhône-Alpes

En Rhône-Alpes, le moustique Aedes albopictus est retrouvé depuis 2009. A partir de 2010, la présence de ce moustique a été détectée de manière plus diffuse et fréquente au niveau des sites de surveillance de la région.

A l'issue de la saison de surveillance 2012, quatre départements ont été inscrits dans la liste des départements où les moustiques constituent une menace pour la santé des populations. Ces quatre départements sont l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et le Rhône.

La surveillance mise en place : deux volets

> Un volet entomologique (surveillance des populations de moustiques)

Elle est adaptée au niveau de risque : - dans les départements où le moustique n'est pas encore considéré comme implanté, la surveillance est réalisée par l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes de démoustication (EIRAD) grâce à une convention signée avec le ministère chargé de la santé.

L'objectif est de surveiller pour retarder l’installation d'Aedes albopictus et de traiter systématiquement les sites infectés. C'est le cas dans l'Ain, la Loire, la Savoie et la Haute-Savoie.

Cette surveillance est basée sur le suivi d'un réseau de pièges pondoirs installés dans les zones à risque : stockage de pneus usagés et grandes infra-structures de circulation.

- dans chacun des départements où le moustique est implanté (Ardèche, Drôme, Isère et Rhône), un arrêté préfectoral définit les modalités de surveillance entomologique et épidémiologique. Il définit l'intervenant chargé de la surveillance entomologique et de la lutte anti-vectorielle.

> Un volet épidémiologique (surveillance des cas humains) Elle est également adaptée au niveau de risque :

- Elle est basée sur le système de déclaration obligatoire à l’agence régionale de santé des cas confirmés biologiquement de dengue et de chikungunya par les médecins ou les biologistes, sur tout le territoire métropolitain.

- Une surveillance renforcée des cas suspects importés de dengue et de chikungunya par un dispositif de signalement accéléré entre le 1er mai et le 30 novembre dans les départements où le moustique est implanté (Ardèche, Drôme, Isère et Rhône).

Lutter contre la prolifération du moustique tigre Tous les moustiques n’occupent pas la même niche écologique.

Le moustique « tigre » vit près de chez vous, au plus près de l’homme. Il se déplace peu. Ainsi, le moustique qui vous pique est né chez vous ! Il se développe dans de petites quantités d’eau : des soucoupes de pots de fleurs, des vases et tout récipient contenant de l’eau.

Le moyen de prévention le plus efficace contre la prolifération des moustiques repose donc sur la destruction mécanique des gîtes larvaires (= les lieux de ponte).

Elle nécessite une mobilisation de tous, en veillant à : recouvrir les fûts et les citernes, vider une fois par semaine les soucoupes, vases, seaux..., remplir les soucoupes de sable humide, vérifier le bon écoulement des gouttières, supprimer les détritus (pneus, boîtes de conserves...), éliminer les eaux stagnantes (bassins...).

Lutter contre les moustiques, c'est protéger notre santé et celle de notre entourage. Télécharger le dépliant "Ce qu'il faut savoir sur le moustique tigre" (télécharger la version anglaise) Télécharger la carte postale élaborée par l'ARS Rhône-Alpes présentant les bons gestes à adopter

Devenez acteur de la surveillance !

Vous pensez avoir observé un moustique tigre? Vous souhaitez le signaler ?

L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition. Il s'agit d'une action citoyenne permettant ainsi de compléter les actions mises en place.

Pour vous informer et/ou signaler la présence d'un moustique tigre connectez-vous le site Internet : www.signalement-moustique.fr

Attention, tout ce qui vole n'est pas moustique, et tous les moustiques ne sont pas des moustiques tigres !

Nous vous rappelons que le moustique se caractérise par sa très petite taille.

A noter : Pour pouvoir signaler la présence d’un moustique tigre aux autorités sanitaires, il faut que vous disposiez d’une photo d’un moustique tigre ou d’un moustique dans un état permettant son identification. Aucune identification ne sera possible si vous ne disposez pas de l’un ou de l’autre.

Le Moustique Tigre s'implante en France Métropolitaine !

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Annonce Imminente du Plan Santé 2014 par Marisol Touraine !

