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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

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Communiqué :

Après lecture et analyse des différents projets présentés par les deux listes en lice pour le renouvellement du Conseil départemental du Mouvement Démocrate du Rhône,

Après avoir rencontré également celles et ceux qui animent ces listes candidates,

J’ai décidé d’apporter mon soutien et mon expérience de plus de trente ans, du CDS au Modem, à la liste « Reconquête Démocrate » dont le projet est plein de fraicheur.

 

En effet, comment espérer du changement tant dans la ligne politique locale (rappelons-nous les atermoiements lors des différentes élections et notamment municipales) que dans l’organisation même de la fédération, quand sur 6 ans de mandature rien n’a vraiment été mis en place, malgré nombre propositions et en particulier celle de la mise en place de « l’école des militants » et quand certains de cette liste s’essaient ou s'agitent encore et encore à donner quelque leçon de politique malgré leur parcours quelque peu surréaliste et hors idéal de notre philosophie politique séculaire ?

Ce choix a été difficile en raison de mes liens d’amitié avec Cyrille Isaac Sibille,  mais il est raisonné pour que l’action et l’engagement pour notre idéal politique singulier continuent d’avoir du sens.

A Lyon ce samedi 1er Novembre 2014

Jean-Claude JOSEPH

Membre du Conseil départemental sortant du Mouvement Démocrate du Rhône

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Les Stones reprennent la route ....

On se rappellera que cette série de concerts prévue en Australie, terre natale de la mère de Mick avait dû être annulée en raison du décès tragique de la compagne de Sir Jagger.

 

A partir du 25 Octobre résonnera dans les diverses enceintes :

"Ladies and Gentlemen .... Will You Please Welcome .. The Rolling Stones !"

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Nous avons in fine un président qui n'oubliant pas ses classiques se prend pour Sganarelle !

Le remède trouvé est naturellement à base de purge !

 

 

Sganarelle !

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Hier soir à la télévision sur France 3, je fus littéralement happé par les deux documentaires diffusés.

Tout d’abord au travers du documentaire intitulé « Elles étaient en guerre » le rôle trop souvent tu et donc méconnu des femmes durant la guerre de 14.

J’ai été stupéfait de voir ces images animées, ces films de cette époque d’une qualité exceptionnelle. On y voit le déchirement, la peur, la tristesse et le courage inouï de ces femmes quelque soit le bord du Rhin. Hommage à elles !

http://pluzz.francetv.fr/videos/elles_etaient_en_guerre_1914_1918_,110652679.html

Et puis dans la foulée un second documentaire intitulé

« Quand la grande guerre rend fou ».

Là encore des films édifiants :

http://pluzz.francetv.fr/videos/quand_la_grande_guerre_rend_fou_,110652680.html

On ne peut être qu’humble face à la souffrance endurée par ces soldats traumatisés par la guerre. La guerre ne peut être propre ! La guerre ne peut être que sang, cris, larmes contenues ou pas, hébétude devant les incompréhensions des horreurs vues et senties. Non la guerre n’est pas propre ou comme on dit chirurgicale qui renvoie à la netteté du coup de bistouri. Il aura fallu bien du temps pour admettre la notion de « syndrome post traumatique ».

En regardant ces images, je me suis demandé pourquoi tant de temps avant de les montrer. Pourquoi tant de temps pour montrer ces expérimentations des médecins de cette époque ? Attendre qu’il n’y ait plus aucun survivant !

Mais voilà elles ont été diffusées et cela devrait nous faire réfléchir sur la réalité des guerres et de ce traumatisme particulier.

http://www.atlantico.fr/decryptage/stress-post-traumatique-que-science-depuis-appris-realite-cauchemar-poilus-survivants-francois-lebigot-894130.html

 

Retour sur Images !

J’ai alors pensé à mon grand-père paternel quittant Pondichéry pour faire la guerre, cette guerre de 14-18, et subir quelque peu les gaz moutarde, si bien que mon père ne l’aura hélas pas connu bien longtemps et nous transmettre ce vécu singulier.

La seule photo que nous ayons de lui, le montre tout fier dans son bel uniforme, son pistolet au côté et son lebel de l’autre.

