~~Non mais quoi ?
La seule politique dite de changement ne serait elle donc que celle d'un état inquisiteur et punisseur ?
Et dire que soi-disant il y aurait du changement !
Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les ministres osez renouveler comme dans toute démocratie, votre haute administration lors d'une alternance politique.et là nous pourrons apprécier le changement !.. Sinon bien sûr ce sera blanc bonnet et bonnet blanc quoique vos services de com puissent en dire !
Cette volonté de sanctionner est inadmissible et ne peut permettre la sérénité de notre exercice médical.
En tant que médecin je suis d'abord là pour soigner et non pour faire plaisir à quelque service comptable.
Enfin concernant les génériques expliquez-nous pourquoi il existe sur certains médicaments des exceptions, je pense au Levothyrox* !
Si tout est une question de prix, et bien sachez aussi qu'il existe des produits princeps qui sont moins chers que les génériques.
Et que dire de la perte de repères de nos patients ?
Et que dire de la différence entre certains princeps et les dits génériques si l’on considère la galénique et les excipients ?
Non vraiment, vous allez trop loin.
Permettez aux médecins d’exercer leur art en toute sérénité et conscience !
art in le quotidien du médecin
~~Le directeur de l’assurance-maladie entend sanctionner les « quelques centaines » de praticiens qui prennent des libertés excessives avec le NS.
En décembre 2011 déjà, il avait annoncé qu’il étudiait la possibilité de déférer ces médecins devant les juridictions ordinales, jugeant l’abus de NS « non conforme au code de déontologie ».
Médecine caporalisée
Jointe par « le Quotidien », la CNAM assure que les modalités des sanctions ne sont pas arrêtées. Pénalités financières, diminution de la prime dans le cadre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) : plusieurs options sont sur la table. Mais ces sanctions devraient commencer à tomber d’ici à la fin de l’année 2014.
Le durcissement de l’assurance-maladie intervient dans un contexte déjà crispé autour des génériques.
Le 9 mai, dans le « Quotidien du pharmacien », le président des industriels du générique (GEMME), Pascal Brière, avait suggéré de pénaliser les médecins qui n’atteindraient pas un objectif de prescription dans le répertoire.
« Nous dénonçons la destruction de la médecine responsable où le médecin prescrit en toute conscience, au bénéfice d’une médecine caporalisée », réagit le Dr Jérôme Marty, président de l’Union française pour une médecin libre (UFML). Il craint que le nombre de médecins dans le viseur des caisses soit revu à la hausse, « la notion d’abus étant laissée à la subjectivité de l’assurance-maladie ».
À MG France, le Dr Claude Leicher regrette que l’annonce de sanctions éventuelles ait été faite aux représentants des pharmaciens. « Ça doit se discuter entre eux et nous », indique-t-il. MG France défend le droit pour les médecins de recourir au NS pour raisons médicales mais il juge « normal que ceux qui l’utilisent comme un moyen de contestation s’expliquent ». D’autant que certains prescripteurs hospitaliers utiliseraient « systématiquement » le NS...
Du côté de l’UNOF (CSMF), le Dr Luc Duquesnel fait valoir que nombre de prescripteurs inscrivent NS de temps à autre, « en fonction de l’état de santé du patient et de ce qu’ils ont pu lire sur tel ou tel générique. Ces médecins ne doivent surtout pas être sanctionnés ». Le message est clair : la logique punitive serait contre-productive. « L’assurance-maladie prendrait le risque de braquer des prescripteurs qui ne sont pas opposés au générique », insiste le Dr Duquesnel. Les prochaines discussions sur ce dossier s’annoncent toniques.