Chacun des assurés sociaux aura bien remarqué combien il est devenu difficile voire impossible depuis cette piteuse loi du 13 août 2004 instaurant l’idiotie administrative du parcours de soins et la notion du médecin traitant (permettant alors d’avoir prétexte facile à ne pas rembourser si le codage n’est pas correct) augmentée de celle de 2007 instaurant les franchises médicales (50 centimes sur chaque boite de médicaments, 1 euro sur la consultation, les frais de laboratoire, de radiologie etc..).

En effet, et il suffit de retrouver la feuille récapitulant les remboursements, tout se mélange et bien malin celui qui saura vraiment combien il a perçu comme remboursement pour tel ou tel acte.

Cette pratique que j’appellerai volontiers « enfumage » ne permet plus au citoyen d’être maître de ses comptes et augure bien de la conception dictatoriale de l’assurance maladie et des gouvernements qui se suivent et se ressemblent depuis 2004.

D’ailleurs le directeur nommé en 2004 n’a pas été changé.

« Le Changement c’est maintenant ? » entendions-nous dans nos campagnes !

Aujourd’hui le ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine présente son plan santé, le nième plan et sans doute pas le dernier puisque jamais, il n’est présenté de mise à plat sincère du millefeuille et de la réforme structurelle qui devrait s’imposer, quoiqu’en ait dit l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault.

J’en profite pour indiquer ici ma propre réflexion sur ce sujet.

 

Deux mesures attirent l’attention des commentateurs « éclairés ».

La première est la généralisation du Tiers Payant et la deuxième le transfert de la coordination des intervenants au médecin traitant.

Concernant le deuxième point, il va sans dire que ce sera une charge administrative de plus pour le médecin qui devra user de son téléphone mille fois, prendre les rendez-vous utiles.

Ce schéma amène de fait une perte de la liberté de choix du patient et en corollaire peut permettre un compérage entre intervenants.

S’agissant du Tiers Payant dit généralisé, il est quand même curieux d’entendre que le patient n’aura aucun frais à avancer.

Le tiers payant en effet ne peut s’appliquer qu’à la part dite obligatoire.

Ainsi le patient aura à débourser la part complémentaire à savoir 6.90 euros pour une consultation de 23 euros.

Cette mise en place du tiers payant généralisé doit par contre amener des garanties.

En effet et je commençais mon propos par cela, comment sera-t-il possible de contrôler avec fiabilité le paiement des consultations par l’assurance maladie ?

Tout est si illisible aujourd’hui et tellement chronophage ?

Mais plus important encore, il faudra que le médecin avant toute consultation vérifie la permanence des droits et cela ne peut être si évident quand l’assuré se présente sans carte vitale ou avec une carte vitale non à jour et sans son attestation papier.

Cette précaution administrative a priori est un frein à la relation de confiance qui doit exister entre soignant et soufrant.

Ensuite il s’agira pour le médecin de contrôler les différents paiements des consultations et je me répète ce sera mission quasi impossible.

Le médecin devra donc avoir une confiance aveugle en cet organisme ! Et nous avons tous ce qu'il en est ! Sans doute eût il mieux valu procéder à une réforme structurelle du paiement des consultations notamment en médecine générale et avec ce médecin dit traitant en termes adminstratifs et s'engager alors vers un modèle de capitation.,

Et puis quel sera le délai du paiement par l’assurance maladie ?

Il n’est pas faux de dire que l’assurance maladie peut mettre plusieurs mois à rembourser tel ou tel acte, même si dans la majorité elle s’acquitte dans les 3 à 4 jours. Mais là encore ce ne sera pas une sinécure que de pointer tous ces paiements retardés.

Alors voilà mes interrogations du jour qui méritent réponse !

En résumé quelles sont les garanties que le gouvernement et l’assurance maladie apporteront pour que ces paiements différés soient fiables, sincères et exacts afin de ne pas léser encore plus le médecin de famille encombré de tant de tâches administratives obérant sur le temps des soins à prodiguer.

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~~Non mais quoi ?

La seule politique dite de changement ne serait elle donc que celle d'un état inquisiteur et punisseur ?

Et dire que soi-disant il y aurait du changement !

Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les ministres osez renouveler comme dans toute démocratie, votre haute administration lors d'une alternance politique.et là nous pourrons apprécier le changement !.. Sinon bien sûr ce sera blanc bonnet et bonnet blanc quoique vos services de com puissent en dire !

Cette volonté de sanctionner est inadmissible et ne peut permettre la sérénité de notre exercice médical.