J’ai cette photo accrochée en face de moi et souvent je le regarde et me demande quelles auraient été, si je l’avais connu, nos conversations.

 

Retour sur Images !

Que m’aurait-il raconté ?

Qu’aurait-il plutôt osé me dire sur ces horreurs qu’il a vues, senties, ressenties ?

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L'autre jour à la Tévévision, ( cf imitation de Georges Marchais par le regretté Thierry Le Luron), il y avait l'ancien président de la république qui revenait à la surface du trou dans lequel il s’était lui-même plongé après sa défaite à la présidentielle de 2012, marquant ainsi sous les pleurs et cris énamourés de ses suivistes, une sorte de rite sacrificiel initié par Lionel Jospin !

Une expression sortie du cerveau de je ne sais quel communiquant m‘interpella :

« Si vous me prêtez deux neurones ! » 

Ces deux neurones me renvoyèrent ipso facto à la synapse et à la transmission synaptique (programme du cours de SVT en classe de Troisième) .

Il me parait utile de mettre ici ce schéma pour omprendre  cette transmission et le rôle des neurotransmetteurs.

 

De la transmission synaptique !

Et comme il nous faut activer le circuit dopaminergique, rien de tel que cette petite video qui circule sur le net.

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Crise majeure !

Jamais pareille situation n’avait été vue au cours de notre Vème République.

Il y a eu souvent des démissions forcées ou des prétextes servant à s’envoler de ses propres ailes comme le fit Jacques Chirac en 1976.

On se rappellera aussi de la sortie de Servan Schreiber ou celle plus exotique de Léon Schwarzenberg.

Je me souviens aussi que Jean-Pierre Chevènement avait déclaré en 2000 : « Un ministre, ça ferme sa gueule. Et si ça veut l'ouvrir, ça démissionne »

Ainsi la règle était assez simple sinon claire dans un gouvernement digne de ce nom.

Si un ministre n’est plus d’accord avec la ligne gouvernementale, il devrait, pour pouvoir s’exprimer en nom propre, le faire après avoir quitté de lui-même le gouvernement. Cela serait un signe de courage et de cohérence.

Cette fois les propos de cour d’école du désormais ancien ministre des finances sont vraiment inédits.

Cela méritait naturellement une réaction rapide afin que ce que l’on nomme « solidarité gouvernementale » soit !

Ce que fit rapidement le premier ministre Manuel Valls avec raison.

Nous voici donc rentrés dans une situation bien absurde mais ô combien grave !

Plusieurs remarques me viennent à l’esprit en réaction à ce que j’ai entendu çà et là de la part de nos commentateurs de la chose politique, ceux dont Coluche disaient qu’ils appartenaient aux milieux autorisés.

Cohérence !

Le mot le plus employé ces dernières heures et de tous côtés est celui de cohérence ! Comment amener la cohérence dans un pays qui s’englue depuis la mise en place du quinquennat dans des institutions qui sont devenues inadaptées de fait ?

Le quinquennat n’a –t-il pas perverti le sens de la Vème République, le rôle du président, celui de son premier ministre et le rôle fondamental de l’assemblée nationale avec des durées de mandat de nos députés identiques à celui du président de la république?

Une réforme constitutionnelle devrait me semble-t-il, être rapidement mise en place vu la gravité de notre situation politique et le discrédit de l’ensemble des forces politiques de notre pays.

Si le premier ministre doit conserver le rôle défini par la constitution actuelle Il serait bien de porter la durée du mandat du président de la république à 7 ans à la condition que ce septennat soit non renouvelable.

Si l’on veut garder le quinquennat alors ne faudrait-il pas supprimer ce poste de premier ministre mais comme aux Etats Unis définir un poste de vice-président ?

 

Dissolution

Mais plus encore il nous faut dans notre pays, pour notre pays renforcer la démocratie, une démocratie véritable.

Quel sens aurait une dissolution si les règles actuelles dans le mode électif de nos députés restent les mêmes ?

Ne faut-il pas proposer au Peuple une réforme structurelle profonde et sincère ?

