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Le blog de Jean-Claude JOSEPH

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Un moment singulier ! Comme si tout s'arrêtait ! !

Je regarde la retransmission via internet sur Public Sénat !

Mon drapeau flotte pour signifier mon émotion, le partage de la tristesse absolue depuis ce funeste vendredi 13 !

Le président lit son discours !

Je le trouve bien et je veux le dire ici !

Puisse la France, mon pays, notre pays se rassembler et faire front aux menaces de ces imbéciles sans foi, ni loi !

Voici in extenso le discours du président de la République Française !

Aux Invalides : Hommage aux victimes du 13 Novembre 2015 !

 

«Vendredi 13 novembre, ce jour que nous n’oublierons jamais, la France a été frappée lâchement, dans un acte de guerre organisé de loin et froidement exécuté. Une horde d’assassins a tué 130 des nôtres et en a blessé des centaines, au nom d’une cause folle et d’un dieu trahi.

 

Aujourd’hui, la Nation tout entière, ses forces vives, pleurent les victimes. 130 noms, 130 vies arrachées, 130 destins fauchés, 130 rires que l’on n’entendra plus, 130 voix qui à jamais se sont tues. Ces femmes, ces hommes, incarnaient le bonheur de vivre. C’est parce qu’ils étaient la vie qu’ils ont été tués. C’est parce qu’ils étaient la France qu’ils ont été abattus. C’est parce qu’ils étaient la liberté qu’ils ont été massacrés.

 

En cet instant si grave et si douloureux, où la Nation fait corps avec elle-même, j’adresse en son nom notre compassion, notre affection, notre sollicitude, aux familles et aux proches réunis ici, dans ce même malheur. Des parents qui ne reverront plus leur enfant, des enfants qui grandiront sans leurs parents, des couples brisés par la perte de l’être aimé, des frères et des sœurs pour toujours séparés. 130 morts et tant de blessés marqués à jamais, marqués dans leur chair, traumatisés au plus profond d’eux-mêmes.

 

Alors, je veux dire simplement ces mots: la France sera à vos côtés. Nous rassemblerons nos forces pour apaiser les douleurs et après avoir enterré les morts, il nous reviendra de «réparer» les vivants.

 

A vous tous, je vous promets solennellement que la France mettra tout en œuvre pour détruire l’armée des fanatiques qui ont commis ces crimes, qu’elle agira sans répit pour protéger ses enfants. Je vous promets aussi que la France restera elle-même, telle que les disparus l’avaient aimée et telle qu’ils auraient voulu qu’elle demeure. Et s’il fallait une raison de nous tenir debout, aujourd'hui, une raison de nous battre pour nos principes, une raison de défendre cette République qui est notre bien commun, nous la trouverions dans leur souvenir.

 

Ces femmes, ces hommes, venaient de plus de 50 communes de France. De villes, de banlieues, de villages. Ils venaient aussi du monde, dix-sept pays portent aujourd’hui avec nous le deuil.

 

Ces femmes, ces hommes, en ce vendredi 13 novembre, étaient à Paris, une ville qui donne un manteau de lumière aux idées, une ville qui vibre le jour et qui brille la nuit. Ils étaient sur les terrasses des cafés, ces lieux de passage ouverts aux rencontres et aux idées. Ils partageaient un repas aux saveurs du monde, dans cette soirée où l’automne ne paraissait pas finir. Ils chantaient au Bataclan aux sons d’un groupe américain qui leur faisait l’amitié de se produire dans une salle qui depuis deux siècles incarne l’esprit de Paris.

 

Ces hommes, ces femmes, avaient tous les âges, mais la plupart avait moins de 35 ans. Ils étaient des enfants lors de la chute du mur de Berlin, ils n’avaient pas eu le temps de croire à la fin de l’Histoire, elle les avait déjà rattrapés quand survint le 11 septembre 2001. Ils avaient alors compris que le monde était guetté par de nouveaux périls. Les attentats du début de l’année les avaient bouleversés.

 

Beaucoup, je le sais, avaient tenu à manifester le 11 janvier, comme des millions de Français. Ils avaient dit leur refus de céder face à la menace terroriste. Ils savaient que la France n’est l’ennemie d’aucun peuple, que ses soldats se portent là où on les appelle, pour protéger les plus faibles et non pour assouvir une quelconque domination.

 

Ces femmes, ces hommes, étaient la jeunesse de France, la jeunesse d’un peuple libre, qui chérit la culture, la sienne, c’est-à-dire toutes les cultures.

 

Parmi les victimes du Bataclan, beaucoup avaient fait de la musique leur métier. C’est cette musique qui était insupportable aux terroristes. C’est cette harmonie qu’ils voulaient casser, briser. C’est cette joie qu’ils voulaient ensevelir dans le fracas de leurs bombes. Et bien, ils ne l’arrêteront pas. Et comme pour mieux leur répondre, nous multiplierons les chansons, les concerts, les spectacles; nous continuerons à aller dans les stades, et notamment au Stade si bien nommé, le Stade de France à Saint-Denis. Nous participerons aux grands rendez-vous sportifs, comme aux rencontres les plus modestes, et nous pourrons aussi communier dans les mêmes émotions, en faisant fi de nos différences, de nos origines, de nos couleurs, de nos convictions, de nos croyances, de nos confessions, car nous sommes une seule et même Nation, portés par les mêmes valeurs.

 

Que veulent les terroristes? Nous diviser, nous opposer, nous jeter les uns contre les autres. Je vous l’assure, ils échoueront. Ils ont le culte de la mort, mais nous, nous, nous avons l’amour, l’amour de la vie.

 

Ceux qui sont tombés le 13 novembre étaient la France, toute la France. Ils étaient étudiant, journaliste, enseignant, restaurateur, ingénieur, chauffeur, avocat, graphiste, architecte, mais aussi charpentier, serveur, photographe, fonctionnaire, publicitaire, vendeur, artiste. Ils étaient les métiers de la France, les talents du monde. Tous voulaient réussir, pour eux-mêmes, pour leur famille, pour leur pays. C’est en nous rappelant leur visage, leur nom, mais aussi leurs espoirs, leurs joies, leurs rêves anéantis, que nous agirons désormais.

 

Nous connaissons l’ennemi, c’est la haine; celle qui tue à Bamako, à Tunis, à Palmyre, à Copenhague, à Paris et qui a tué naguère à Londres ou à Madrid. L’ennemi, c’est le fanatisme qui veut soumettre l’homme à un ordre inhumain, c’est l’obscurantisme, c’est-à-dire un islam dévoyé qui renie le message de son livre sacré. Cet ennemi nous le vaincrons ensemble, avec nos forces, celles de la République, avec nos armes, celles de la démocratie, avec nos institutions, avec le droit. Dans ce combat, nous pouvons compter sur nos militaires, engagés sur des opérations difficiles, en Syrie, en Irak, au Sahel. Nous pouvons compter sur nos policiers, nos gendarmes, en lien avec la justice, qui se sont encore comportés de façon admirable pour mettre hors d’état de nuire les terroristes.