En tant que médecin je suis d'abord là pour soigner et non pour faire plaisir à quelque service comptable.

Enfin concernant les génériques expliquez-nous pourquoi il existe sur certains médicaments des exceptions, je pense au Levothyrox* !

Si tout est une question de prix, et bien sachez aussi qu'il existe des produits princeps qui sont moins chers que les génériques.

Et que dire de la perte de repères de nos patients ?

Et que dire de la différence entre certains princeps et les dits génériques si l’on considère la galénique et les excipients ?

Non vraiment, vous allez trop loin.

Permettez aux médecins d’exercer leur art en toute sérénité et conscience !

art in le quotidien du médecin

~~Le directeur de l’assurance-maladie entend sanctionner les « quelques centaines » de praticiens qui prennent des libertés excessives avec le NS.

En décembre 2011 déjà, il avait annoncé qu’il étudiait la possibilité de déférer ces médecins devant les juridictions ordinales, jugeant l’abus de NS « non conforme au code de déontologie ».

Médecine caporalisée

Jointe par « le Quotidien », la CNAM assure que les modalités des sanctions ne sont pas arrêtées. Pénalités financières, diminution de la prime dans le cadre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) : plusieurs options sont sur la table. Mais ces sanctions devraient commencer à tomber d’ici à la fin de l’année 2014.

Le durcissement de l’assurance-maladie intervient dans un contexte déjà crispé autour des génériques.

Le 9 mai, dans le « Quotidien du pharmacien », le président des industriels du générique (GEMME), Pascal Brière, avait suggéré de pénaliser les médecins qui n’atteindraient pas un objectif de prescription dans le répertoire.

« Nous dénonçons la destruction de la médecine responsable où le médecin prescrit en toute conscience, au bénéfice d’une médecine caporalisée », réagit le Dr Jérôme Marty, président de l’Union française pour une médecin libre (UFML). Il craint que le nombre de médecins dans le viseur des caisses soit revu à la hausse, « la notion d’abus étant laissée à la subjectivité de l’assurance-maladie ».

À MG France, le Dr Claude Leicher regrette que l’annonce de sanctions éventuelles ait été faite aux représentants des pharmaciens. « Ça doit se discuter entre eux et nous », indique-t-il. MG France défend le droit pour les médecins de recourir au NS pour raisons médicales mais il juge « normal que ceux qui l’utilisent comme un moyen de contestation s’expliquent ». D’autant que certains prescripteurs hospitaliers utiliseraient « systématiquement » le NS...

Du côté de l’UNOF (CSMF), le Dr Luc Duquesnel fait valoir que nombre de prescripteurs inscrivent NS de temps à autre, « en fonction de l’état de santé du patient et de ce qu’ils ont pu lire sur tel ou tel générique. Ces médecins ne doivent surtout pas être sanctionnés ». Le message est clair : la logique punitive serait contre-productive. « L’assurance-maladie prendrait le risque de braquer des prescripteurs qui ne sont pas opposés au générique », insiste le Dr Duquesnel. Les prochaines discussions sur ce dossier s’annoncent toniques.

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Objectif Zéro !

Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination, Zéro décès lié au sida 

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La Journée mondiale du sida, organisée le 1er décembre, donne l’occasion à des personnes d’horizons divers de se rassembler pour mieux faire connaître le VIH/sida et pour montrer leur solidarité face à la pandémie.

Cette journée permet à plusieurs partenaires publics et privés de donner des informations sur la situation concernant la pandémie et de promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida, dans les pays à forte prévalence mais aussi ailleurs.

Entre 2011 et 2015, la Journée mondiale de lutte contre le sida aura pour thème «Objectif zéro: zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida».

Pour la campagne de 2013, l’OMS met l’accent sur l’amélioration de l’accès des adolescents (de 10 à 19 ans) aux services de prévention, de traitement et de soins, un groupe qui continue d’être vulnérable malgré les efforts accomplis jusqu’à présent.

À l’occasion de la Journée mondiale du sida 2013, l’OMS va publier, à l’intention des adolescents vivant avec le VIH, de nouvelles lignes directrices pour le conseil, le dépistage du VIH et les soins.

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Le Conseil National de l'Ordre des Médecins ce 28 novembre présentait à la Presse la troisième édition des atlas régionaux de démographie médicale.