Je pense que le mode de scrutin à choisir dans cet esprit de renouveau de la démocratie serait le mode de scrutin dit municipal à savoir un scrutin proportionnel, de liste, à deux tours avec prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête.

Par ailleurs je pense que pour asseoir la respiration démocratique il convient alors de limiter le renouvellement le mandat à deux fois.

Pour redonner du sens à l’engagement personnel de ceux qui souhaitent servir le pays sans arrière-pensée et avec sincérité, il convient aussi de supprimer le cumul des mandats. Pour empêcher que la fonction élective donne lieu à carrière et enrichissement, il conviendrait bien sûr de supprimer le cumul des fonctions liées au mandat.

Enfin pour que la représentation nationale soit vraiment représentative de l’ensemble des électeurs il conviendrait de relever le seuil d’éligibilité.

Nous sommes ainsi à une croisée des chemins.

Profitons-en pour réformer notre constitution et passer ainsi à une nouvelle république plus proche de nos concitoyens.

Plus qu’une dissolution avec les mêmes règles électives qui ne ferait qu’amplifier par simple arithmétique la voix des extrêmes, un référendum portant la réforme et le passage à une autre constitution serait le meilleur moyen de redonner la parole au Peuple et de fait repenser la réflexion et l’engagement politique en France avec la remise en cause naturelle de l’organisation même des partis politiques en fonction d’idéal et non de carrières personnelles.

Il m’a été amusant de constater qu’avant que le gouvernement ne se forme, nombreux ont été ceux qui ont fait appel du pied de manière plus ou moins discrète pour obtenir un maroquin. Je pense en particulier à cet appel indécent de l’ex député européen de la circonscription Sud Est passé chez les verts puis au Modem.

Je crois utile de laisser à ce nouveau gouvernement du temps au temps pour permettre une vraie réflexion sur les causes profondes de cette crise majeure et  avoir alors le courage de porter cette nécessaire réforme institutionnelle et ainsi passer d’une république inadaptée à une nouvelle république.

ce 27-08-2014

jcj

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Il y a dix ans jour pour jour était promulguée une loi qui allait transformer radicalement l’organisation du mode de distribution de notre système de soins.

Deux articles méritent d’être rappelés.

L’article 7 qui met en place le dispositif dit du « médecin traitant » et l’article 20 qui met en place « une participation forfaitaire aux soins » de l’assuré. belle expression pour annoncer les franchises médicales.

Je me souviens aussi qu’en juillet 2004, l’architecture de l’assurance-maladie allait être modifiée avec la création de l’UNCAM et que fut nommé en conseil des ministres pour en occuper la direction, le directeur de cabinet du ministre de la santé d’alors Philippe Douste-Blazy, Frédéric Van Roekeghem (qui avant d’occuper cette fonction œuvrait chez AXA : CQFD ?).

Nous étions sous le gouvernement Raffarin et Chirac était président de la République.

Nous avions été peu nombreux à réagir.

Après tout cela est bien normal puisque au mois d’Août les « forces vives » sont en vacances.

Remarquons toutefois que les grandes réformes accouchées au forceps sans discussion ou débat ou les mesures impopulaires surviennent à cette période dite de vacances.

En janvier 2005, la convention nationale entre l’assurance maladie et les médecins allait être signée. Ce n’est qu’alors que nombre d’organisations de salariés et d’organisations professionnelles commencèrent à entrevoir la signification profonde de cette réforme. Une grande manifestation eût même lieu fin janvier à Paris.

Mais on nous expliquait avec la foi du charbonnier que grâce à cette fabuleuse loi, le déficit de la sécurité sociale ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Dépenser moins pour soigner mieux était alors le slogan retenu !

En analysant ce texte plus avant et notamment sur les deux articles rappelés, il était pourtant facile de penser que le médecin de famille allait subir une lourde charge administrative et de secrétariat qui de fait entamerait le temps nécessaire aux soins de ses patients.