 

Nous pouvons compter sur le Parlement pour adopter toutes les mesures qu’appelle la défense des intérêts du pays, dans un esprit de concorde nationale, et dans le respect des libertés fondamentales. Et puis, et puis surtout, nous pouvons compter sur chaque Française et sur chaque Français pour faire preuve de vigilance, de résolution, d’humanité, de dignité.

 

Nous mènerons ce combat jusqu’au bout et nous le gagnerons en étant fidèles à l’idée même de la France. Quelle est-elle? Un art de vivre, une volonté farouche d’être ensemble, un attachement à la laïcité, une appartenance à la Nation, une confiance dans notre destin collectif.

 

Je vous l’affirme ici: nous ne changerons pas; nous serons unis, unis sur l’essentiel. Et je salue, ici, devant vous, familles, ces innombrables gestes de tant de Français anonymes qui se sont pressés sur les lieux des drames pour allumer une bougie, déposer un bouquet, laisser un message, apporter un dessin. Et si l’on cherche un mot pour qualifier cet élan, ce mot existe dans la devise de la République: c’est la fraternité.

 

Et que dire de la mobilisation de tous les services publics pour porter secours et assistance aux victimes, pour accompagner les survivants, pour soutenir les proches. Ces personnels de santé, admirables. Leur action dit aussi ce que nous sommes: un pays solidaire.

 

Tout ce qui s’est passé depuis le 13 novembre porte la marque de la gravité, de la conscience des défis qui se présentent à notre pays. Ceux qui sont tombés, le 13 novembre, incarnaient nos valeurs et notre devoir est plus que jamais de les faire vivre, ces valeurs.

 

Nous ne céderons ni à la peur, ni à la haine. Et si la colère nous saisit, nous la mettrons au service de la calme détermination à défendre la liberté au jour le jour, c’est-à-dire la volonté de faire de la France un grand pays, fier de son Histoire, de son mode vie, de sa culture, de son rayonnement, de son idéal universel, du respect et même de la ferveur que notre pays inspire au monde chaque fois qu’il est blessé.

Je n’oublie pas les images venues de la planète entière, célébrant dans le même mouvement, le sacrifice de ceux qui étaient tombés à Paris, comme si c’était le monde entier qui se couvrait de deuil.

 

Le patriotisme que nous voyons aujourd’hui se manifester, avec ces drapeaux fièrement arborés, ces rassemblements spontanés, ces foules qui chantent la Marseillaise; tout cela n’a rien à voir avec je ne sais quel instinct de revanche ou je ne sais quel rejet de l’autre. Ce patriotisme est le symbole de notre union, de notre inaltérable résistance face aux coups qui peuvent nous être portés, car la France garde intacte, malgré le drame, malgré le sang versé, ses principes d’espérance et de tolérance.

 

L’épreuve nous a tous meurtris, les familles d’abord, les Français, quelle que soit leur condition, leur confession, leurs origines. L’épreuve nous a tous meurtris, mais elle nous rendra plus fort. Je vais vous dire ma confiance dans la génération qui vient. Avant elle, d’autres générations ont connu, à la fleur de l‘âge, des évènements tragiques qui ont forgé leur identité. L’attaque du 13 novembre restera dans la mémoire de la jeunesse d’aujourd’hui comme une initiation terrible à la dureté du monde, mais aussi comme une invitation à l’affronter en inventant un nouvel engagement. Je sais que cette génération tiendra solidement le flambeau que nous lui transmettons.

 

Je suis sûr qu’elle aura le courage de prendre pleinement en main l’avenir de notre Nation. Le malheur qui a touché les martyrs du 13 novembre investit cette jeunesse de cette grande et noble tâche. La liberté ne demande pas à être vengée, mais à être servie. Je salue cette génération nouvelle. Elle a été frappée, elle n’est pas effrayée, elle est lucide et entreprenante, à l’image des innocents dont nous portons le deuil. Elle saura, j’en suis convaincu, faire preuve de grandeur. Elle vivra, elle vivra pleinement, au nom des morts que nous pleurons aujourd’hui.

 

Malgré les larmes, cette génération est aujourd’hui devenue le visage de la France.

Vive la République et vive la France.»

Discours de François Hollande, Président de la République Française

27-XI-2015

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Ce gouvernement n’est pas formidable, il est juste inconséquent et dogmatique.

J’ai envie de dire au premier ministre Manuel VALLS et à sa ministre des Affaires Sociales et de la Santé : « Pourquoi tant de haine vis-à-vis des médecins que nous sommes ? »

D’un ton péremptoire le premier ministre a déclaré qu’il mettrait de toutes façons en application ce Tiers Payant Généralisé.

Il existe pourtant un moyen pour permettre l'avance des frais qui ne mette pas les médecins sous coupe réglée de l'assurance-maladie.

Il existe pourtant un moyen qui ne fasse que les médecins passent un contrat particulier avec chacune des mutuelles de France, ce qui veut dire au moins 300 mutuelles avec l'incroyable temps nécessaire pour contrôler les remboursements !!

Ce moyen c'est la CARTE D'AVANCE SANTE que certaines mutuelles (MTRL) et certaines banques (CREDIT MUTUEL) proposent déjà à leurs assurés ou clients.

Si le gouvernement pense que le tiers payant est l'arme au retard à l'accès aux soins, il se trompe !

Le retard à l'accès aux soins est lié en premier lieu à cette iniquité de la loi du 13 août 2004 avec soi-disant un médecin traitant (administré) et un soi-disant parcours de soins qui n'a objectivement de sens que de rembourser moins, largement moins les assurés au cas d'un non-respect de cette bizarrerie,

Mais aussi le retard à 'accès aux soins est lié à l'iniquité de cette loi portant la mise en place des franchises médicales Sarkozy en 2007.

Voilà pourquoi en cas d'alternance, la droite a déclaré qu'elle ne reviendrait pas sur la mesure !

Si le gouvernement croit que le tiers-payant généralisé doit absolument passer par les fourches caudines de l'assurance-maladie, c'est que ce gouvernement veut mettre sous cloche les médecins et les faire dépendre du bon vouloir de caisses pour être rémunérés de leur activité en temps et en heure

Si le gouvernement veut que les médecins de ville soient dépendants financièrement de l'assurance-maladie, alors qu'il aille au bout de sa logique et passe alors à un système par capitation comme en Angleterre. Les médecins y ont une qualité de vie professionnelle et personnelle bien meilleure qu'en France !

Toutes ces complications administratives font que les médecins en ont plus que RAS LE BOL, dévissent leur plaque, sont en burn-out croissant, craquent, subissent des Accidents Vasculaires ou Infarctus du Myocarde Aigus avec un taux de mortalité non négligeable, et  se suicident (profession où l'on rencontre le plus fort taux de suicides réussis !)

 

MOBILISATION GENERALE DES MEDECINS - GREVE TOTALE LE 13 NOVEMBRE 2015 !

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Souvent entendons-nous dire que le Pouvoir d'achat des français a augmenté !

Celles et ceux que je rencontre n'en ont pas le sentiment.

J'ai évoqué souvent dans plusieurs articles de ce blog, ma façon différente d'analyser cette différence d'appréciation.

Macro-économie versus simple panier réel du ménage ?