Il est bien observé une bouderie de la  jeune génération envers la médecine générale exercée en libéral, la préférence allant vers une activité salariée plus conforme au besoin d’un « vivre mieux » du médecin, id est sans être bousculé !.

Il est bien observé ainsi un vieillissement des médecins exerçant en ville et notamment dans les grandes villes. L’exemple de Paris est à ce titre bien significatif avec en exergue des loyers de plus élevés rendant plus difficile l’installation.

Il est bien observé une féminisation du corps médical et il parait plausible que cette constante soit aussi une manière d’exercer la médecine d’autre façon.

Ce qui m’a paru bien est que l’analyse du CNOM souligne le « pourquoi envoyer un médecin à l’installation » dans des territoires que l’Etat a déserté.

Ainsi le Docteur Jean-François RAULT, président de la de la section santé publique et démographie médicale du CNOM a déclaré au cours de cette conférence de presse qu’il fallait s’interroger sur la perception du « désert médical » et de constater :

« Pourquoi vouloir mettre un médecin là où il n’y a plus de services publics, plus d’école, plus de poste ? » (source Jim.fr du 29-11-13)

J’avais lors d’un article souligné effectivement cette différence d’appréciation sur le concept de désert médical. Une étude de l’INSEE avait d’ailleurs montré que tout citoyen se trouvait à moins de 20 minutes d’un médecin !

Il est cependant très clair mais de cela on pouvait aisément s’en douter dès les années 90 qu’i y aura une baisse inquiétante de l’exercice de la médecine générale notamment en mode libéral.

Voici donc  la présentation de cette présentation à la Presse de la troisième édition des atlas régionaux de la démographie médicale.

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins publie la troisième édition des Atlas régionaux de la démographie médicale, réalisé à partir des chiffres du Tableau de l’Ordre au 1er juin 2013. Inspiré du modèle national, ces Atlas déclinent l’ensemble des données à l’échelon régional, départemental et à l’échelle des bassins de vie1. Ces publications de diagnostic et de prospective ont pour objectif d’apporter une aide précieuse selon l’approche spatiale dans le cadre de la mise en place du « pacte territoire santé : pour lutter contre les déserts médicaux », lancé par la Ministre de la Santé  il y a tout juste un an. 

Le CNOM rend publiques les données de la troisième édition de ses Atlas régionaux de la démographie médicale française qui mettent clairement en évidence que la problématique de la démographie médicale est propre à chaque territoire. Cette nouvelle version des atlas régionaux met en perspective l'évolution de l'offre de soins primaires en combinant la variation des effectifs des médecins et celle de la population générale, à l'échelle des bassins de vie.

Un outil au service des élus locaux

En complément de l’Atlas national publié en juin dernier qui mettait en évidence une quasi-stagnation des effectifs, les Atlas régionaux permettent de recenser les disparités départementales et d’anticiper les éventuels besoins à une échelle plus fine. Ainsi, selon l’approche territoriale, les effectifs attendus peuvent être très variables d’un département à l’autre.

  • A titre d’exemple pour la région Picardie, le département de la Somme a une forte probabilité de voir ses effectifs augmenter de +2,4% entre 2013/2018 tandis que le département de l’Oise enregistrera une diminution des effectifs de -2,1% sur la même période.

Chaque Atlas régional constitue donc une base de données unique permettant aux élus locaux, en collaboration avec les conseils départementaux et régionaux, d’appréhender de manière efficiente la problématique de l’accès aux soins.

Les enseignements essentiels des Atlas régionaux

Des disparités par mode d’exercice

L’Atlas national 2013 montre que les effectifs en médecine générale ont fortement diminué ces six dernières années, tandis que le nombre des autres spécialités augmentait. L’analyse des données des Atlas régionaux met en évidence que ce constat ne s’applique pas nécessairement à l’ensemble des départements.

  • À titre d’exemple, le nombre de généralistes dans les Pyrénées-Atlantiques est en hausse : alors que l’on en dénombrait 1026 en 2007, ils sont 1073 aujourd’hui.

La problématique du renouvellement des générations à l’échelle locale

L’analyse régionale de la répartition par âge permet d’aider les départements à évaluer le manque réel ou à venir des médecins sur leur territoire.