Il était avec un peu plus d’acuité, imaginable également que notre système de protection sanitaire basé sur le principe de la répartition tel que défini en 1945 par Pierre Laroque, (créateur de la sécurité sociale) allait en prendre un coup avec l’écriture de l’article 20 permettant de fait une franchise telle qu’elle existe dans n'importe quel système assurantiel.

En 2007, Nicolas Sarkozy est président de la République et comme il l’avait annoncé au cours de sa campagne, le principe de franchises était adopté par voie législative. La porte était donc désormais ouverte en toute légalité aux désirs de profit des assurances privées. Et l'ancien employé du groupe d'assurances AXA était naturellement aux commandes.

Tout au long de ces périodes (de Raffarin à Sarkozy), la gauche d’alors n’eût de cesse à dénoncer ce glissement de notre système de solidarité basé sur le principe de répartition vers un système ouvert aux assurances privées.

Le candidat de cette gauche n’avait lui de cesse à s’époumoner : « le changement... c’est maintenant ! »

Et pourtant Rocky est toujours aux manettes et ces lois tant celle de 2004, que de 2007 ou encore celle dite HPST concoctée par Roselyne Bachelot, ministre des affaires sociales de Sarkozy, n’ont pas été abrogées.

Ainsi peut continuer tranquillement le glissement vers une autre forme de prise en charge du soin où le malade continuera à payer de plus en plus parce qu’il est malade.

Je veux rappeler que le principe de la répartition concernant la maladie indiquait que le bien portant cotise pour le souffrant !

Dix ans après, rien n’a été résolu et je le crois rien ne sera résolu tant que ne sera pas mis à plat notre système de santé tant dans son financement que dans son mode de distribution.

En effet, il me semble que tant que les recettes resteront basées pour l’essentiel sur l’emploi et que tant que notre taux de chômage sera si élevé, le déficit perdurera.

Il me semble que l’outil au travers de la CSG qui touche tous les revenus est le meilleur moyen pour permettre le changement de financement.

C’est un impôt ?

Et bien oui. L’impôt est pour moi le meilleur outil pour assurer l’équité entre tous.

Par ailleurs il serait peut-être temps afin de garantir un meilleur accès aux soins (et cela n’en déplaise à l’actuelle ministre et ses technocrates conseillers, ne passe pas par une généralisation du tiers payant), de repenser le rôle et les missions des différents acteurs et notamment médecins.

Il me semble juste de dire que la médecine générale doit être la charpente du système de distribution de soins. Cela impliquerait naturellement un autre mode de rétribution qui ne devrait plus être fondé sur le paiement à l’acte. Celui-ci garderait du sens pour les médecins exerçant une spécialité puisqu’ils interviennent en général en deuxième intention.

Dix ans après nous en sommes toujours au même stade et avec les mêmes questions.

Alors le changement c’est maintenant ?

Mais encore, c’est pour quand, vraiment?

Et peut-on aboutir au changement quand les mêmes sont gardés depuis déjà dix ans ?

13-08-2014

jcj

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Dimanche 22 Juin 2014 ! Rome est paisible ce matin-là !

La Basilique Saint Pierre fait sonner ses cloches ! Les fidèles se pressent !

Il est midi, il faut quand même manger un bout avant d’aller vers le Cirque Maxime !

Les portes ouvrent plus tôt que prévu. Le site est sublime.

C’est la première fois que je viens à Rome.

C’est la première fois que je contemple ce site. Je me projette des siècles en arrière et j’imagine ce que cela devait être : le fameux Cirque Maxime où se déroulaient les courses de chars.

Il fait vraiment très chaud. Tout autour, il y a des boutiques avec les tee-shirts dédiés à ce concert et des stands alimentaires et d’hydratation !

Les spectateurs s’installent tranquillement. Tout est bon enfant !

Et voici la première partie animée de main de maître par John Meyer !

Ce guitariste est prodigieux.

Je suis toujours ébahi par le changement de scène.

Comme des petites fourmis, les roadies sont là et chacun sait ce qu’il a à faire et il le fait bien, avec précision et rapidité. La scène est balayée, dépoussiérée.

Tout se met en place en quelques minutes. La batterie de Charlie trône comme une princesse.

