Ladies and Gentlemen … The Rolling Stones back in Paris!
Les Rolling Stones dans le cadre de leur tournée européenne qui prolonge celle effectuée en Asie qui elle-même a pris le relais de la tournée Fifty Years sont arrivés sur Paris.
Rappelons que la tournée "Counting Fifty Years" avait démarré par l’Angleterre avec deux concerts à l’O2 Arena, puis un concert surprise au Trabendo à Paris avec un tarif d’entrée inimaginable à 15 euros faisant taire de suite les commentaires stupides et grossiers sur les prix des concerts. Les Stones ne jouent pas pour se faire du fric.
Les Stones depuis 1962 ont toujours eu le souci de dire les choses mêlant leur énergie à des vérités pas faciles pour certains à entendre.
Cette tournée s'achevait avec l'incroyable retour 44 ans après, à Hyde Park les 6 et 13 Julllet 2013 !
Ainsi ce vendredi 13 juin, les Rolling Stones étaient de retour au Stade de France ! Leur dernier passage datait de juin 2007. Le samedi nous étions à Paris et le lundi nous les retrouvions sur Lyon ! Vivre avec les Stones ? Oui !
L’émotion au fur et à mesure des kilomètres avalés sur l’autoroute nous gagne et bien sûr nous écoutons et chantons du Stones .
Le vendredi après-midi nous voici sur Saint Denis, après avoir déjeuné dans mon restaurant fétiche de la gare du nord. Sans difficulté nous trouvons où nous garer, pas très loin du stade. Sur cette rue je constate que l’HAS construit son nouveau siège !
Nous voici sur l’esplanade. Déjà beaucoup de monde. Les yeux, les regards sont joyeux et émus. Il est toujours amusant de regarder les différents tee-shirts évoquant telle ou telle tournée. Toutes les générations sont présentes.
Et oui les Rolling Stones sont le symbole même de l’intergénérationnel !
Chaque concert ou du moins chaque lieu accueillant un concert des Stones a son lot de merchandising inédit.
Je suis épaté par les verres consignés d’un euro qui sont signés de la tournée « 14 on Fire ».
Et naturellement petit tour vers les boutiques pour acheter le tee-shirt spécifique au concert de Paris.
L’attente est joyeuse et il fait beau, très beau !
Les portes s’ouvrent !
Enfin !
La première partie est jouée par un groupe que je ne connais pas : les Struts !
Look scénique décoiffant et belle énergie.
Et là alors que le chanteur se relance le son est brutalement coupé.
Paris a des manières que d’autres n’ont pas. Ainsi il n’y a que sur les billets de paris que figure la mention : « appareils photos interdits ». Je repense au grand panneau du concert à Hyde Park où était mentionné exactement l’inverse (sauf le matériel professionnel).
A l‘heure des smartphones on se demande si les organisateurs parisiens ne sont pas en retard d’une guéguerre !
Mais voilà que : le stade se plonge dans l’obscurité ! le silence se fait ! les cœurs se mettent à battre… j’entends le mien et mon souffle est coupé !
Trêve de paroles .. place au son !
Le vrai son, le son magique…
C’est incroyable de les voir ainsi.
Jumping Jack Flash suivi de You Got me rocking
C’est incroyable de les entendre !
It’s Only Rock and Roll and we like it !
Et Jagger qui fait le show avec son accent magnifique et qui nous dit :
- ce soir on va « zlataner » !
C’est magique et merveilleux !
Et le riff majestueux de Tumbling Dice ! Je regarde Fiston et je pense à Lisbonne où Bruce Springsteen était venu renforcer le show.
Après Wild Horses vient le choix du public. En effet sur chacune des dates, le public est appelé à choisir entre 4 ou 5 chansons, via facebook. Fiston espère que le choix se portera sur « Street Fighting Man ». Mais nous nous doutons bien que Bitch sera joué ! Et là Mick nous donne encore une belle leçon d’humour. « Allumez le feu » ! Génial !
Le beat annonciateur et le riff majestueux de Keith annoncent la merveille des merveilles, Ce song qui se joue en accord de sol ouvert sur une guitare dépourvue de la 6ème.
Honky Tonk !
Keith est dans ses grands jours, vraiment ! Je reste bouche bée.
Et puis Keith prend la parole et accompagné du génial Ronnie va jouer
« You Got the Silver ».
Je suis toujours admiratif de la guitare utilisée par Ron Wood et de son habileté diabolique à la slide.
J’attends Happy mais ce sera « Can’t be seen ».
Il suffit de peu pour que l’on devine immédiatement que le vagabond de minuit va résonner à nos tympans. Mick Taylor est sur scène. C’est une vraie ovation !
Tout est magnifiquement joué.. Oui, il y a tout et c’est un régal !
Miss You enchaine et c’est Daryl Jones qui va faire le show avec sa basse magique. Gimme Shelter et Lisa Fisher qui fait pleurer les cœurs !
C’est absolument magnifique !
Le stade va se remettre de ses émotions avec un « Start me up » impeccable !
La folie s’empare de tous avec le Hou-Hou ! « Please to meet you … How you guess my name ».
Après Brown Sugar le stade retombe dans l’obscurité. Mais personne n’est dupe…
Je devine aux frou-frous des robes longues, dans l'obscurité, l'installation sur la scène de la Chorale choisie pour ce morceau d’anthologie. D’ailleurs nous l'avions entendue en début d’après-midi répéter dans l’enceinte du stade.
Vraiment, j’adore ce morceau : le jouer, le chanter !
Le départ du Chœur et l’enchantement avec cette intro de « You Can’t Always Get ». J’aurais mis plusieurs années avant de savoir comment il fallait jouer ces premiers accords. Allez je donne le tuyau. Guitare accordée en OpenE et capo sur la 8ème case.
Je sais que la fin du concert est là. Dieu que le temps est passé vite !
Voilà Satisfaction accompagné de son feu d’artifice.
Les Stones saluent le public fabuleux du Stade de France !
Les Stones saluent Paris et la France !
J'ai encore quelques larmes au coin des yeux, la gorge serrée, les mains jointes en me disant, en priant, en espérant les revoir encore et encore.
Merci ! Merc ! Merci !