Dans ma façon de voir ou d'analyser les choses, je ne peux que constater que le Reste A Charge ne cesse d'augmenter. 

1. Premier Exemple !

La Ponction douloureuse des franchises médicales Sarkozy  et les pénalités subies pour non-respect d’un parcours de soins s'apparentant davantage à un Parcours du Combattant et que le gouvernement actuel pourtant socialiste ne veut pas abroger et qui retardent (cela est démontré dans le dernier rapport de l’Insee qui sera présenté ce matin) l’accès aux soins.

FRANCE PORTRAIT SOCIAL - EDITION 2015 (INSEE)

Le Paradoxe d'Easterlin !

Cela veut bien dire que le Tiers payant dit généralisé (comme veulent  l’affirmer le premier ministre Manuel Valls et son ministre des Affaires Sociales Marisol Touraine), n’est pas la thérapeutique, ne peut être la thérapeutique adaptée à cette volonté partagée d’un égal accès de tous à des soins d’égale qualité (vieil adage de la COMERLY –coordination des médecins- que je présidais dans les années 90)  

Le Paradoxe d'Easterlin !

A l’heure du débat en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale du projet de Loi Santé modifié par les amendements mis en place par le Sénat s’agissant de l’article 12 et surtout de l’article 18 qui est purement et simplement supprimé.  

(http://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPreparation.do?idDocument=JORFDOLE000029589477&type=general&typeLoi=proj&legislature=14)

Texte modifié par le Sénat : http://www.senat.fr/leg/pjl14-654.html qui arrive en seconde lecture !

L’article 18 est celui qui cristallise le débat et la grogne ou le ras le bol des médecins de famille exerçant en ville (ce que d’aucuns veulent nommer le médecin traitant depuis l’inefficace loi du 13 Août 2004). Cet article précise la généralisation du Tiers Payant ou comme on devrait l’écrire la Dispense d’Avance des Frais.

Je sais que le gouvernement remettra au couvert cet article 18, non pour des raisons intelligentes mais bien dogmatiques, avec le haussement de menton typique de ceux qui savent qu’ils ont tout faux mais qui persistent en disant comme les petits chefs « ce sera comme çà et pas autrement ».

Il appartient désormais aux députés de faire preuve d’analyse, de réflexion et de discernement dans cette discussion en seconde lecture.

Des  moyens très efficaces existent  dans cette volonté de la dispense d’avance des frais (le fameux tiers payant) que certaines mutuelles comme la MTRL ont déjà mis en place sous la forme de la « Carte Avance Santé » : carte bleue qui assure au professionnel de santé d’être réglé en temps et en heure et de rester indépendant de sa tutelle administrative quant à ses revenus.

Cette méthode contente tant l’un et l’autre des partenaires de la relation de soins : le patient et le professionnel de santé 

Je serai parlementaire j’écrirai l’article 18 sous la forme suivante :

-Afin de lutter au retard à l’accès aux soins, il conviendra de faire généraliser une « carte avance santé », (compte dédié et carte bleue) au sein de l’ensemble des systèmes d’assurance complémentaire. Ce système moderne garantissant l’indépendance des professionnels quant à leurs revenus peut être mis en place en six mois.

On pourrait me rétorquer que cela ne concerne que celles et ceux qui peuvent se payer une mutuelle !

Sauf que les plus démunis ont déjà grâce à la CMUc et l’aide médicale d’Etat, cette dispense d’avance des frais. Fermez le Ban !

Mon obstination à ce combat là, depuis la mise en place de la loi du 13 Août 2004 (Chirac – Raffarin – Xavier Bertrand et Douste-Blazy), depuis la mise en place des franchises dites médicales par Sarkozy, peut surprendre.

Elle est pourtant simple à comprendre ! Ces deux dispositifs dans l’organisation de notre système de distribution de soins tournent le dos aux principes fondateurs de la Sécurité Sociale rédigés par Pierre Laroque (Président du Comité National de la Résistance)  et validés par l'ordonnance du 4 Octobre 1945.

Ces deux dispositifs ont cette perversité de laisser un  vide de plus en plus important  à charge de l’assuré.

Ces deux dispositifs sont ceux qui permettent  l’irruption de l’assurance maladie supplémentaire évoquée par le candidat Balladur, dans la prise en charge des frais de santé pour combler ce vide. Et c’est bien là que se situe le nœud de la réflexion.

Poursuite de la répartition ou adoption d’un système de couverture à l’helvète ?

Je plaide pour la poursuite de notre système de répartition qui dans la maladie, signifie que les « bien-portants » cotisent pour les souffrants.

Et ce n’est plus le cas car  c’est bien parce-que je suis malade que je dois payer plus de ma poche (11% des frais en moyenne).

J’aimerai que les soucieux de la Démocratie Sociale se rassemblent et s’engagent dans cette réflexion, ce combat-là !

 

2. Deuxième Exemple : perversité de la volonté de dématérialisation

Les Frais supplémentaires non obligatoires, id est non vitaux, liés à la volonté dite moderne du « tout sans papier ».

La dématérialisation n’est en fait qu’un transfert de la charge papier de l’administration envers les ménages. La dématérialisation implique l’équipement utile (ordinateur, imprimante et logiciels) et les abonnements utiles et nécessaires. L'administration fera des économies sur le dos du citoyen ! Cela n'est pas juste ! Cela n'est pas équitable !

Nous noterons que le gouvernement s’apprête à mettre en place une nouvelle taxe sur les box ! 

 

Ce Reste A Charge ne cessant d’augmenter, c’est un Reste A Vivre qui diminue !

Ce RAV qui diminue est le marqueur fondamental dans la perception d’insécurité financière et de la difficulté des ménages.

On a soulevé ce paradoxe,  comment se fait-il alors que le Pouvoir d’achat augmente, le niveau du bien-être ressenti puisse baisser ? Paradoxe d’Easterlin ! 

Compter ce qui compte (Eco-Univ-Rennes))

C’est bien là qu’intervient le paramètre du RAV qu’il serait bien aujourd’hui dans toute réflexion d’avoir en tête.   Je gagne peut-être plus mais il m’en reste moins dans la poche !

Il convient bien d’avoir dans la réflexion politique cette sentence du français moyen.

L’oublier c’est alors autoriser que les messages populistes gangrènent le débat.

Je crois au débat des idées fondées sur de la matière.

C’est le rôle que j’attribue au parti politique, creuset de la formation, de l’analyse et du débat  critique pour arriver à une synthèse sous-tendue par l’idéal propre à chaque parti.

« Juste une illusion » ?

 

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Et comme par hasard ! D'ailleurs le hasard existe-t-il ?

 Il me revient en mémoire cette jolie phrase de ma fille adorée, quand je m’étonnais encore de cette grâce qui m’avait fait avoir les billets pour le mythique concert à Hyde Park du 6 Juillet 2013 :

«  C’est ton destin, papa ! » et son frère et elle de reprendre en chœur le couplet de cette chanson particulièrement bien faite des Inconnus (Bourdon-Campan-Légitimus pour celles et ceux qui ne les connaitraient pas – si si il en existe encore!) en faisant leur tchek !