Comme aux temps anciens la foule scande en roulant les R :

« Rrroling Ston » « Rrrolin Ston"

Le cirque est rempli à ras bord ! C’est prodigieux !

La magie va commencer ! Ladies and Gentlemen : The Rooolling Stooones !

Le riff de Jumping Flash traverse l’enceinte ! Et un « Let ‘s Spend the Night Together ! » enlevé.

“ Ciao Roma !” “Ciao Italia !”

Le son tranchant de Keith annonce It’s Only Rock and Roll puis c’est Tumbling Dice.

Mick annonce une chanson “Romantic”.

Je pense Wild Horses, le dis mais non ce n’est pas croyable, ce n’est pas possible.

Dès la première note je sais et je n’en peux plus.

Souffle coupé, frissons, cœur battant la chamade et les larmes qui montent et qui commencent à brouiller ma vision.

Streets of Love ! C’est sublime, magnifique ! Je chante et je pleure ! Je pleure et je chante.

Imaginez le cirque rempli qui chante en chœur le refrain : « And I, I, I, I I,I,I,I ….walked the streets of love »

Mick s‘exclame : “qué publico fantatisco !”

Je ne peux résister à glisser les paroles de cette chanson !

"You're awful bright, you're awful smart

I must admit you broke my heart

The awful truth is really sad

I must admit I was awful bad

While lovers laugh and music plays

I stumble by and I hide my pain

The lamps are lit the moon is gone

I think I've crossed the Rubicon

And I, I, I, I, I, I, I

Walked the streets of love

And they're full of tears

And I, I, I, I, I, I, I

Walked the streets of love

And they are full of fears

While music pumps from passing cars

A couple watched me from a bar

A band just played the wedding march

And the cornerstore mends broken hearts

A woman asked me for a dance

Oh, It's free of charge just one more chance

Oh I, I, I, I, I, I, I

Walked the streets of love

And they are full of tears

And I, I, I, I, I, I, I

Walked the streets of love

For a thousand years

You had the moves, you had the cards

I must admit you were awful smart

The awful truth is awful sad

I must admit I was awful bad

And I, I, I, I, I, I, I I

walked the streets of love

And they're drenched with tears

And I, I, I, I, I, I, I

Walked the streets of love

For a thousand years

Le choix du public s’est porté sur “Respectable”.

John Meyer se joint au groupe. Les solos de guitare s’entrecroisent.

Meyer est présent, bien présent même et fait vibrer ses cordes.

La basse de Daryl Jones donne le tempo de Out of Control.

C’est incroyable cette pureté du son, des sons. Tout est juste ! Tout est propre !

Là encore je me mets à frémir.

Deux notes suffisent pour que je sache que c’est Honky Tonk Woman qui se présente.

Mick présente le groupe.

« Bellissima Lisa »

« A la guitarrrra : Ronnie … »

Mick comme à son habitude plaisante et évoque à son sujet « la pasta »

« A la baterrrria : Charlie … »

C’est un triomphe. On sent l’affection entre ces deux personnages.

Mick est dans sa meilleure forme. Charlie sourit !

Et Keith s’avance ! Il ne pouvait y avoir meilleur triomphe qu’au Circo Massimo !

« Roma ! Como sera ! « It’s nice to see you here....   Circus Maximus ! Ok !"

Keith jette sa cigarette. J’adore ce geste. Je me rappelle de Hyde Park où effectuant ce même geste, un roadie s’était précipité pour la ramasser ! On avait bien ri !

14 on Fire !

You Got The Silver suivi de Can’t be seen !

L’harmonica légendaire de Mick s’entend. Une guitare lui répond.

C’est le merveilleux Mick Taylor. Un dialogue entre les deux artistes s’installe par instrument interposé.

Les deux Mick s’éclatent comme jamais. « Midnight Rambler ! »

Mick prend une guitare et tout le monde a deviné. C’est de la folie !

« Miss You » Daryl Jones va se déchainer à la basse comme jamais. Du prodige !

Le Cirque Maxime est secoué !

Le public est fabuleux !

Les Stones se donnent et en donnent massimo !