  • L’Atlas régional de la Champagne-Ardenne a par exemple révélé que d’ici à 5 ans, la situation risque d’être critique pour l’offre de soins de cette région. En effet, les médecins potentiellement sortants, âgés de 60 ans et plus, représentent 26% des effectifs tandis que la tranche d’âge des moins de 40 ans représente 14% de l’ensemble des actifs réguliers.
  • Contre toute attente, la région Ile-de-France enregistre pour sa part la plus forte baisse des effectifs en activité : -2,2%, mais aussi la plus forte proportion de médecins généralistes âgés de plus de 60 ans à l’échelle départementale : 33%.

Mais la présence locale d’une faculté de médecine sur le département est un facteur d’inscription non négligeable. En effet, lors de la première inscription à l’Ordre des médecins, les jeunes médecins privilégient nettement le département où ils ont fait leurs études.

  • Il en est par exemple ainsi en région Pays-de-la-Loire, qui possède deux universités de médecine, Nantes et Angers. Or on constate que ces deux départements concentrent 76,6% des nouveaux inscrits dans la région.

L’attrait de l’exercice libéral diverge selon les départements

La déclinaison des modes d’exercice par département et selon les qualifications permet de mieux appréhender la démographie médicale propre à chaque territoire. L’atlas national 2013 a montré une moindre attractivité de l’activité libérale. Mais l’analyse régionale permet de mettre en évidence que l’exercice libéral reste attractif dans certaines régions.

  • C’est notamment le cas en Limousin : parmi les 2 311 médecins inscrits dans un conseil départemental de la région du Limousin, 41,5% exercent en secteur libéral, 43,7% en secteur salarié et 14,8% en mode mixte. Il en est de même en Franche-Comté, où l’on constate une réelle homogénéisation du type d’exercice dans les quatre départements qui composent la région : ils sont 54,60% à exercer en libéral/mixte dans le Doubs, 56,10% en Haute-Saône, 59,50% dans le Jura et 26,90% en Territoire de Belfort.

L’exercice libéral est privilégié après quelques années d’expérience

Depuis plusieurs années déjà, le CNOM observe au niveau national que l’exercice libéral est très peu attractif en première inscription, et ce malgré la mise en place d’aides et de mesures incitatives à l’installation. Pour autant l’analyse d’une cohorte permet d’observer qu’après cinq années de pratique, ils sont bien plus nombreux à exercer en libéral/mixte. Ce constat s’illustre aussi en région, comme par exemple en Picardie : alors que seuls 12,7% des nouveaux inscrits choisissent l’exercice mixte, ils sont 30% à être installés en libéral ou mixte cinq ans plus tard.

Déserts médicaux et déserts de population : des évolutions contrastées

Les Atlas révèlent une densité moyenne de 9,2 médecins généralistes libéraux et mixtes pour 10 000 habitants. Le CNOM note que certains bassins de vie qui enregistrent une baisse des effectifs en médecine générale sont également confrontés à une diminution de la population générale. Il convient de porter un regard attentif sur les bassins de vie où s’observent conjointement une diminution de l’offre et un accroissement de la population.

 

[1] Selon l’INSEE, le bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès à la fois aux équipements et à l'emploi. Il s’agit d’un espace géographique des pratiques spatiales de la vie quotidienne où les populations vivent et se déplacent (hypermarchés, magasins, gendarmerie, bureau de poste, écoles, équipements sportifs…). Les Atlas régionaux analysent la situation démographique médicale de 2 215 bassins de vie.
 
et l'article publié par le journal international de médecine (jim.fr)

JOURNAL INTERNATIONAL DE MEDECINE – JIM.fr

PRO & SOCIETE

Paris se vide de ses généralistes

Publié le 29/11/2013  in JIM.fr

Paris, le vendredi 29 novembre 2013 – L’Ordre des médecins publiait hier ses atlas régionaux de la démographie médicale. Les années se suivent et les constats se ressemblent : derrière la stabilité de l’effectif global (+ 0,9 % entre 2007 et 2013) des disparités fortes existent en fonction des régions, des spécialités et des modes d’exercice.

Première inscription jamais loin de la fac !

Les différences sont d’abord territoriales : on constate ainsi une progression de 4,7 % du nombre de praticiens dans les Pays de Loire, quand l’Ile de France accuse une baisse de 4,2 %. Par ailleurs, au sein d’une même région, les départements ne sont pas tous logés à la même enseigne. D’une manière générale, l’Ordre des médecins insiste sur le fait que les localités qui accueillent une université sont souvent celles qui comptent le plus grand nombre de nouveaux praticiens. Ainsi, dans les Pays-de-la-Loire, les villes de Nantes et d'Angers qui comptent chacune une faculté de médecine enregistrent 76 % des nouveaux inscrits de la région.