Mais comme d’habitude je m’égare. Oui, j’évoquais le hasard !

Alors hasard ou pas et bien les Stones (et oui toujours eux) ont mis sur leur site officiel la vidéo de cette magnifique chanson qu’est « Mixed Emotions » : les seuls mots que j’ai pu sortir pour résumer une aventure extraordinaire… que je ne peux encore écrire tellement ce fut grand ! 

 

Il me faut comme d’habitude que les émotions se décantent afin de mieux les écrire comme d’ailleurs ce que je n’ai pas relaté à ce jour, à savoir ce fabuleux festival d’Eté de Québec et ce fameux 15 Juillet où je crois m’être effondré en larmes dans les bras de Claude le québécois, aussi fou des Stones, rencontré (par hasard ?), lors de ce concert époustouflant ! 

Hasard ou pas ?

Mais cela a commencé à prendre forme et méritera plusieurs articles bien longs comme d’habitude, belle chose parfois que l’habitude ! 

Donc patience et longueur de temps font plus que? ah oui que Force ni que rage (in le Lion et le Rat des fables de La Fontaine)

On s’égare encore !

Oui,  oui, Go ! Go ! And Listen Mixed Emotions !

Mixed Emotions !

Mixed Emotions !

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Malraux disait que le XXIème siècle serait mystique ou pas.

Par simplisme cela a souvent été transformé en religieux ou pas. La sémantique est essentielle. Etre mystique est une chose, être religieux bien autre chose même si point de convergence il peut y avoir.

Et bien dans Marianne, Boualem Sansal, écrivain pressenti pour le Goncourt pour 2084 évoque cette notion de totalitarisme théocratique avec force !

Je suis bien d'accord avec lui sauf quand il déforme l'aspect "colonisateur" en Algérie en omettant de dire que l'Algérie a été département et cela n'est pas pareil !

alors voici l’entretien qu'il accorde au magazine Marianne ce 31 octobre !

Le XXIème siècle sera mystique ou pas disait Malraux !

Marianne : Pensez-vous que les totalitarismes de demain seront de nature théocratique, à la différence de ceux du XXe siècle, le nazisme et le stalinisme, qui furent d'abord antireligieux ?
Boualem Sansal : De quoi demain sera-t-il fait ? Mon idée est faite : à moins d'une révolution puissante des idées et des techniques qui viendrait changer positivement le cours calamiteux des choses, nous nous dirigeons, hélas, très probablement vers des systèmes totalitaires religieux. L'islam radical est déjà pleinement engagé dans la réalisation de cette transformation. Il a redonné vie et force à l'islam, assoupi depuis des siècles, six au moins, et un formidable désir de puissance, de conquête et de revanche aux musulmans épuisés par ces longs siècles d'appauvrissement culturel, économique et politique, aggravé à partir du XIXe siècle par le rouleau compresseur de la colonisation puis par des décennies de dictature postindépendance stérilisante. Sa jeunesse, la détermination de ses stratèges, la foi inaltérable de ses fidèles, la fougue et le goût du sacrifice de ses militants, feront la différence face aux tenants de l'ordre actuel, à leur tour atteints d'atonie, voire de déclin. Installé, rodé et perfectionné, le système ressemblerait assez à celui que je décris dans 2084. Il est possible que les intégristes des autres confessions se fondent dans le mouvement islamiste pour former avec lui le nouveau peuple élu, car aucune des religions du Livre ne peut accepter de se voir péricliter et disparaître, toutes ont besoin d'un pouvoir fort capable de maintenir Dieu sur son trône divin et de protéger son clergé.

Il n'y a plus de totalitarisme politique à l'horizon, seulement des totalitarismes théocratiques. C'est la nouveauté - effrayante - de ce début de XXIe siècle. Croyez-vous à une dérive d'une défaite planétaire de la politique, de l'espoir politique, des Lumières, d'une dépolitisation généralisée ?
B.S. : Je pense qu'on peut parler d'une défaite globale, en tout cas d'un épuisement profond de la pensée et des systèmes politiques issus des Lumières qui ont structuré et animé le monde ces derniers siècles. Les peuples n'en peuvent tant ni plus longtemps de ce marasme qui les réduit à rien et tue en eux et autour d'eux l'espoir d'une vie meilleure, ils sont demandeurs d'un nouvel ordre, fort, exigeant, conquérant, qui remette de la foi et de l'enthousiasme dans la vie et dans le combat quotidien. Le XXIe siècle ne saurait être la continuité du XXe siècle, ou d'un XXe siècle amélioré, il sera en rupture radicale avec l'ancien qui ne produit plus rien, sinon du factice, du jetable, de l'avatar.

L'Abistan - l'utopie théocratique totalitaire que votre livre imagine - renvoie votre lecteur à l'Etat islamique, Daech. Avez-vous pensé à cette parenté en écrivant votre livre ?
B.S. : En partie seulement. Pendant la décennie sanglante que mon pays, l'Algérie, a connue avec les islamistes, et notamment les Groupes islamiques armés, les GIA de triste mémoire, je me suis assez rapidement convaincu que cette branche de l'évolution de l'islam n'avait pas d'avenir, et de fait les GIA n'ont pas vécu plus de quelques années, c'est une branche morte comme a pu l'être la branche de l'homme de Neandertal. La violence seule même magnifiée ne suffit pas, il faut bien d'autres choses pour construire ce califat planétaire dont Daech rêve comme un chien rêve d'un os. Il faut de l'intelligence et du savoir pour dessiner des perspectives longues et cette branche en est dépourvue. Je pensais plutôt à l'Iran, à la Turquie, des pays puissants, organisés, qui ont une histoire depuis longtemps et de manière continue entièrement déterminée par l'islam (sauf l'intermède d'Atatürk pour la Turquie), capables de développer des stratégies de long terme et de se doter des moyens, dont les armes, pour réaliser leurs objectifs. Je vois l'objection qu'on peut faire, mais je suis persuadé qu'ils sauront le moment venu dépasser la vieille rivalité sunnites-chiites et s'unir dans la construction d'un califat mondial capable de résister au temps et à ses ennemis potentiels.

Croyez-vous que l'Etat islamique puisse vaincre, c'est-à-dire forcer d'autres Etats à le reconnaître comme un partenaire politico-diplomatique, comme l'un des leurs ?
B.S. : Je ne le crois pas, il continuera cependant d'attirer massivement les jeunes desperados radicalisés à la va-vite et pressés de mourir en martyrs, par simple chiqué au fond, pour impressionner les copains. Cela, à court terme. A plus longue échéance, une vingtaine d'années, Daech disparaîtra, il étouffe déjà dans un territoire qui ira s'amenuisant sous le coup des bombardements occidentaux et des avancées des forces gouvernementales des pays environnants. La guerre a ses limites, et le temps en est une. Même la guerre de Cent Ans s'est achevée un jour. De plus, l'Etat islamique n'a pas les cadres, les penseurs et les théologiens capables de le hisser intellectuellement et spirituellement au niveau de son ambition de dominer le monde, comparables à ceux qui aux temps glorieux de l'islam ont su édifier un empire et l'administrer brillamment. La suite de l'histoire se pense déjà et s'écrira ailleurs, probablement en Iran, en Turquie, au Pakistan, en Afghanistan. Les printemps arabes et Daech ne sont pour eux qu'une opportunité pour tester la faisabilité du projet grandiose de rétablir l'islam dans sa totalité, qui les hante depuis toujours. Ils savent maintenant que l'appel au djihad peut mobiliser les musulmans où qu'ils soient dans le monde. Le monde arabe, émietté, dispersé et épuisé, est en régression rapide, il perd déjà son leadership historique sur la Nahda islamique mondiale, le fameux Eveil de l'islam. Intégré dans le plan d'ensemble, il sera au mieux un pourvoyeur de ressources, de bases militaires et de djihadistes. Le temps des Arabes est en toute vraisemblance historiquement fini. Depuis les indépendances, ils n'ont même pas su vivre sur la rente royale (pétrole, soleil, tourisme...) que la nature et l'histoire leur ont offerte en abondance.