« Gimme Shelter » avec la voix merveilleuse de Lisa Fischer qui fait le show sur l’avant-scène avec Mick.

Un Start me Up d’une propreté absolue !

L’obscurité soudain et le jeu des congas ! Des lueurs rouges qui s’élancent.

Des hurlements ! « Hou – Hou ! Hou-Hou ! » … Please allow me To Introduce myself

S’enchaine un « Brown Sugar » et le groupe quitte la scène !

Les lumières s’éteignent !

"Grazzie Mille Roma ! Buena Note"

Et l’enchantement revient avec les voix divines du Chœur Giovanile Italiano !

“You Can’t always Get What You Want ! »

Are You ready ?

La foule répond et le riff légendaire celui qui m’a éveillé en 1967 sonne !

Yeah « Satisfaction ! »

Feu d’artifice sur le Cirque Maxime. On se regarde, médusé, frissonnant !

 

Les Rolling Stones sont … que dire ?

C’est proprement incroyable, divin, surnaturel !

Alors les Rolling Stones ?… que dire ?

Simplement que je les aime et qu’ils sont partie intégrante de mon être depuis 47 ans !

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Ladies and Gentlemen … The Rolling Stones back in Paris!

Les Rolling Stones dans le cadre de leur tournée européenne qui prolonge celle effectuée en Asie qui elle-même a pris le relais de la tournée Fifty Years sont arrivés sur Paris.

La Tournée Européenne "14 On Fire" !

Rappelons que la tournée "Counting Fifty Years" avait démarré par l’Angleterre avec deux concerts à l’O2 Arena, puis un concert surprise au Trabendo à Paris avec un tarif d’entrée inimaginable à 15 euros faisant taire de suite les commentaires stupides et grossiers sur les prix des concerts. Les Stones ne jouent pas pour se faire du fric.

Les Stones depuis 1962 ont toujours eu le souci de dire les choses mêlant leur énergie à des vérités pas faciles pour certains à entendre.

Cette tournée s'achevait avec l'incroyable retour 44 ans après, à Hyde Park les 6 et 13 Julllet 2013 !

Ainsi ce vendredi 13 juin, les Rolling Stones étaient de retour au Stade de France ! Leur dernier passage datait de juin 2007. Le samedi nous étions à Paris et le lundi nous les retrouvions sur Lyon ! Vivre avec les Stones ? Oui !

 

L’émotion au fur et à mesure des kilomètres avalés sur l’autoroute nous gagne et bien sûr nous écoutons et chantons du Stones .

Le vendredi après-midi nous voici sur Saint Denis, après avoir déjeuné dans mon restaurant fétiche de la gare du nord. Sans difficulté nous trouvons où nous garer, pas très loin du stade. Sur cette rue je constate que l’HAS construit son nouveau siège !

 

Nous voici sur l’esplanade. Déjà beaucoup de monde. Les yeux, les regards sont joyeux et émus. Il est toujours amusant de regarder les différents tee-shirts évoquant telle ou telle tournée. Toutes les générations sont présentes.

Et oui les Rolling Stones sont le symbole même de l’intergénérationnel !

 

Chaque concert ou du moins chaque lieu accueillant un concert des Stones a son lot de merchandising inédit.

 

Je suis épaté par les verres consignés d’un euro qui sont signés de la tournée « 14 on Fire ».

Et naturellement petit tour vers les boutiques pour acheter le tee-shirt spécifique au concert de Paris.

L’attente est joyeuse et il fait beau, très beau !

 

Les portes s’ouvrent !

 

Enfin !

 

La première partie est jouée par un groupe que je ne connais pas : les Struts !

Look scénique décoiffant et belle énergie.

Et là alors que le chanteur se relance le son est brutalement coupé.

Paris a des manières que d’autres n’ont pas. Ainsi il n’y a que sur les billets de paris que figure la mention : « appareils photos interdits ». Je repense au grand panneau du concert à Hyde Park où était mentionné exactement l’inverse (sauf le matériel professionnel).

A l‘heure des smartphones on se demande si les organisateurs parisiens ne sont pas en retard d’une guéguerre !