Bordeaux plutôt que Paris

Les chiffres publiés par l’Ordre confirment par ailleurs une diminution des effectifs de généralistes au cours des six dernières années, alors que les spécialistes eux sont toujours plus nombreux. Si quelques exceptions confirment la règle (les Pyrénées-Atlantiques ont « recruté » quarante sept omnipraticiens supplémentaires en six ans), certaines situations sont préoccupantes. C’est notamment le cas à Paris où le nombre de généralistes a diminué de 20 % depuis 2007. Les projections réalisées par l’Ordre laissent par ailleurs redouter une baisse de 31 % entre 2008 et 2018. Les loyers très élevés sont la première des raisons qui éloignent les généralistes de la capitale, tandis que plus qu’ailleurs ils ont tendance à privilégier un mode d’exercice particulier (acupuncture, homéopathie…). D’une manière globale, Jean-François Rault, président du Conseil de l’Ordre constate qu’aujourd’hui « ce n’est plus Paris le premier choix des internes, mais Bordeaux ». Enfin, l’Ordre signale une nouvelle fois que si l’exercice libéral reste boudé par les nouveaux inscrits, la tendance s’estompe après quelques années de pratique. L’exemple de la Picardie est à cet égard marquant : lors de la première année, 12,7 % des jeunes médecins choisissent l’exercice libéral, mais ils sont 30 % à avoir fait ce choix cinq ans après leurs débuts.

Et si les patients bougeaient ?

La présentation de ces atlas régionaux par les responsables de l’Ordre a été l’occasion pour eux de s’interroger sur notre perception du désert médical. Ils ont par exemple souhaité rappeler que la diminution des effectifs s’observait parfois dans des localités également marquées par une baisse de la population. Plus généralement, Jean-François Rault a constaté : « Pourquoi vouloir mettre un médecin là où il n’y a plus de services publics, plus d’école, plus de poste ? Il ne faut pas à tout prix vouloir sa maison de santé (…) : organisons nous différemment, sur des modes différents. Sans doute faudra-t-il également que les patients se déplacent davantage » a-t-il considéré, loin des déclarations habituelles sur ce thème.

AH



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Il paraitra bien curieux au lecteur habituel de me voir remercier l’assurance-maladie.

Mais il est des actes qui sans publicité aucune méritent bien qu’on s’y attarde et que "merci" soit dit.

 

En effet et je crois que cette action a été menée dès l’année dernière ou deux ans peut-être, l’assurance-maladie soucieuse de la bonne santé de ses médecins leur adresse une prise en charge pour la vaccination anti-grippale saisonnière.

 

Par ces simples mots je souhaite ainsi remercier cette action de prévention menée par l’Assurance Maladie auprès des professionnels, et fort de cette prise en charge du vaccin anti-grippal je me vaccinerai moi-même comme un grand.

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Nos députés dans le cadre du PFLSS viennent d'adopter la taxation des BDE (Boissons dites énergisantes).

Le chef de file de ces boissons est le RedBull*.

Le marketing est très ciblé avec notamment des références aux sports extrêmes (Formule 1, sports de glisse, haute voltige...).

 

Il y a quelques années on se rappellera que la France avait interdit le RedBull sous sa forme vendue dans le monde contenant de la taurine, et un redbull* à destinations des consommateurs français était remplacé par un autre acide aminé que la taurine, en l'occurrence l'arginine.

 

Pour faire court ces bde représentent un danger vrai, notamment chez les sportifs. Elles contiennent beaucoup de Caféine,  de la Taurine,du Glucuronolactone et des Glucides en trop grande quantité et ne peuvent être adaptées à l'effort, bien au contraire !

Par ailleurs ces boissons potentialisent les effets délétères de l'alcool.

On se rappellera le cocktail "naturel" très prisé par les jeunes : le Vodka-Redbull* !

 

Une étude récente a été publiée ce mois-ci justifiant ainsi aux parlementaires leur décision de taxation.

Mais quand même si on reconnait la dangerosité d'un tel produit ne faudrait-il pas tout faire pour le supprimer ?