Pensez-vous que les pays du Maghreb peuvent combattre l'influence que Daech essaie d'acquérir sur leurs populations ?
B.S. : L'influence de Daech au Maghreb est limitée. L'islamisme maghrébin reste centré sur des questions internes. Au Maroc, en Algérie, et en Tunisie dans une moindre mesure, les islamistes dominent culturellement la société, mais, politiquement, leur influence sur la marche du pays a diminué, les pouvoirs en place sont arrivés à leur barrer l'accès au pouvoir, que ce soit par les armes ou par le jeu politique institutionnel. Un équilibre a été trouvé, il est fragile, mais il semble convenir aux uns et aux autres, les pouvoirs, les islamistes, les peuples et les pays occidentaux qui observent le Maghreb. Les pouvoirs en place ne sont au fond pas mécontents de voir leurs djihadistes partir vers Daech, où l'espérance de vie des combattants est des plus réduites.

Passons à la France. L'Etat islamique se livre à la même tentative de séduction et de perversion d'une partie de la jeunesse française. Comment empêcher ce détournement de la jeunesse ?
B.S. : Les jeunes qui sont séduits par le discours et le combat islamistes sont-ils vraiment dans la République ? Ils sont plutôt dans sa périphérie, dans cette zone grise où, faute d'une médiation intelligente, les valeurs de la République et des valeurs dévoyées venues d'ailleurs s'entrechoquent sans cesse, de plus en plus durement. Le fossé s'élargit et traverse toute la société française, affaiblie par des crises récurrentes et tiraillée par les identités diverses et plurielles qui la composent sans plus vraiment former une unité. Le pacte républicain est mis bien à mal. L'intégration a échoué, il faut le reconnaître et la repenser de fond en comble. Qu'est-ce que la France du XXIe siècle ? Telle est la question première.

La critique de l'islamisme, voire de l'islam, est évidente dans 2084. Mais l'Occident ne paraît plus en mesure de formuler une proposition pour le monde. N'êtes-vous pas aussi implicitement critique de cet Occident qui paraît gagné par le vide et, en particulier, par la réduction de la vie et de la politique à l'économie ?
B.S. : Avec les Lumières, l'Occident a suscité d'immenses espoirs dans le reste du monde et, mieux que cela, il a réussi à l'entraîner dans la dynamique de transformation qu'il a mise en branle chez lui. Faute de moyens, de sincérité, de coordination, et faute d'approfondissement et d'actualisation des idées, la dynamique a tourné court ; sont alors apparus des résistances, des conflits, des ruptures et des contre-projets qui ont donné lieu à des retours catastrophiques aux ordres anciens. L'échec est patent, il est celui de l'Occident et celui du monde. D'où viendraient, alors, les Lumières de demain ? Sans doute pas de la Chine ou de l'Inde, les puissances économiques dominantes en devenir. Ces empires me paraissent condamnés par avance, tant le vide semble les habiter et tant grande est leur méconnaissance des expériences intellectuelles vécues ailleurs, en Europe, en Amérique, dans le monde arabo-musulman. Ils seront au mieux les agents efficaces d'un capitalisme sans âme, informatisé de bout en bout, et les consommateurs d'un marché insatiable.

Vous placez en exergue un propos dans lequel vous dites que les religions poussent à haïr les hommes. Il est vrai que dans l'Abistan, dans les fanatismes religieux de toutes sortes, mais faut-il généraliser ? Vous proposez une très forte et très belle distinction entre la croyance et la foi. Aide-t-elle à comprendre ce propos ?
B.S. : Dans toutes les religions, y compris les plus tolérantes, existe la tentation totalitaire. A la moindre difficulté, elle affleure. C'est cela qui est dénoncé dans l'exergue. Le fait de généraliser participe de la pédagogie, c'est dire aux tolérants : tâchez de ne pas tomber dans le vertige du fanatisme, restez dans la foi, elle est individuelle, silencieuse et humble, ne laissez pas la croyance des foules et ses mots d'ordre brutaux la dominer, il en sortira du mal, on fera de vous des militants aveugles, des extrémistes peut-être.

Que pensez-vous de l'interprétation de Houellebecq de votre livre comme prophétie politologique ?
B.S. : Nos livres sont, de mon point de vue, fondamentalement différents. Il est dans la politique, je suis dans une approche darwiniste, si je puis dire ; je regarde l'évolution d'un monde compulsif et mystérieux et je tente de voir ce qu'il va devenir et ce qui va en sortir. C'est l'élément religieux au cœur de nos réflexions qui a pu lui donner à penser que nous écrivons le même scénario, lui sur le moyen terme et moi sur le long terme.

Souhaitez-vous nous dire quelque chose sur ce qu'on appelle, d'une expression aussi curieuse qu'inappropriée, «la crise des migrants» ?
B.S. : Elle comporte selon moi trois aspects. L'un, humanitaire : il s'agit de venir en aide aux réfugiés, ce sont des sinistrés, il faut le faire sans hésitation, ni calcul, et dans toute la mesure de ses moyens. Les réfugiés sont appelés à retourner chez eux dans un terme qu'eux-mêmes espèrent le plus court possible. Le deuxième aspect est politique : les guerres en cours en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Nigeria, au Mali, en Libye, etc., ont pour ambition de reconfigurer le monde. Ici on dit : «Nous ne voulons pas de chrétiens chez nous» ; là on dit : «Les mauvais musulmans doivent disparaître» ; et là encore : «Telle ethnie doit déguerpir»... Ces mouvements de population sont des déportations, ils menacent l'ordre mondial, il faut les empêcher. Le troisième aspect est sécuritaire : il est source d'appréhensions et de fantasmes, ce qui rend son approche délicate. Il revient aux services de sécurité de veiller à empêcher les infiltrations de terroristes habillés en réfugiés. Les gouvernements européens qui sont les plus sollicités par les réfugiés doivent en débattre franchement et adopter des réponses franches, ce qui n'est pas le cas à cette heure.

 

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Published by jcjos - Mon engagement politique

Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?

"Ladies and Gentlemen, Please … Welcome The Rolling Stones Back in Hyde Park!"

Quarante-quatre ans après jour pour jour !