 

Mais voilà que : le stade se plonge dans l’obscurité ! le silence se fait ! les cœurs se mettent à battre… j’entends le mien et mon souffle est coupé !

Trêve de paroles .. place au son !

Le vrai son, le son magique…

 

C’est incroyable de les voir ainsi.

Jumping Jack Flash suivi de You Got me rocking

 

C’est incroyable de les entendre !

 

 

It’s Only Rock and Roll and we like it !

Et Jagger qui fait le show avec son accent magnifique et qui nous dit :

- ce soir on va « zlataner » !

C’est magique et merveilleux !

Et le riff majestueux de Tumbling Dice ! Je regarde Fiston et je pense à Lisbonne où Bruce Springsteen était venu renforcer le show.

Après Wild Horses vient le choix du public. En effet sur chacune des dates, le public est appelé à choisir entre 4 ou 5 chansons, via facebook. Fiston espère que le choix se portera sur « Street Fighting Man ». Mais nous nous doutons bien que Bitch sera joué ! Et là Mick nous donne encore une belle leçon d’humour. « Allumez le feu » ! Génial !

Le beat annonciateur et le riff majestueux de Keith annoncent la merveille des merveilles, Ce song qui se joue en accord de sol ouvert sur une guitare dépourvue de la 6ème.

Honky Tonk !

Keith est dans ses grands jours, vraiment ! Je reste bouche bée.

Et puis Keith prend la parole et accompagné du génial Ronnie va jouer

« You Got the Silver ».

Je suis toujours admiratif de la guitare utilisée par Ron Wood et de son habileté diabolique à la slide.

J’attends Happy mais ce sera « Can’t be seen ».

Il suffit de peu pour que l’on devine immédiatement que le vagabond de minuit va résonner à nos tympans. Mick Taylor est sur scène. C’est une vraie ovation !

Tout est magnifiquement joué.. Oui, il y a tout et c’est un régal !

Miss You enchaine et c’est Daryl Jones qui va faire le show avec sa basse magique. Gimme Shelter et Lisa Fisher qui fait pleurer les cœurs !

C’est absolument magnifique !

Le stade va se remettre de ses émotions avec un « Start me up » impeccable !

La folie s’empare de tous avec le Hou-Hou ! « Please to meet you … How you guess my name ».

Après Brown Sugar le stade retombe dans l’obscurité. Mais personne n’est dupe…

Je devine aux frou-frous des robes longues, dans l'obscurité, l'installation sur la scène de la Chorale choisie pour ce morceau d’anthologie. D’ailleurs nous l'avions entendue en début d’après-midi répéter dans l’enceinte du stade.

Vraiment, j’adore ce morceau : le jouer, le chanter !

Le départ du Chœur et l’enchantement avec cette intro de « You Can’t Always Get ». J’aurais mis plusieurs années avant de savoir comment il fallait jouer ces premiers accords. Allez je donne le tuyau. Guitare accordée en OpenE et capo sur la 8ème case.

Je sais que la fin du concert est là. Dieu que le temps est passé vite !

Voilà Satisfaction accompagné de son feu d’artifice.

Les Stones saluent le public fabuleux du Stade de France !

Les Stones saluent Paris et la France !

J'ai encore quelques larmes au coin des yeux, la gorge serrée, les mains jointes en me disant, en priant, en espérant les revoir encore et encore.

Merci ! Merc ! Merci !

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D'aucuns pourraient penser à Alexandre Dumas, mais c'était en 1994, il y a vingt ans !

Nous l'appelions Monsieur Barre avec respect pour les uns, avec affection pour d'autres.

Coïncidences ?

Vendredi nous nous sommes rappelés avec ma fille cadette de ce moment extraordinaire où nous avions discuté de petits riens avec Monsieur Barre lors du cocktail donné au Parc de la Tête d'Or.

Et aujourd'hui, comme par hasard, je reçois sur ma page Facebook, la vidéo d'un entretien télévisé de Raymond Barre datant de septembre 1994.

Je l'ai réécouté avec plaisir et intérêt.

Le regard qu'il porte sur la France de l'époque reste d'une actualité brûlante.

Vingt ans après !

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