 

Cette taxe est donc un cache-misère de santé publique au même titre que les taxes sur les boissons gazeuses mises en place sous l'ère Sarkozy ou la proposition de taxe sur le Nutella* (à cause de l'huile de palme) soi-disant pour prévenir l'obésité.

Les taxes sur le tabac et les alcools relèvent du même faux semblant en matière de prévention ou d'action de santé publique.

 

Dans mon activité de médecin de mon club de rugby, j'ai rédigé quelques notes sur ce sujet à destinations de nos joueurs et notre club ne vend pas de telles boissons depuis au moins 2010. (document lisible là )

 

 

 

 

      Je reproduis in extenso l'article publié dans le Journal International de Médecine (JIM)  le 15-10-2013.

 

  Consommation de boissons énergisantes : ça commence tôt !

Publié le 15/10/2013

 

Les boissons énergisantes (BE) ont pour but supposé d’augmenter les performances intellectuelles et physiques. Elles contiennent de la caféine, de la taurine et du guarana qui ont des propriétés stimulantes et une activité cardiotrope sans compter d’autres ingrédients d’action mal connue. Des effets secondaires ont été rapportés, convulsions, diabète, anomalies cardiaques, et troubles de l’humeur et du comportement. Leurs effets à long terme ne sont pas connus. Leur consommation a augmenté de 14 % en 2011. Les jeunes adultes et les adolescents constituent la population cible de la publicité. Néanmoins, enfants et adolescents les plus jeunes en usent également comme le montre une enquête conduite dans la province de Rovigo en Vénétie.

Les auteurs ont sélectionné en 2011-2012 un échantillon de 916 collégiens (garçons 52,5 %) parmi 5 600 âgés de 11 à 13 ans. Ceux-ci ont rempli un questionnaire de 63 items à choix multiples, portant sur les données socio-économiques et environnementales et la fréquence de consommation de ces boissons, éventuellement en association avec le tabac et l’alcool.
La prise de BE augmentait de façon spectaculaire du 6ème au 8ème grade (de la 6ème à la 4ème en France) ; la proportion de ceux qui avaient essayé au moins une fois passait de 17,6 % à 56,2 %. Les garçons étaient les plus concernés, le taux de consommation progressant de 24,8 % à 66,9 % ; la prise de BE se faisait au moins une fois par semaine pour 6,2 des plus jeunes et 16,5 % des plus âgés. Dans l’ensemble de l’échantillon de population des 11-13 ans, 19,9 % buvaient des boissons énergisantes de façon occasionnelle, 6,5 % mensuelle, 5,5 % hebdomadaire et 1,3 % quotidienne.

Les facteurs de risque indépendants d’être un consommateur régulier, au moins une fois par semaine, étaient le tabagisme (Odds Ratio [OR]  3,84, intervalle de confiance à 95 % [IC] 1,3-11,32 P=0,015) et la prise de boissons alcoolisés (OR 3,42, IC 1,36-8,64, P=0,009). La connaissance du caractère potentiellement nocif des BE diminuait le risque de consommation (OR 0,03, IC 0,006-0,16, P<0,001).

Au total, la consommation de ces boissons peut commencer très tôt et augmente régulièrement avec l’âge. D’autres données montrent qu’elle pourrait concerner jusqu’à 31 % des 12-17 ans. La stratégie publicitaire associant ces boissons à la puissance, au danger et à la culture des jeunes a un impact très précoce.

 

Pr Jean-Jacques Baudon

 

Gallimberti L et coll. : Energy drink consumption in children and early adolescents. Eur J Pediatr., 2013;172:1335-40

       

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Hôtel Dieu : le même poids, la même symbolique mais  deux traitements différents !

 

Un article paru ce jour dans le Quotidien du Médecin m'interpelle !

 

Il est bien pour le comité de soutien  des urgences de l’Hôtel Dieu de Paris qu’il ait  pu être reçu par le ministère.

 

Je m’interroge cependant sur la différence de traitement concernant ce dossier similaire à celui qu'avait connu Lyon.

 

En effet, il fût un temps où l’Hôtel Dieu de Lyon menacé par le schéma tripolaire défini lors de la mandature Noir et porté par l’adjoint Dubernard, appelé avec notre délicieuse malice lyonnaise « Plan DuberNoir » avait conduit quelques-uns et une grande partie de nos concitoyens lyonnais à s’y opposer au travers de pétitions, d’actions de sensibilisation etc, et aussi par des demandes expresses d’audience auprès du ministère !