Tout cela est vraiment incroyable au sens littéral du terme !

Une annonce sidérante qui fait figure d’explosion dans le monde des fans des Rolling Stones ! L’annonce est officielle !

Un concert inédit sera donné à Hyde Park le 6 juillet 2013, soit 44 années - jour pour jour - après le mythique concert gratuit donné en hommage à Brian Jones disparu le 3 juillet !

Cette nouvelle va balayer l’annonce de la tournée américaine du 50 & counting tour !

L'annonce sur le site de BST :

« 3 April 2013: The Rolling Stones back in Hyde Park Saturday 6 July 2013!

The Rolling Stones are returning to London’s Hyde Park this summer for a sensational outdoor concert on Saturday 6 July as part of Barclaycard presents British Summer Time Hyde Park.

The concert takes place almost 44 years to the day since the Stones first played Hyde Park, and will see Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts and Ronnie Wood return to where they truly belong, back on the live stage, following the huge success of their 50 & Counting shows last year. A North American tour has also been announced today, for more information go here.

Support acts for Hyde Park are The Vaccines, The Temper Trap and Gary Clark Jr. The Rolling Stones’ Hyde Park concert on 5 July 1969 is widely acknowledged as one of the most significant moments in modern music history. As well as seeing the live debut of guitarist Mick Taylor, the concert became a tribute to founder member Brian Jones, who tragically passed away two days prior.

Mick Jagger commented, “We had such a great time playing the five concerts last year, we want to keep it going! Hyde Park holds such great memories for us and we can’t think of anywhere better to perform to our UK fans this summer.

Keith Richards added, “We all had such a ball last year, and the energy between the band is so good, we can’t wait to get back on that stage where the Stones belong.”

Rob Hallett of AEG Live says, “This will be the biggest gig of the summer in London. The Rolling Stones are a true British institution and the true spirit of rock n roll. Their return to Hyde Park is a landmark event.”

Linda Lennon CBE, Chief Executive, The Royal Parks, said: “We can’t wait to welcome the Rolling Stones back to Hyde Park. The Barclaycard presents British Summer Time is a new era for music events in Hyde Park so what better way to celebrate that then to have the original headliners return to where it all started.”

 

 

 

 

Ma seule préoccupation va être logique !

Avoir les places pour ce concert qui sera mythique !

Les billets seront mis en prévente le vendredi 5 avril à 9h précises. Sur le site de BST Hyde Park ! Ce matin-là, je suis prêt, même si je n’ai guère dormi de la nuit. Je sais déjà que tous les fans sont à l’affut ! Je me suis déjà inscrit sur le site afin de bénéficier d’une reconnaissance plus rapide par le cookie et donc prendre de l’avance. Ne pas perdre de minute inutile à se connecter !

J’arrive au cabinet, je me connecte. Ca rame ! Le site n’est pas encore ouvert.

Et soudain, horreur, je m’aperçois que j’ai oublié ma carte bleue à l’appart. Course folle. Je reviens vite ! Il n’est pas encore neuf heures, Dieu merci !

Je me connecte. Tout va aller très vite. J’ai pris mes quatre places !

Je soupire, lève les yeux au ciel. Great !

J’apprends que les places ont été vendues en moins de dix minutes. Folie de par le monde !

Et dire que je les ai eues ces sacrées places !

Je réfléchis au pourquoi du comment ! Je crois bien que j’ai bénéficié du passage à l’heure d’été qui a eu lieu ce dimanche 31 mars !

Dans la foulée, les Stones ont aussi confirmé leur participation au festival de Glastonbury le samedi 29 juin. Et vu la vitesse à laquelle les billets se sont arrachés, une seconde date a été rajoutée à Hyde Park : samedi 13 juillet.

Je n’ose encore rien dire autour de moi.

Tant que je n’ai pas les billets en mains, je ne dis rien ! Superstition ?

Non simple précaution d’esprit !

Les jours passent, les semaines s’écoulent et rien ne vient. Angoisse ! Je ne sais combien de mails j’ai adressés à BST. La réponse est chaque fois la même. Tout arrivera bien en temps utile !

quelques réponses de mail

JUN 06, 2013 | 01:54PM UTC

Greg J replied:

Orders with Recorded Delivery or International mail will be dispatched in the Summer. Generally tickets are dispatched approximately 4-6 weeks prior to the event. Please contact us if you don't receive your tickets at least 72 hours prior to the event date.

JUN 18, 2013 | 03:58PM UTC

Greg J replied:

Thank you for your patience. Regarding your dispatch inquiry, orders with Recorded Delivery or International Mail will be received a minimum of 5 days prior to the event. Please contact us if you don't receive your ticket(s) at least 3 days prior to the event date.

N’empêche que je suis bien inquiet. D’ailleurs nous rencontrerons un français à Hyde Park qui n’a eu ses billets qu’à la dernière minute, le jour même du concert, à son hôtel de Londres remis par coursier. C’est dire la galère possible !

Enfin ! Soulagement !

Enorme soulagement et comment dire un certain sentiment de bonheur : les billets sont arrivés ! Beaux billets, sacrés billets !

London road may begin !

 

Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?

Nous voici donc ce vendredi 5 juillet, bien joyeux et excités, dans le shuttle, tous très stoniens. Le temps passe très vite.

King’s Cross – Saint Pancras ! London cab of course to go to our hotel just behind Hyde Park ! Thanks to you My Little Daughter !

Au cours de cette première soirée londonienne, nous rencontrons des fans portant comme nous des tee shirts à l’effigie des Stones. Cela sent bon l’intergénérationnel, et comment dire, nous sommes en famille, la grande famille, la famille Stonienne !

La nuit a été courte. Le D Day est là ! Breakfast assez vite avalé, nous allons directement sur Hyde Park. Il est encore tôt. Il fait beau. Nous en profitons pour nous promener dans ce parc magnifique.  Il y a une exposition de transats aux toiles peintes.

Remarquant nos tee-shirts, le responsable de l’expo nous montre la toile peinte par Ronnie Wood. L’instant est vraiment précieux ! Je n’en reviens pas !

Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?
Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?

Et nous voici rendus à l’entrée du concert.

Tout est pensé au millimètre près. Une affiche placardée signale que les appareils photos et vidéos sont autorisés pour peu qu'ils ne soient pas professionnels ! !

De nombreuses portes qui s’ouvriront vers 14 heures. 

Nous sommes parmi les premiers. On se regarde, on se sourit.

Il commence à faire chaud, très chaud même. Les tee-shirts évoquent les différents millésimes ! Tout est encore calme, bon enfant !  Il fleure bon le Rock and Roll !

Je note un nombre de nationalités étonnant. On dirait que chaque endroit du globe s'est donné rendez-vous à Hyde Park ! Il y a du jeune, du très jeune, du moins jeune et encore moins jeune. C’est assez magique que ce véritable intergénérationnel !

Une nana, d’un certain âge ou plutôt d’un âge certain porte une tenue similaire à celle que portait Mick Jagger en 1969. Nos regards se croisent.  J’imagine qu’elle devait être présente là, en cet endroit, quarante-quatre ans plus tôt ! Cela me plait d’y croire !

Je note certains avec le tee-shirt de Glastonbury. Cela a été un sacré concert.

La foule a considérablement grossi.

Frémissement ! On se lève ! Ça chante ! Ça commence à crier. « Hou ! Hou ! ».

Les vigiles rigolent. Les files se forment. Toujours rester vigilant pour conserver la possibilité d’être assez prêt de la scène et donc bien conserver la file !

Je regarde les visages autour de moi et je me dis que le mien doit être tout aussi pareil. Yeux humides, brillants, presque exorbités par une joie encore indicible.

Yeah man, nous y sommes ! Et voilà les portes s’ouvrent !

Rush ? Bien sûr sauf que repérant les shops et qu’il n’y a encore personne,  on y fait un détour. Les emplettes seront rapidement faites et nous pouvons maintenant aller nous placer, en courant gentiment drapeau flottant !

Nous nous retrouvons à distance raisonnable de la scène, mais quand même on n’est jamais assez près.

Nous irons l’après-midi deux par deux explorer la zone du festival et ramener de quoi boire ou manger. Il y a de nombreuses échoppes, du boire et du manger, des salles où jouent de nombreux groupes. C’est sympa, merveilleux même. On se parle sans façon, comme si on se connaissait de longue date.

Je fais ainsi  la connaissance d’un personnage étonnant. Il est allemand et a créé un musée consacré aux Stones (www.stonesfanmuseum.de) . Il me raconte que dernièrement Ronnie est venu en personne, y boire un verre ! Il faudra que j’y aille un jour, cela doit mériter le coup d’œil.

Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?
Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?

Les premières parties ont commencé

Et subitement un son magnifique. Nous nous regardons médusés.

C’est pur, beau, Hendrixien même. C’est Glary Clark Jr !

Un guitariste que je ne connaissais pas, que je découvre et qui est sublime !  C'est incroyable !

 

Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?

Le dernier groupe des premières parties s’appelle « The Vaccines ».

Je crois en toute honnêteté que peu de personnes les écoutent et que tout le monde ne pense qu’à une chose, une seule et même chose !

La scène se prépare pour ceux qu’on attend depuis tant d’heures. Je l’ai souvent dit, mais j’adore regarder le changement des scènes, la préparation minutieuse, nettoyage au balai. Cette scène est assez géante Les branches  d'un arbre immense love la scène . Le gorille de Grrr n'est pas loin !.

 

Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?

La batterie de Charlie Watts trône sur la scène. Elle est saluée par une immense clameur.

Les racks des guitares sont là. On les fait sonner. Clameur.

En fait tout est prétexte à clameur.

Tout le monde est debout désormais. Les visages se tendent, les silhouettes se redressent, les yeux ne visent qu’un seul objectif !

Et puis, et puis …. Je retiens mon souffle. Je les devine derrière les rideaux …

Ladies and Gentlemen !

"Ladies and Gentlemen, Please Welcome The Rolling Stones Back in Hyde Park !"

Le riff retentit.. C’est curieux, j’ai du mal à le saisir. C’est pourtant bien Start Me Up.

Une nouvelle version du riff légendaire de Keith ? Why not ?

Mais  Ronnie est là, bien présent et martèle le riff tandis que Keith se marre !

It’s Only Rock and Roll fuse …. C’est grandiose.

“Is Anybody here in ninety sixty nine ?”

Jagger sait parler à ses fans et j'adore l'entendre parler à ses fan,s entre chaque morceau. C’est d’ailleurs une raison pour laquelle je m’attache en général à ne filmer que les intros et les outros pour enregistrer ses petites phrases toutes pleines d’à propos et d’humour.

On rigole, on est heureux, on se sent bien !

Dans la foulée Tumbling Dice ! Jagger va déambuler sur l’avant-scène. On se bouscule un peu pour mieux le voir. C’est impressionnant de le voir presque si près.

Une chanson a été choisie par les fans sur vote internet via le site des stones. 

Ce sera All Down The Line. 

Une note ! Une simple note ! Mon cœur se serre.. je devine le morceau.. je n’ose y croire ! Et si ! Le riff intense de Beast of Burden.  « Papa, tu pleures ? ». Ben oui comme presque chaque fois que j’écoute ce morceau. C’est incroyable, cette pureté de son. C’est vraiment, vraiment très beau. Beast of Burden !

Puis voilà Mick qui prend sa télécaster. Il explique que ce qu’ils vont jouer maintenant est leur nouvelle chanson. "Doom and Gloom".  C’est assez formidable que d’entendre le public chanter aussi, surtout les jeunes qui connaissent par cœur les paroles.

Et voilà que s’approche Gary Clark Jr avec sa belle Gibson rouge. Mick le présente et c’est parti pour Bitch.  Les Stones ont ceci de formidable que de faire monter sur leur scène un « guest ».

Cette notion de partage du plaisir à jouer et vibrer ensemble est vraiment une marque de fabrique.

Trop souvent les commentateurs qui se croient éclairés cherchent à opposer tel ou tel, alors que la musique est universelle et se partage.

Sur scène, Keith sourit, Ronnie aussi… un son … on comprend vite… C’est de la folie pure ! Paint it Black joué comme jamais !

Mick s’est éclipsé et revient  en sautillant ! Il porte une  liquette qui ressemble à s’y méprendre à celle qu’il portait lors du concert à Hyde Park en 1969. Le clin d’œil est fabuleux. (Mick en 69 et 2015). Pas un mot sur Brian Jones, mais là à cet instant, les regards se croisent, un peu mouillés  et on y pense tous.  (photo de Brian ) Rest  in Peace Brian ! Honky Tonk Women

Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?
Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?

Mick va présenter le groupe et naturellement il commence par la belle Lisa Fischer, puis autre moment intense quand Bobby Keys (qui nous a quitté il y a peu en décembre 2014) avance.

Au tour de Ronnie qui fait exploser l’applaudimètre. Charlie Watts toujours réservé, ne veut pas avancer plus sur la scène malgré le bras de Mick. Et puis bien sûr Keith ! C’est ce moment qui est choisi habituellement pour permettre  les morceaux solo de Keith.

Keith s’est avancé, clope au bec, s’approche du micro et balance « Hi London …. But we go back ». Un roadie lui amène sa guitare.

On espère bien Happy, ce sera « You Got The Silver ».

Keith d’un geste “subtil” balance sa clope à terre. Un mec se précipite derrière lui pour ramasser le mégot ! C’est assez drôle !

Ronnie s’avance avec  une guitare superbe ! Une jumbo ! Le song est joué d’une manière remarquable.

Ils enchainent sur “Before they make me run”.  Les paroles de cette chanson sont assez significatives du personnage. « Avant qu’ils ne m’obligent à courir »

Sur l’écran géant des centaines de papillons bleus tournoient quand vient « Miss You ». Un nouveau  clin d’œil à la mémoire de Brian Jones. C’est vraiment très subtil et très émouvant ! C’est le morceau où Daryl Jones développe son talent de bassiste sur un solo époustouflant. 

Frémissement dans la foule. Comme dans le disque live « Get yer Ya Ya’out » la guitare pose ses « hammer on ». La tonalité est limpide. Je sais !