 

Il fût un temps où l’opposition à ce schéma tripolaire vivement critiqué puisque amenant ipso facto la désertification médicale publique en centre-ville (les structures hospitalières publiques  se voyant excentrées) voyait aux côtés de la COMERLY (COordination des MEdicaux de la Région de LYon) que je présidais, le soutien du Professeur Jean-Louis Touraine qui avait lancé à bon escient l’association "Sauvetage et Promotion des HCL" et de l’opposition politique à Michel Noir avec en particulier la faconde de Gérard Collomb.

 

20 ans après .... aurait dit Dumas !

Oui 20 ans se sont écoulés, et que croyez qu’il se passa ?

 

Michel Noir n’est plus maire de Lyon, Raymond Barre lui a succédé et ironie de l’histoire, Gérard Collomb occupe depuis 2001 le fauteuil de maire de Lyon.

 

On aurait pu penser que ce plan vivement critiqué en son temps par celles et ceux qui tiennent désormais les rênes de notre si belle ville auraient eu la décence de rester fidèles à leur propre parole, à leur propre action.

Hélas, trois fois hélas, mille fois hélas, il n’en est rien !

 

Ceux-là même qui s’y étaient opposés ont cédé.

 

Avant qu’il n’y ait ce démantèlement de l'Hôtel Dieu de Lyon, plusieurs courageux et simplement fidèles à l’histoire médicale lyonnaise regroupés en comités ou association de défense de l’Hôtel Dieu de Lyon, le deuxième plus ancien de France et Navarre après celui de Montpellier, ayant vu sous ses toits le célèbre François Rabelais (encore un François !) ont agi avec des petits moyens : pétitions, sensibilisation du peuple lyonnais sans résultat hélas.

 

Mais ce qui leur a été refusé en particulier cette audience auprès du ministre de la santé a été accordée aux parisiens !

 

Ainsi la morale de cette histoire est double :

  •  La cohérence de l’action politique n’est pas souvent permanente et ceux qui s’opposaient hier sont finalement ceux qui mènent le projet DuberNoir en offrant cet Hôtel Dieu d'ordre public aux mannes du profit d'intérêt privé !
  • Selon que l’on soit de Paris ou pas, pour ne pas dire (avec ce mépris si parisien) de « province », l’on est traité ou reçu différemment !

Voici donc l’article du Quotidien qui m’a fait prendre la plume :

 

Hôtel-Dieu : après un mois d’occupation, le comité de soutien est reçu au ministère

Les membres du comité de soutien des urgences de l’Hôtel-Dieu, qui se bat contre la fermeture du service des urgences du plus vieil hôpital de Paris, ont été reçus mardi soir au ministère de la Santé.

« Nous avons demandé à être reçus par Denis Morin, directeur de cabinet de Marisol Touraine, pour obtenir une position claire de la ministre sur l’avenir de l’Hôtel-Dieu et la réintégration du Dr Gérald Kierzec dans ses fonctions, au service d’urgence de l’Hôtel-Dieu », a indiqué le comité de soutien mercredi, lors d’une conférence de presse.

Le comité dénonce un effet d’annonce

Avec la CGT de l’Hôtel-Dieu, le Dr Kierzek mène depuis un mois le mouvement d’occupation symbolique d’une salle désaffectée de l’hôpital pour éviter la fermeture du service d’accueil des urgences, programmée par l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour le mois de novembre mais différée par un moratoire de Marisol Touraine.

Pour le comité, ce moratoire « n’est qu’un effet d’annonce, qui permet à la ministre de gagner du temps et de laisser l’AP-HP faire ce qu’elle veut » avant l’élection municipale de mars 2014.

« Marisol Touraine pense que le projet de Mireille Faugère [directrice de l’AP-HP, NDLR] est un beau projet, a commenté le Dr Kierzek. Je rappelle que cette idée d’hôpital debout est en contradiction avec le rapport du Pr Pierre Carli sur les urgences, pourtant commandé… par la ministre. »

Depuis le week-end dernier, le comité de soutien a lancé une campagne d’information à l’attention de la population par la diffusion de tracts sur les marchés.

 

A.B.-I

 

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