Et voilà Mick Taylor qui avance doucement sur la scène. Jagger est heureux de le présenter. Accolade  entre vieux potes. Et c’est encore plus émouvant quand on se souvient que Mick Taylor a joué pour la première fois en Rolling Stones sur ce même lieu, Hyde Park, il y a quarante-quatre ans, jour pour jour, le 6 juillet 1969. 

 

Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?
Is Anybody Here in Ninety Sixty Nine ?

La guitare répond à l’harmonica et le riff majestueux de Midnight Rambler claque. Mick Taylor n’a rien perdu de son talent. Les solos sont toujours aussi ciselés.  Puis c’est Gimme Shelter avec la voix magique de Lisa Fisher.

Les Stones savent toujours mettre en lumière les talents des uns et des autres. Ainsi Miss You devient le morceau où Daryl Jones peut s’exprimer, Gimme Shelter où Lisa Fisher est éblouissante sans oublier le sax de Bobby Keys dans Brown Sugar

Jumpin’ Jack Flash enlevé comme jamais. Keith donne le meilleur de lui-même. Je resterai toujours baba devant sa  technicité malgré une nonchalance affichée. Le son est propre. L’énergie donnée est incroyable. « But it’s all right.. Jumpin’ Jack Flash is a gas »

 

La scène  deviant rouge feu… Hou-Hou ! Hou-Hou !

Jagger surgit vêtu de sa tunique en fourrure noire.  Les accords se posent simplement. Jagger pousse son « hou-hou » comme pour nous montrer la tonalité.  C’est une sorte de jeu. Il monte toujours aussi bien les octaves. Ce  « Sympathy for the Devil » sera magnifique, Mick taylor venant appuyer le groupe.

Le public est sublime. Il existe comme une sorte de communion où toutes les énergies s’entrainent.

Et puis là encore la pureté absolue : le riff magique de « Brown Sugar », et au tour de Bobby Keys d’être mis en lumière. Sacré Bobby Keys qui a rejoint les étoiles le 2  décembre 2014.

Les Stones saluent, les guitares sont posées.  L’obscurité  est totale.

La foule scande « We Want More – We Want More »

Les deux côtés de la scène sont doucement éclairés. On devine le frou-frou des robes longues.

La chorale lance l’intro de « You can’t Always Get What You Want »!

J’attends l’instant toujours impressionnant où  les premières notes de guitare sonnent. Mick Jagger s’avance la guitare en bandoulière.  Le public chante.

L’osmose est divine !

Et puis le riff légendaire qui nait  ainsi comme le raconte Keith Richards :

« I woke up one night in a hotel room. Hotel rooms are great. You can do some of your best writing in hotel rooms. I woke up with a riff in my head and the basic refrain and wrote it down. “

Satisfaction !

C’est de la folie. Un feu d’artifice éclaire Hyde Park.

L’ensemble du groupe se tient par la main et salue.

Puis Mick, Charlie, Ronnie et Keith se tiennent et saluent encore et encore.

 

Ce concert a été quelque chose de grand, d’extraordinaire. Il y planait l’âme de Brian. On demeure là encore, debout à attendre. On n’ose quitter cet endroit. Pas encore.

Nombreux sont les fans qui font comme nous. Je dois avoir les mains jointes.

La foule quitte doucement Hyde Park. Le sol est jonché de papiers, bouteilles plastiques, de choses et d’autres.

Le bonheur ressenti durant ces deux heures  me laisse sans voix.

Je me sens vidé physiquement mais ma tête est pleine d’eux, eux : Les Rolling Stones !

 

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Published by jcjos - Ce que j'aime !

Bah !

Je n'avais pas envie d'évoquer une énième fois,  l'anniversaire d'une loi perverse,  source de bien des maux des médecins spécialistes en médecine générale, médecins de famille comme on disait à l'époque!

Mais après avoir entendu à la radio, quelque reportage ou magazine dit de santé animé bien sûr par un grand spécialiste de maladie d'organes, je ressens un petit coup d’énervement.

Bien entendu, je ne critiquerai pas le contenu de l'émission, bien que ce ne soit que de l'enfonçage de portes ouvertes, le bon sens près de chez vous !

Non ce qui est très irritant, c'est comme la mention "obligatoire" sur les bouteilles d'alcool ou les paquets de cigarettes qui justifie le propos des grands spécialistes d'organes..

« et surtout, n'oubliez pas d'en parler à votre médecin traitant … Demandez lui de vous surveiller les paramètres comme la tension artérielle etc » (sic)

Ainsi ce sacré bon médecin de famille est réduit pour les uns, à une notion de surveillant de paramètres et pour les autres à une simple portion administrative !

Naïvement j'espérais que celui qui assénait «  le changement c'est maintenant » aurait à cœur de corriger les perversités de cette loi.

Cela comme dans d'autres domaines n'a pas été le cas ! 

 

http://www.jcjos.com/2014/08/dix-ans-et-le-changement-c-est-pour-quand.html

 

 

 

Parfois je rêve bien naïvement de rencontrer telle ou tel haut dignitaire de la gouvernance pour leur dire simplement que quand même, le changement cela pourrait être maintenant !

Mais je garde quand même à l'esprit cette petite phrase de Jean Moréas :

"C'est beaucoup et c'est l'ombre d'un rêve" 

 

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Ginkgo Biloba

Ginkgo Biloba

Soixante dix années se sont écoulées !

Je survolais ce matin, ma revue de presse quand je tombais sur un article à propos d'Hiroshima qui relatait la capacité extraordinaire d'un arbre, le Ginkgo Biloba, surnommé l'arbre aux quarante écus. Il se trouve que ces arbres ont tous été irradiés et calcinés à Hiroshima.

L'année suivante comme par miracle, une pousse sortit de terre.  

Plus tard, lors de la reconstruction du temple détruit, il fut décidé de laisser l'arbre survivant en place et de reconstruire le temple autour.

 

Ginkgo - Little Boy - Fat Boy !

Cette année là, le 6 Août 1945 à 8h15, Little Boy était lâché sur la ville d' Hiroshima.

C'était la première bombe atomique !

Le pilote après le largage, nota sur son carnet de vol ses impressions et de multiples questions dont « Mon Dieu qu'avons-nous fait ? »

Cette arme épouvantable a été utilisée pour forcer l'Empereur du Japon Hiro Hito et les troupes japonaises à la reddition sans condition et mettre ainsi fin à la seconde guerre mondiale.

Le 9 août, Fat Boy, la seconde bombe était lâchée sur Nagasaki.

Ginkgo - Little Boy - Fat Boy !

Peut-on décrire l'horreur ?

Faut-il encore souligner les dégâts humains en mortalité, irradiation, et mutation génétique aux conséquences toujours durables, même soixante dix ans après ?

EFFETS DES ARMES NUCLÉAIRES SUR LA SANTÉ HUMAINE !

Que ces deux dates, où l'innommable a été commis, puissent ne jamais être oubliées !

Puisse cette arme horrible ne jamais être utilisée à nouveau !

 

 

Ginkgo : Arbre de vie !

Ginkgo : Arbre de vie !

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